J’ai testé pour vous le livre audio

J’ai testé pour vous le livre audio

Hey hey ! Vous savez ce que j’aime dans la vie ? Plein de choses, certes, mais là, j’ai envie de vous parler des histoires. J’adore les histoires. Pas les embrouilles, non, les histoires avec des personnages, un début, une fin, quelques rebondissements. Je suis une boulimique d’histoires, du roman à la série télé en passant par un peu la BD, les mangas… Même les jeux vidéos qui restent un support d’histoire. Tout sauf le ciné et je sais pas bien pourquoi. Je consacre énormément de temps à la fiction : je lis dans le métro, dans mon lit, j’écris dès que je peux. Et pour me rajouter un petit shoot en plus : j’ai testé le livre audio.

Le livre audio

Tout est né d’une adaptation audio d’un roman de Joel Dicker “L’affaire Harry Québert” par France culture. J’écoutais ça au travail et ça m’a donné envie de :

1/me pencher sur le sujet et découvrir la littérature audio et…

2/devenir lectrice parce que c’est quand même fort cool. Nous reviendrons sur ce point un jour. Peut-être.

Je me disais “hé, c’est bien confortable ce format pour lire encore plus. Genre dans le métro quand y a pas la place ou pendant que je fais de la marche ou du sport. Normalement, dans ces cas là, j’écoute de la musique mais pourquoi pas une petite histoire ? J’y pense, j’oublie, puis je me mets à écouter frénétiquement Transfert. Vous savez, les podcasts sponsorisés par Audible, l’appli qui permet de télécharger des livres audios ? Alors oui, à force d’entendre en permanence “salut, c’est Katy Evans d’Audible ! Audible ? Blablabla”, je commençais à développer une petite aversion pour l’appli mais finalement…

Ecouter des livres d’aventure

Alors cet article n’étant pas sponsorisé par Audible, je ne vais pas parler de l’appli en soi. Je la trouve très bien, rapport qualité/prix qui me paraît honnête. Mais il y en a certainement d’autres tout aussi bien. J’ai également trouvé des versions audio sur des sites de téléchargement mais une appli vous permet de reprendre exactement là où vous en étiez. Ce qui n’est pas le cas du format mp3. Chacun son choix. Parlons donc livre audio. J’ai jeté mon dévolu sur Hunger Games car je voulais un livre que je puisse écouter sans avoir besoin de le lire. Là encore, c’est très personnel mais j’ai une relation un peu charnelle aux livres. Je ne parle pas forcément de papier vu que j’use également de ma liseuse sur laquelle j’ai même tendance à lire certains grands classiques de la littérature. C’est un truc que je m’explique peu, ça. Naturellement, j’ai du mal à lire dans mes loisirs des grands classiques de la littérature alors que dans le métro, ça passe crème et j’y prends du plaisir. C’est ainsi qu’après des années lycée à éviter le Rouge et le Noir, je l’ai savouré sur un strapontin ou contre la porte glacée du métro. Mais j’aime les mots, j’aime les déchiffrer, m’arrêter sur une phrase parce que je la trouve jolie. Avec le livre audio, ça défile, on ne s’arrête pas. Donc de façon générale, je vais choisir des romans d’aventure qui vont à 100 à l’heure même si je peux parfois noter de jolies sonorités.

Livre audio avec un café

Alors est-ce que j’ai adopté ce format ? Oui. J’aime les écouter à la salle de sport quand je remue sur le vélo elliptique, quand je cuisine ou quand je fais le ménage. Alors je “lis” beaucoup moins vite que mes autres romans, ça doit faire deux ou trois mois que je suis sur Divergente et j’ai pas encore fini le volume 2 mais en ce moment, je cuisine peu et je ne vais plus à la salle (pas bien). Mais ça me permet de découvrir des romans que je n’aurais pas forcément le temps de lire par ailleurs, mes temps de lecture étant limités par mon écriture, ma vie en société et… ah oui, le travail. Non parce que par contre, le livre audio souffre assez peu que l’on fasse d’autres activités. Des choses manuelles ou physiques, oui, mais on ne peut pas travailler sérieusement en écoutant un roman. Ou il faut régulièrement revenir en arrière. Je le sais, je le fais systématiquement sur les podcasts que j’écoute. 

Quid de la prose ou de la voix ? 

En fait, le seul gros souci que j’ai avec le livre audio… c’est le lecteur. Par exemple, j’ai eu énormément de mal avec le lecteur de L’Oeil du temps que je trouvais très pénible dans son interprétation, pas beaucoup mieux pour Divergente. Franchement, L’Oeil du temps au début, j’avais envie d’arrêter alors que le roman est sympa. A l’inverse, j’ai trouvé la voix de Claire Tefnin qui lisait l’Elue absolument adorable. Au point d’avoir envie de lire les livres qu’elle lit juste pour l’entendre. Et du coup, je ne sais pas si j’ai aimé l’Elue pour ses qualités littéraires ou pour la voix de sa lectrice…

Bref, le livre audio est une expérience plutôt sympa, peut-être à réserver à des livres qui titillent votre curiosité sans forcément que vous ayez envie de les lire ? En attendant, j’ai un grand projet : faire la version audio de Technopolis V1… Ca me permettra de le réécrire peut-être un tout petit peu et de le balancer sur une autre plateforme d’autoédition, pour voir.