Neuvic, où je me découvre une passion pour le kayak
Lors de l’organisation de notre Périgord Tour, j’ai noté tous les endroits où on pourrait faire du kayak car j’en avais une folle envie. Plot twist : on peut en faire à peu près n’importe où. Notamment à Neuvic, toujours en bord de Dronne. Ah, un village avec un château et une rivière, parfait pour une journée un peu légère. Oui parce que c’est juste le début des vacances, là. Faut se reposer, aussi.
Un village comme un autre
On part donc tranquillement en fin de matinée pour Neuvic et… Bon bah ça va aller vite. Y a pas grand chose à voir. Le village est petit. Pas vilain mais pas inoubliable. Le château se visite sous certaines conditions mais vu qu’on y arrive à la pause dej, inutile d’espérer quoi que ce soit. On se promène un peu dans le jardin botanique attenant au château. Une fois de plus, rien de particulièrement remarquable. A priori, cette partie est payante mais le guichet étant fermé et le parc totalement ouvert…
Un petit club sans prétention
Après ce tour qui ne restera pas dans les mémoires, direction le club de kayak ! Ah mais… c’est fermé ? Alors que je commence à pester sur le raté de cette journée, Victor décide de les appeler. Mais oui, c’est ouvert, venez donc ! C’est parti pour une virée en kayak. Le club qui nous accueille est modeste. Par rapport aux usines à kayak que l’on peut croiser dans le coin, j’entends. Parce que si on cause palmarès, là, c’est plus la même. Ils ont quand même des champions du monde, excusez du peu. Mais nous restons dans une association sportive. Nous sommes accueillis par des mères bénévoles et j’avoue que, même si on l’a pas fait exprès, j’étais plutôt contente de faire une petite virée avec cette structure là, apportant ma modeste participation financière au club.
Se laisser glisser sur la rivière
Bon, maintenant que j’ai présenté le club, c’est parti pour le sport. Le parcours que nous allons suivre représente très peu de difficultés. Un bac à poisson, deux bas-fonds… et un passage à pied. Lui, par contre, il nous a bien fatigués. Mais globalement, étant dans le sens du courant, l’effort à fournir est minimal. On se laisse glisser sur l’eau en pagayant à la cool, admirant la nature alentours. C’est tellement paisible. Ce n’est pas un paysage bouleversant en soi mais on se sent littéralement déconnecté. Pas de bruit. Quelques petites gouttes de pluie mais rien de gênant.
Peu de touristes sur l’eau
Je dis que c’est paisible, petit arrêt là-dessus. Si vous passez des vacances en Dordogne, ce que je recommande, vous allez croiser pas mal de clubs de kayaks. Notamment au pied de belles cités comme Brantôme mais aussi La Roque-Gageac ou St Cirq Lapopie. Pas de panique, je vous en parle très vite. J’avais fait du kayak au pied de La Roque-Gageac il y a 19 ans (oh well…) et le côté apaisant et déconnecté, tu l’oublies. Parce que y a foule sur l’eau. Des kayaks mais aussi des gabarres. A Brantôme, tu as des gens qui t’applaudissent si tu passes le barrage. Cependant, j’ai très envie de le tenter, genre week-end en amoureux au Moulin de Brantôme et virée en canoë. Avant un petit massage parce que je profite de la moindre occasion pour me faire malaxer un peu.
Passage au pied du château
En vrai, je suis contente d’avoir choisie ce club-là même si je ne l’ai pas vraiment fait exprès. D’abord la balade est sympa, y a personne et sur la fin, on passe derrière le Château de Neuvic, jolie expérience. Le passage à pied était résolument chiant, on ne va pas se mentir. Une centaine de mètre à porter un kayak d’une vingtaine de kilos à bout de corde, c’est pas ce que j’ai préféré. Un détail néanmoins puisqu’à côté de ça, on a eu droit à une bien jolie balade avec juste un autre duo de kayakiste sur l’eau.
Passion kayak en approche
Bref, alors que notre journée à Neuvic ne démarrait pas très bien, nous avons eu droit à une belle fin de journée. Et ça m’a renforcé dans ma conviction que, oui, j’ai très envie de faire du kayak un peu plus régulièrement. Même si j’ai pas encore trouvé mon Graal à Bordeaux. Bref, retour à l’hôtel, petite sieste et dînette à côté de l’hôtel. Il ne faut pas se coucher trop tard puisque le lendemain, on quitte Périgueux pour Sarlat… avec un petit crochet en chemin.