Une balade surprise à St Jean
J’ai cherché comment caser les Amants de St Jean dans le titre, j’ai pas trouvé. Dernier jour à Bordeaux, on a juste prévu une petite balade pour profiter des quais et faire un coucou au miroir d’eau. Spoiler : il était à sec. Comme on avait du temps, on décide de remonter de la place de la Comédie où se trouve notre hôtel à la gare.
Des berges au coeur de la ville
Alors je vous fais la petite revue touristique d’abord. On file à Quinconces car je voulais profiter du splendide monument aux Girondins même si la Fontaine était vide. Surprise ! On tombe sur une séance photo avec un cheval. Je sais pas pour qui et pour quoi mais j’en ai profité. On remonte un peu pour aller au Miroir d’eau qui est à sec lui aussi. Du coup, on quitte les quais qu’on avait bien fréquenté durant notre séjour et on s’enfonce un peu plus dans la ville au niveau de la place de la Bourse.
Des enseignes incroyables
Alors y a un mystère pour moi : pourquoi les Bordelais ont autant d’enseignes extravagantes ? Bon, j’adore et mon appareil photo aussi mais je pense qu’il y a une histoire là-dessous que je ne situe pas. On poursuit notre périple au hasard des rues, on traverse le quartier du Mirail qui n’a rien à voir avec celui de Toulouse. Oui, ça nous fait rire, il nous en faut peu, hé !
Une rue charmante
Et puis une surprise. Un inattendu. Soudain, une rue semi-piétonne où il fait bon de flâner, avec de la verdure, une rue qui est reprise en main par ses habitants avec du street art à foison. Gros coup de foudre pour la rue Kleber. A cheval entre le quartier Capucin et St Jean. Alors c’est marrant parce que pour moi, St Jean, c’est un quartier de gare et que les quartiers de gare, c’est pas fou. D’ailleurs, la rue Kleber a un goût d’oasis au milieu d’un quartier un peu terne. La question est posée : est-ce une exception ou les prémices du renouveau du quartier ? En tout cas, malgré le mec chelou qui a voulu me vendre un appareil photo à 10 balles (à qui tu l’as volé), on aurait trouvé un panneau “à vendre, on aurait signé direct.
Mais un quartier St Jean un peu glauque
Bref, nous voici à la gare et oui, là, c’est nullos. Pas mal de vieux immeubles décrépis, de boîtes à strip fermé, ça a un goût de cliché. Je sais pas pourquoi les abords de gare sont toujours si glauques et à moitié abandonnés… Mais après été enchantés toute la matinée, c’est officiel : les abords de la gare, ce sera non !
On reprendra nos visites… quand on pourra
Et nous voici de retour sur Paris. Je suis confiante, on va vite revenir et on va visiter plein de quartiers, tout ça. Sauf que… le confinement 3 m’a un peu coupé les ailes. Du coup, j’attaque sur un nouveau plan : trouver un taf directement là-bas.