Je me lance dans le hack de vie

Je me lance dans le hack de vie

Est-ce que j’écris cet article juste parce que je trouve la notion d’hack de vie rigolote parce que ça fait très influenceuse LinkedIn ? Absolument. Alors que je déteste les influenceurs LinkedIn en général, en plus. Je suis si pleine de contradiction, ohlala. Mais trève d’intro qui ne va nulle part, concentrons-nous. Parce qu’il est possible que j’ai trouvé une certaine clé du bonheur et j’ai envie de vous le partager. Même si je n’ai pas encore résolu toutes les équations. Alors comme on se lance dans le hack de vie ? C’est parti !

Hack de vie pour grignoter du temps
(c) Malvestida

Le temps est mon ennemi

Je suis une angoissée du temps. On pourrait faire une section dédiée au sujet ici tant j’en parle souvent. Je pourrais même en écrire un bouquin. Mon principal but, dans la vie, c’est de trouver du temps pour faire des choses. Sachant que quand j’en ai, du temps, j’ai tendance à ne rien foutre mais passons. Trouver du temps, dans ma vie, ça se résume souvent à “en voler au travail”. C’est vrai, il me paraît toujours aussi insensé de donner la moitié de mon temps éveillé au travail. Plus si on considère les trajets et le fait que pendant la pause dej, je ne fais pas ce que je veux vu que je ne suis pas chez moi. Bon, je me rattrape sur le week-end mais je ne peux pas concentrer tous mes loisirs sur deux petits jours. En prime, voler du temps au travail pour faire des trucs un peu cools, ça permet de se donner l’impression de sortir du bête métro-boulot-dodo. Même si la partie métro se rentabilise très bien

Rendre les réunions enfin utiles

Ma passion pour le hack de vie a commencé quand j’ai voulu combattre ma Némésis ultime, mon hydre perso : les réunions. Je déteste les réunions car j’y vois, pour l’essentiel, une perte de temps assez folle. Je me souviens d’un jour où je devais avancer sur une reco à rendre le lendemain et j’avais des réunions littéralement toute la journée. Du coup, je bossais la nuit. Et la plupart des réunions ne servaient à rien, mobilisaient un nombre important de gens qui n’avaient rien à dire ou à apporter. Très vite, j’ai eu un but : trouver une façon de tromper mon ennui en réunion. Souvent, je pense à autre chose. Je tricote mentalement la suite de mon roman en cours. Puis j’ai décidé de rendre ça un peu plus concret en écrivant des bouts de roman. J’ai un avantage certain : j’écris mal. Très mal. Mon écriture manuscrite est illisible pour qui n’est pas moi. Donc au lieu d’écrire des histoires de ROI, de projets de ci ou de ça, j’écris les vies de Maja, Taylor, Ezialis et tout le monde. Puis avec le confinement et la visio, j’ai pu développer le Powerpoint art. Même si, là, depuis qu’on est revenus en présentiel, ça devient compliqué.

Gribouiller sur un cahier
(c) Prophsee Journals

Mais respecte ta fatigue

Le hack de vie ne court pas après une rentabilité de la vie à tout prix. J’apprends aussi à accepter que des fois, je suis fatiguée et que c’est ok de passer la soirée à jouer à un mini-jeu sur mon téléphone plutôt que d’écrire, de faire du Powerpoint art, etc. La semaine dernière fut un peu compliquée en termes d’énergie et ma to do n’a que peu avancé. C’est pas grave. L’idée du hack de vie, c’est plus de compenser les activités peu valorisantes. Par exemple, plutôt que de passer 2h à juste éplucher et couper des légumes pour mon batch cooking, j’écoute un livre. Idem pour le ménage ou étendre ma lessive. Le tram est un haut-lieu de mon activité littéraire puisque j’y écris et j’y lis. Même quand je marche, activité chouchoute, j’écoute un livre. Pas toujours. Si je n’en ai pas envie ou que j’ai envie de rêvasser, je profite du silence. C’est bien, aussi, le silence.

Trouver un peu d’intérêt à des activités ennuyeuses

Bref, le hack de vie, c’est juste une façon de faire des tâches un peu chiantes en y trouvant un intérêt autre. Je n’ai jamais autant cuisiné que depuis que je me suis mise aux livres audio, par exemple. Pour peu que j’ai mis la main sur un bon livre, je vais même me trouver des recettes complexes et longues exprès. Et ça me donne la sensation d’un bon équilibre de vie. Je me cultive et je mange des bons petits plats maison, le pied. Double bonne nourriture ! Evidemment, il y a encore des moments que je ne sais pas hacker en bonne politesse. Les réunions, à nouveau, en présentiel. Je n’écris plus sur des cahiers en réunion depuis des années et si je me mets à écrire à toute vitesse sur mon clavier, je vais me cramer, direct. Idem sur le Powerpoint Art qui se voit un peu. Et les conversations ennuyeuses, aussi. Ca va, je n’en ai pas trop mais parfois… Bon, là, avec mes nouvelles prothèses auditives, je pourrais tout à fait écouter un truc sans que la personne qui me parle s’en aperçoive. Mais niveau politesse…

Faire un peu de sport en douce

Le dernier hack à mettre en place, ce sont de petites pratiques sportives. Fut un temps où, quand j’allais aux toilettes au boulot, je terminais ma séance de vidange par une planche d’une minute. Aujourd’hui, c’est plus compliqué par les toilettes de mon boulot actuel ne sont pas assez grandes. Mais il peut y avoir de petits trucs. Déjà, faire un peu de marche toutes les heures pour me dégourdir les jambes. Pas grand chose, hein, je dis pas de partir marcher pendant 10 minutes mais faire quelques pas et étirements. Ca permet en plus de se redynamiser un peu et de limiter les affres de la sédentarité. Je pensais aussi faire de discrètes contractions du fessier ou des abdos dans le tram. 

Le tramway à Bordeaux

Faire feu de tout bois

Finalement, si je devais résumer le hack de vie, c’est simplement faire feu de tout bois pour limiter la sensation de perte de temps. Et comme j’ai nettement moins de réunions qu’à une époque, va juste me rester les conversations ennuyeuses. Et là, à part rêvasser en espérant que se contenter de hocher la tête suffira, j’ai pas de solution. 

 

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