Balade sur le Petit-Rhône, à la recherche des gardians

Balade sur le Petit-Rhône, à la recherche des gardians

Arrêt à Saintes-Maries-de-la-Mer. Au programme ? Rien. Du repos pour l’essentiel. Après quelques jours sur les routes à crapahuter, il est temps de poser sa serviette sur la plage, ouvrir un bon bouquin et laisser le temps s’écouler tranquillement. Enfin, ça, c’est le plan de base. Parce qu’en allant au resto le premier soir, je repère une immense pub pour un bateau qui offre une promenade sur le Petit-Rhône avec un coucou au gardians et aux taureaux. Tiens ?

Croisière sur le Petit-Rhône

Il faut dire que si nous avons adoré notre séjour en Camargue, nous avons été globalement peu chanceux sur la faune. On a vu peu de flamants roses et les taureaux ou chevaux. On les apercevait surtout de loin, en voiture. Donc nous avons ici une double tentation : celle de faire une activité peinarde et la promesse de voir des chevaux, des taureaux et des gardians, donc. Je vérifie les avis en ligne et effectivement, la promesse semble systématiquement tenue. Essentiellement parce que le gardian semble avoir un accord avec la compagnie. Let’s go.

Nous embarquons donc sur un bateau à grosse roue qualifié de typique. Je n’en ai pas vu d’autres donc je ne me prononcerai pas trop sur ce côté typique mais c’est une balade sympa. On vogue donc sur le Petit-Rhône, un des bras du delta du Rhône. On guette les aigrettes et autres hérons qui prennent tranquillement la pose sur le bord de l’eau. La météo est plus clémente que lors de notre passage dans la réserve de la Capelière. Le paysage est agréable, avec des petites plages, la forêt et…

Tiens, le bateau marque une pause à un endroit un peu dégagé. Au loin, un nuage de poussières se forme… Voici le gardian avec toute sa troupe, des taureaux et des chevaux. Alors sachez que le gardian a deux chevaux “assistants” qui l’aident à discipliner le taureau. Nous sommes donc face aux traditionnels chevaux camarguais blancs mais qui ont une robe sombre quand ils sont poulains. Ce sont des chevaux massifs et musculeux et les voir galoper est un spectacle.

On dit au revoir au gardian et on repart. Quelques minutes plus tard, on recroisera un autre troupeau mixte avec, cette fois-ci, des poulains. On voit aussi au loin un énorme troupeau de taureaux et on apprend à cette occasion que la différence entre les corridas espagnoles et les camarguaises, c’est que dans ces dernières, y a pas de mise à mort. Ni de sang puisqu’ici, le but est d’attraper des “attributs” accrochés aux cornes de l’animal. Je suis à peu près persuadée que c’est ce qui a servi d’inspiration à Intervilles. 

De retour au débarcadère, après avoir croisé le bac du Petit-Rhône, nous décidons d’aller à la plage pour un dernier bain de mer. Sauf que le vent est fort donc : ça pique sur le bord et l’eau est glacée. Heureusement que nous avons profité de la piscine du mas le matin même. C’est toujours un peu dommage de ne pas pouvoir profiter d’un dernier bain de mer mais vu qu’on habite désormais à une heure de train de la plage, ma foi, le seum est plus que relatif. 

Et c’est la fin de nos vacances en Camargue. Commentaire de Victor “je crois que ce sont l’une de nos vacances les plus réussies. On a vu de belles sites, de beaux sites. On a réussi à se reposer aussi. Le combo gagnant !

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