Dole, la pépite du Jura
Enfin, je dis ça mais je ne connais pas du tout le Jura mais en tout cas, ce fut un coup de coeur. Quand je rêvasse à mes prochaines vacances en France, je focalise souvent sur les mêmes coins. Qu’on pourrait résumer à “façades maritimes”. Ou lieux qui ont des goûts de Madeleine comme le Périgord tour l’an dernier. Du coup, quand mon cher et tendre m’a proposé un week-end à Dole pour l’anniversaire d’une de ses amies, j’ai répondu mollement un “bah écoute, pourquoi pas ?”. Pourtant Dole mérite bien plus qu’une réponse molle, je vous le dis !
Une arrivée tonitruante
C’est parti pour un périple fou. Direction Paris, traversée de la capitale pour changer de gare. C’est fou comme une ville où j’ai vécu 17 ans ne me manque vraiment pas. On reprend le train pour Dole, deux petites heures en TGV Lyria. Un trajet peu notable sauf pour un point : durant le trajet, il fait un temps maussade mais environ 5 ou 10 mn avant d’arrivée à Dole, c’est orage et déluge. Ah ben super… Je vous rassure, il pleut juste le temps qu’on débarque et qu’on se fasse mouiller à la sortie du TGV. On sort de la gare, on est à 25 mn de notre hôtel donc on suit doctement maps. Direction, le beau clocher au loin.
Un centre-ville historique qui nous fait de l’oeil
La pluie ne tombe plus et ma curiosité est un peu titillée. L’église a l’air assez remarquable. Alors qu’on s’approche du centre-ville, on remarque quelques points d’intérêt. Notamment un étrange escalier extérieur que je m’empresse de photographier. Bon, on n’est pas pressés, on peut faire un petit crochet par le centre-ville. Et le coup de coeur est immédiat. Le centre-ville historique est adorable. Qui dit week-end de Pentecôte dit week-end « Cirque et fanfares« . Je ne suis pas certaine de savoir ce que c’est exactement mais en gros : il y a des bancs pour déjeuner un peu partout et surtout pas mal de monde. Je m’attendais à une ville froide des montagnes, c’est tellement pas ça. Il faut savoir que pas moins de seize monuments de la ville sont classés. Notamment la fameuse église, la collégiale Notre Dame, construite dans un style hybride gothique-renaissance. Si vous avez l’impression que je répète Wikipedia sur la dernière phrase, c’est parce que c’est vrai. N’en reste pas moins un clocher qui donne immédiatement un cachet de fou à la ville.
Une ville au bord des eaux
Le centre-ville est chaleureux. Un peu de pixel art, des gens plutôt de bonne humeur. Et l’eau. Même si nous n’avons découvert le quartier qui permet de dire de Dole que c’est “la Venise du Jura”, la ville est riche en fleuve et canaux avec notamment Le Doubs et le canal du Rhône au Rhin. Etant une personne aquatique, je suis forcément charmée par toute cette eau, les ponts. On a du pont en pierre, du pont Eiffel, des arches perdues, une passerelle délicatement nommée “passerelle des poètes”.
Rêver d’un voyage paresseux en péniche
Le lendemain, en partant se promener, on se retrouve à longer le canal sur lequel naviguent paresseusement des péniches. C’est une douce promenade et je me prends à rêver d’un voyage en vélo sur le thème “péniche et chemin de halage”. La vie me pousse de plus en plus à passer mon permis bateau. Déjà parce que je rêve de devenir capitaine du Batcub. Ce qui n’arrivera jamais vu qu’ils sont en train de les remplacer par “le bato”. Pourquoi ? Surtout que moi, je disais batcoeub, ça faisait un peu bateau de Batman. Bon, je dis ça, apparemment, y a pas besoin de permis bateau pour les péniches. Je vais étudier le cas du Canal du midi pour commencer. En attendant, la balade est agréable, malgré une allergie me chatouillant sévèrement le nez. En débouchant sur le centre-ville, on a droit à un magnifique paysage carte postale qui me fait palpiter le coeur. J’adore cette ville, on s’y sent tellement bien.
L’amour des villes aquatiques
Je suis une amoureuse des villes aquatiques, c’est un fait. L’eau m’apaise et le fait d’avoir des promenades aménagées à bord d’eau, ça ravit mon coeur. J’avais une vision austère du Jura et je ne m’attendais pas à découvrir une ville aussi charmante. Une ville dans laquelle je retournerai lors d’un séjour “péniche et chemin de halage”, si on se lance. Surtout que nous, on a découvert Dole avec un événement festif avec plein de monde et une fête foraine avec une attraction qui crache du feu. La prochaine fois, on pourra profiter de la ville plus tranquillement.
