Bilan 2023, encore une année en up and down

Où j’ai parfois l’impression de payer cher mon rêve bordelais mais l’avantage des montagnes russes, c’est qu’à un moment, ça s’arrête. J’avais des projets pour cette année 2023. Mais comme d’hab, la vie n’en a fait qu’à sa tête et j’en ai vécu des péripéties. Des péripéties plutôt chiantes, on ne va pas se mentir. Mais la fin d’année semble se mettre correctement sur des rails qui me plaisent bien. Bref, aujourd’hui, on fait le bilan 2023.

Un début d’année tout pourri

Commençons ce bilan 2023 en regardant un peu ce que je m’étais promis. Ah oui, penser à moi. Alors pour le coup, j’ai pas eu le choix. Je dirais même que je n’ai pensé qu’à moi vu que je suis allée de crise en crise. Mes maux de ventre option fièvre à répétition, un burn-out de chômeuse. Oh, un nouveau boulot, la fin des ennuis ! Ah non, ils ont pas réussi à me staffer et c’est la crise. Je dégage à la fin de ma première période d’essai. Le début d’année a été horrible. Le point d’orgue fut l’épisode mal de ventre de juin où ma docteure a eu la bonne idée de me prescrire du tramadol. Non seulement ça n’a pas réglé le problème mais en plus, j’ai un souvenir flou de ces trois jours. Et je crois avoir enchaîné à peu près sans transition sur la fin de période d’essai. Un finish en eau de boudin.

Le meilleur été de ma vie

C’est pas grave, je suis quelqu’un de positif. Absurdement positif, parfois, ok. Mais je me dis « hé, me voici au chômage début juillet, payée jusqu’à la fin du mois et Pôle Emploi va prendre le relais. Du coup, on relance la remise en forme au lac« . Et c’est précisément ce qu’il s’est passé. Tout juillet et août, baignade sportive à base d’aquarunning. Je faisais un peu de natation aussi mais suite à un accident de vélo, j’ai arrêté. Oui, j’ai sans doute vécu le meilleur été de ma vie. Le lac, les loisirs créatifs et surtout un nouveau job qui arrive tout cuit dans le bec. Je veux dire, j’ai envoyé trois CV un dimanche en mode « allez, voyons voir », j’ai passé un entretien et ça a été terminé. Donc en totale sérénité jusqu’à la double chute en vélo. Une début août en allant amener mon elops à l’atelier et une autre fois en me mangeant une trottinette sortie de nulle part. 

Une fin d’année où la machine ronronne enfin

Depuis cet été, tout semble se remettre en place. Le boulot se passe bien, j’ai validé ma période d’essai. Bon, ma boîte est en cours de rachat et je sais pas ce que ça va donner. Mais une règle : essayer de ne pas donner libre cours à mes angoisses d’anticipation qui commencent à me raconter que tout va s’effondrer. Comme en 2007. Je veux dire 2007 : début d’année effroyable avec violente rupture amicale, processes d’embauche qui n’aboutissent pas. Et tout à coup, le CDI. Au bout de 4 mois, proposition de CDI dans un grand groupe de presse que je rejoins. Les premiers mois sont idylliques, j’adore tout le monde, aller au boulot est un bonheur. Et puis patatras : mon équipe déménage dans de nouveaux locaux, on est coupés de tout le monde et on m’oublie. Plus la rédac cheffe la plus puissante du game qui veut pas entendre parler de moi car elle ne m’a pas recrutée. Et comme j’aime toujours croire que ma vie est un éternel recommencement, vous voyez le disque que je me joue en boucle. 

Une belle hygiène de vie

Ce nouveau boulot a coïncidé avec une vraie reprise en main de mon hygiène de vie. Un peu de vélo, beaucoup de marche et du fitness avec ma cheffe. Plus des soins de beauté, préparer ma petite gamelle avec des produits frais, la petite popotte maison. En conséquence, je me sens beaucoup plus dynamique et bien dans ma peau. Mon cher et tendre a écoulé ses chèques cadeaux pour nous offrir un ring fit. Autant vous dire que je gère les squats à force. J’essaie d’être donc la plus active possible et, mine de rien, mon bidou s’est un peu calmé. J’ai eu deux crises douloureuses depuis juin mais une a duré une vingtaine de minutes, l’autre une matinée. Le tout sans fièvre. Ca tombe bien parce que je suis beaucoup allée chez le docteur cette année. Enfin chez la docteure vu que je n’ai que des femmes. La tuyauterie avant, la tuyauterie arrière, l’échographie, les prescriptions ordinaires, l’audition aussi. Ah oui, 2023, l’année où j’ai été diagnostiquée avec une surdité moyenne, aussi, ahah. Donc là, j’en ai un peu marre de prendre des RTT pour aller voir des professionnelles de santé. 2023, j’ai pris soin de moi mais on va agir un peu différemment pour 2024.

Rebichonner le mental

Curieusement, si j’ai pris beaucoup soin de ma santé physique en 2023, j’ai parfois un peu négligé ma santé mentale. Cette année a été une fantastique fuite en avant qui m’a laissée un peu sur le carreau. Cf ce que je disais sur la procrastination l’autre jour. Si je suis bien allée faire un coucou à ma psy, j’ai un peu mis de côté mes loisirs autre que le sport. J’ai quasi pas fait de Powerpoint art cette année, idem pour l’écriture. Bon, j’ai fait pas mal de jeux vidéos, ok. Mario, Zelda, Final Fantasy. Un peu de peinture à numéro que je vais sans doute reprendre mais ça, on en parle sur l’article résolutions. Bref, je me suis un peu coupée de mes univers créatifs et je pense que c’est une erreur. Essentiellement parce que ça fait partie de mon équilibre.

Finir l’année presque à l’équilibre

Et justement, sur ce finish 2023, je crois que j’arrive à quelque chose de satisfaisant. Aller au bureau, c’est faire entre 30 et 50 mn de trajet aller-retour en vélo selon le trajet choisi. C’est aussi de la lecture ou de l’écriture dans le tram. C’est la garantie de 10 000 pas avec mon petit tour du midi et je tiens le rythme des gamelles. Quand je reste à la maison, c’est certes moins de vélo et moins de marche mais un peu de marche quand même, un peu de ring fit et de la détente. Et puis faut se reposer. A partir de la rentrée, je passe en deux jours de télétravail. Je vais voir si je vais à la salle le jeudi soir ou si je vais à la piscine. Ou si j’alterne. Ou si j’en profite pour me reposer. Le repos, c’est bien aussi.

Finalement, 2023, ce fut sympa

Bref, en prévision de cet article, je croyais vous raconter que 2023 avait été vraiment pourri sauf que… c’est faux, en fin de compte. Oui, les six premiers mois ont été pénibles sur tous les plans. Mais depuis cet été, malgré quelques petits pépins parce que ça fait partie du fruit, aussi (?), je suis indubitablement sur de bons rails. J’ai même commencé un journal de vie, ce qui était ma résolution 2023. Bon, il faut encore que je l’équilibre car il me sert surtout à râler. C’est pas compliqué, je n’y consigne que mes colères et frustrations. Les moments chouettes ? Non, j’ai rien à en dire… Et tiens, y a peut-être une ficelle à tirer pour mes résolutions, là…