Je suis la femme plurielle

Je suis la femme plurielle

Ce blog  va tourner de plus en plus « soyons heureux avant la mort ». Oui, l’actualité est effroyable. Mais comme je ne peux pas y faire grand-chose, j’essaie de vous apporter un peu de niaiserie légèreté parce que… Que faire d’autre ? Donc aujourd’hui, j’ai décidé de jouer encore sur mon identité en me posant en femme plurielle. Parce que j’aime bien le concept. Il y a quelques temps, j’expliquais que ma carrière de rêve, c’était d’être slasheuse. Mais c’est ma vie de rêve, en fait…

La femme plurielle

Mettre en avant ses marottes

On pourrit souvent les réseaux sociaux parce qu’ils font ressortir le pire de nous. Notre superficialité, notre envie, notre culpabilité de ne pas être parfait.e. Mais si on se dépare d’un certain affect, les réseaux sociaux, ça peut être le meilleur terrain de jeu. Je peux jouer à être qui je veux. Sans entrer dans la mythomanie ! Vos réseaux sociaux peuvent être une fenêtre ouverte pour qui veut regarder. A partir de là, vous pouvez y exhiber toutes vos créations. Je m’amuse pas mal à ça. J’aime me poser en artiste Powerpoint, je ne désespère pas de lancer pour de vrai mon compte d’écrivaine. Est-ce que je suis une vraie artiste Powerpoint ? Heu… alors oui car je crée mais mes œuvres restent entre mes followers et moi, ils n’ont pas encore de réalité physique, même. Je n’ai aucune renommée là-dessus. Suis-je écrivaine ? Si on considère que j’ai deux romans autopubliés à mon actif, pourquoi pas ? Ce sont deux activités que je pratique, je ne mens pas. Sans oublier ma casquette d’influenceuse soupe. Et peut-être que dans quelques mois, je me serai toquée d’un nouveau truc et que ce sera encore une carte dans ma panoplie de femme plurielle.

Je veux juste m’amuser

Parce que je peux m’en amuser. On s’en fout que mes marottes ne soient que des marottes. Je peux me dire chanteuse une fois par an. Chanteuse amatrice, certes, mais j’ai chanté sur scène devant des vrais gens. Mes œuvres Powerpoint ont été vues par des vrais gens. Et peut-être seront-elles achetées bientôt. Mes romans ont été lus par je ne sais combien de personnes et ils poppent parfois dans quelques boîtes à livres. C’est une réalité. Je ne gagne certes pas ma vie avec ça mais finalement, c’est toujours la même question. Quelle identité je veux mettre en avant ? Ma carte professionnelle ? Non. Dans mes jeunes années, je croyais qu’avoir un intitulé de métier et un salaire faisaient de moi une vraie personne adulte, que c’était constitutif de mon identité. Aujourd’hui, ça me saoule de parler de ça. Avant je faisais de la pub sur les réseaux sociaux, maintenant, j’en fais sur Google. Et Bing… Mais sinon j’aime les fleurs, le violoncelle et j’ai envie de faire plein de DIY. Je vous jure que vous intéresserez toujours plus de monde en parlant de vos petites bricoles qu’en parlant de votre taf. Sauf si vos « petites bricoles » constituent votre taf? Comme Nelly et ses projets fantastiques.

Lazy Réveillon Powerpoint Art
Mon dernier Powerpoint Art

Au mieux, ça marche. Au pire, je me serai amusée

J’ai de la chance d’arriver à faire mes bricoles. Je n’ai jamais autant de temps que je voudrais pour ça mais j’arrive à faire des trucs. Et j’ai la chance de ne pas avoir d’enjeux. Comme déjà dit, j’ai envie de lancer ma petite boutique de trucs déco (Powerpoint Art et autres) mais il n’y a pas d’impératif. Si je ne touche rien sur mes bricoles, je ne serai pas dans la panade. C’est ce qui a rendu l’aventure Green ! particulièrement pénible, d’ailleurs. Je voulais rentrer dans mes frais, je n’y suis pas parvenue. Là, je vais le republier sur Amazon. Plus de mise de départ, ce sera juste là pour ceux qui veulent. Et mes futurs romans aussi parce que franchement, j’aime cette détente du « au mieux, ça marche. Au pire, je me serai amusée à le faire ». Je m’amuse à être la femme plurielle juste parce que j’ai passé l’âge des ambitions et de vouloir être quelqu’un. Je ne parle pas de succès, je parle d’identité sociale. J’ai envie d’être ce que les gens retiennent de moi. Rigolote, amoureuse de la nature, accro au Powerpoint (donc un peu bizarre), un brin de voix sympa, une éternelle enfant toujours accompagnée de quelques Playmos… Tout sauf mon intitulé de poste, finalement. Parce que ça, c’est vraiment trop l’ennui.

Le rêve secret ?

Cependant, dans le paragraphe précédent, j’ai dit « au mieux, ça marche. Au pire, je me serai amusée à le faire » et c’est l’enchaînement parfait pour mon article de lundi prochain. A suivre, comme ils disent dans les soaps.

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