Saintes-Maries de la mer, capitale de la Camargue
Après une bonne semaine à crapahuter à droite, à gauche, pour découvrir les beautés de la Camargue, il était urgent de se poser un peu. Oui, passé la quarantaine, les vacances exigent quelques jours de rien. Lors de la conception du Camargue Tour, j’avais envisagé plusieurs destinations plage, notamment Sète et Saintes-Maries-de-la-Mer. Le meilleur scénario restait Saintes-Maries-de-la-Mer car il nous permettait de profiter au maximum de la Camargue. Et que Sète, c’est directement accessible en train de Bordeaux donc au pire…
Mas avec piscine
Après une visite d’Arles qui nous a charmés mais un peu fatigués, direction Saintes-Maries de la Mer pour un séjour dans un Mas, une sorte de grande propriété transformée en hôtel. Tout de plein pied. Avec piscine, ce qui me semblait un peu inutile vu que la mer n’est pas loin mais nous y reviendrons. Je remarque que pas mal de mas sont transformés en hôtel, si jamais vous souhaitez séjourner là-bas.
On se sent comme dans un mignon village
Saintes-Maries-de-la-mer, c’est avant tout une station balnéaire avec son centre plutôt mignon, ses arènes parce que la Camargue, une collection de petites plages. Pas mal de petits sentiers de promenades aussi. Des tas de boutiques souvenir si vous souhaitez ramener du sel et de riz de camargue à vos proches. Il y a un côté un peu particulier à Saintes-Marie avec des rues centrales assez étroites qui s’expliquent par le fait que la cité a longtemps été enserrée dans des murailles. Et c’est vrai qu’il y a une sensation un peu “petit village” alors que ça reste une station balnéaire avec restos, boutiques souvenirs et glaciers tous les trois mètres.
Entre mer et marais
La ville s’installe à l’embouchure du Petit-Rhône donc en plus de la mer, vous avez pas mal de marais. On trouve même l’étang du Vaccarès que nous ne sommes pas allés voir pour des raisons de flemme. Mais cette présence d’eaux et de marais se ressent partout dans la ville et on peut apercevoir une cabane de gardian, le gardien de taureaux, surgir des hautes herbes. Ah oui parce que Saintes-Maries-de-la-mer, c’est la capitale de la Camargue donc on va retrouver nos basiques. D’ailleurs, le soir, on peut croiser des hérons dîner tranquillement dans un marais.
Une église remarquable
Mais évidemment, le clou du spectacle, c’est son église fortifiée. Datant des XI et XIIe siècle, elle a subi de nombreuses rénovations. Elle a été construite pour accueillir les reliques des Maries à savoir Marie de Nazareth, Marie Salomé et Marie Madeleine, soit les Trois Maries. Plus qu’une église, il s’agit d’une véritable forteresse puisque la Chapelle Haute est en fait un donjon entouré d’un chemin de ronde. Le clocher est muni de cinq cloches placées sur un fronton assez impressionnant. L’intérieur est assez remarquable, il y a également une crypte mais nous sommes restés à l’extérieur.
Ambiance glaciale sur le bord de mer
Oui car nous étions là pour nous reposer et nous avons finalement plus traîné autour de la piscine de notre mas qu’autre chose. Nous avons essayé de nous baigner dans la mer mais le vent s’était levé donc : on se faisait méchamment gommer sur la plage et l’eau était devenue super fraîche. La même expérience qu’à Palavas-les-Flots l’année passée alors qu’on s’était baignés sans difficulté au Grau-du-Roi quelques jours plus tôt. Cependant, j’ai bien aimé Saintes-Maries-de-la-mer, j’ai trouvé la ville agréable et je ne comprends pas bien sa mauvaise réputation. Est-ce le côté “capitale des gitans” ? Oui, Saintes-Maries est la capitale des gitans, c’est écrit un peu partout. Mais à part un pélerinage fin mai, j’ai pas trouvé que la ville transpirait la culture tsigane.
Une station balnéaire charmante
Bref, Saintes-Maries-de-la-mer est une station balnéaire agréable et je serai ravie d’y retourner si l’occasion se présente. Mais avant de refermer ce carnet de voyage spécial Camargue, j’ai un dernier article à écrire sur une balade touristique sur le Petit Rhône. A suivre !