En 2024, je… fais au moins aussi bien que 2023

En 2024, je… fais au moins aussi bien que 2023

En 2023, je m’étais jurée de prendre mieux soin de moi et, si j’ai mis un peu de temps à y arriver, j’ai quand même eu une belle réussite sur la fin. Je m’active, je me bichonne et sur le sprint final, j’ai un peu retrouvé le pouvoir de l’écriture. J’ai presque envie de dire « arrêtons cet article ici » puisque beaucoup de mes résolutions 2024 vont plutôt être côté écriture et lecture. Cependant, je pense que j’ai encore une petite marge de manoeuvre sur la philosophie et j’ai envie d’inscrire la résolution suivante : en 2024, on lâche l’affaire. Dans le bon sens du terme. Et on se lâche la grappe pour commencer.

En 2024, on se détend
(c) Callie Morgan

Une jolie hygiène de vie

Pour 2024, j’ai d’abord envie d’une hygiène de vie. Rien de drastique ou d’extravagant. Juste se sentir bien. Comme dit dans mon article de bilan, je suis bien plus active depuis que j’ai repris le travail en présentiel et j’ai envie de rester sur cette ligne. Fitness le lundi, 50 mn de vélo les mercredis et vendredis, aka les jours où je vais au boulot. Faire et dépasser les 10 000 pas tant que je peux. Puis 20 mn de ring fit par jour. Les week-end, un peu de vélo et de marche rapide selon la météo. Profiter du moindre rayon de soleil pour s’activer. Y a du double effet kiss-kool là puisque je suis définitivement une droguée de la lumière. J’hésite encore à rajouter une séance de fitness le jeudi puisque je serai chez moi et que je pourrai m’y rendre ou une séance piscine. Soit l’un, soit l’autre, faut pas abuser des bonnes choses. On reste sur la même alimentation au global. Je veux juste continuer à végétaliser, tester de nouvelles recettes. Mais le batch cooking est un petit miracle qui me change grave la vie. 

Un corps tout chouchouté

Qui dit hygiène de vie dit soin du corps. Soin du corps qui passe aussi par de la papouille et des soins. En 2024, je vais me bichonner comme il faut. On s’hydrate le corps et la peau en abondance. On se masque, on se gomme, on se fait la peau douce. Me reste l’étape manucure que je n’ai pas encore osé franchir et surtout pédicure parce que j’ai les pieds plus secs que le coeur d’un mascu. Je veux des petits pieds tous doux. A défaut d’être jolis mais comme ça, je kifferai quand je les frotterai l’un contre l’autre. J’ai envie de me payer des petits massages de temps en temps. Et voir pour trouver des cours ou des stages de stretching parce que vraiment, ça me tente. Et du hamac yoga que j’ai adoré, faudra que je vous raconte.

Un hamac dans la forêt
(c)Tobias Tullius

Se faire du bien sans mystique

Et d’ailleurs, je crois que pour l’année 2024, j’ai envie d’explorer la voie du bien-être… sans préchi-précha mystique. Vraiment, j’en arrive à un intense niveau de crispation sur le sujet. Dans l’absolu, chacun croit ce qu’il veut mais on bascule tellement vite dans des trucs chelous et potentiellement dangereux, ça me stresse. Pour moi, pour mes proches. Je connais tellement de gens qui sont passés de « je ne bois plus de lait de vache » à « jamais de la vie je ne ferai vacciner mes gosses ». Moi-même, je suis passée au lait végétal depuis longtemps et je suis une afficionada du lait d’avoine. Mais j’ai aussi une certaine croyance en la médecine. Déjà que je suis un peu ce genre de personnes à pas trop vouloir prendre de médicaments au moindre bobo « sinon, ça ne me fera plus rien ». Ah oui mais je pense qu’il y a un fossé entre « prendre un doliprane de temps en temps pour se débarrasser d’une douleur » et « croquer de la morphine au petit dej car y a plus que ça qui fait de l’effet ». 

Se soigner le corps et l’âme

Donc je vais chercher ma propre sauce bien-être et mes premières pistes sont donc le stretching, l’écriture de mon journal. Il faut que je me trouve un exercice de self-esteem aussi. Et du douillet à balle. Oui, les massages n’ont aucune vertu thérapeutique prouvée mais moi, j’aime bien être malaxée, sentir bon et avoir la peau douce alors… On ne va rien négliger. Régler les inconforts, se soigner le corps et l’âme quand le besoin se fait sentir.

Prendre soin de soi
(c) Anthony Tran

Hacker le temps

Autre ennemie à chasser : la frustration. Et ça va passer par deux “chantiers”. Le premier “le hacking de la vie”. Il est possible que je passe trop de temps sur LinkedIn. Mais en gros, ma mission, si je l’accepte, c’est de réussir à limiter la sensation de perte de temps. J’ai déjà quelques réussites à mon actif grâce au livre audio que je peux écouter pendant mon batch cooking ou le ménage. Les trajets pour aller au boulot sont un mélange d’activité physique (vélo et marche) mâtiné de rêvasserie, lecture ou écriture. Je sais que j’ai tendance à vouloir tout rentabiliser et que ça peut être un risque mais si c’est pour positiver un moment chiant, franchement… 

Pas de pression

Et la deuxième étape : me lâcher un peu la grappe. On va tâcher d’abandonner le délire de vie parfaite et ne pas nourrir les angoisses d’anticipation tant que faire se peut. Ce sera déjà se dire que faire de son mieux, c’est génial et tant pis si on ne réussit pas à tout faire. Sur cet article, j’avais prévu de m’imaginer une routine de vie. Et je reste persuadée que la routine est la voie du succès. Mais la routine s’accomode mal de l’imprévu et génère pas mal de frustration. Alors plutôt que de chercher la réussite à tout prix, on va tenter un schéma. Déjà, j’ai décrété que le soir, c’était relâche. Mes soirées ne seront occupées que par ces quelques tâches : mettre à jour mes blogs, faire du Powerpoint art, jouer à la console ou du loisir créatif. Pas d’écriture. Parce que j’y arrive pas, déjà, et si je compte dessus, ça marche rarement et ça me frustre. Et comme ça, je peux accepter des sorties sans avoir un pincement au coeur en pensant à ce que je n’écrirai pas. Quoi que si je prends le tram, je pourrai écrire sur mon téléphone, c’est pas perdu. 

Ecrire dans le tram
(c) Eran Menashri

On se détend, rien n’est grave

On va essayer de bien faire sans se reprocher quoi que ce soit. Je suis trop fatiguée pour faire un truc. Pas grave. Un peu de repos et ça ira mieux demain. J’ai un imprévu ou une sortie qui poppe et casse mon planning ? C’est pas grave, je vais m’organiser autrement mais ça passera. On se détend, on se détend. Surtout que, plot twist, personne ne me reprochera la lenteur d’exécution d’un Powerpoint art ou si je publie pas des articles de blog, hein. Et si j’écris pas mon roman aussi vite que je le voulais, qui s’en fout ? Voilà. 

 

Donc 2024, chasse à la frustration et à la pression inutile. Le tout avec la peau douce !

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