Aigues-Mortes, la star de la Camargue

Aigues-Mortes, la star de la Camargue

Quand j’ai commencé à préparer notre périple en Camargue, j’ai judicieusement tapé dans Google “Que faire en Camargue ?”. Je suis une experte du marketing digital, que voulez-vous. Parmi les réponses revient un nom qui m’est familier : Aigues-Mortes. Ah oui, j’ai un vague souvenir de quand j’y étais allée en voyage de classe, je me souviens que c’était bien joli. Et c’est à quelques minutes du Grau-du-Roi. Parfait.

Aigues-mortes vu de la route

Aigues-Mortes, c’est quoi ? Un village pittoresque ceint par de hauts remparts bordé par des salins à l’eau rose. Dit comme ça, ça fait très carte postale et… oui, il y a de ça. Visiter Aigues-Mortes, c’est une expérience qui peut fortement varier selon vos envies. Un tour en petit train, une virée shopping pour ramener des souvenirs, se perdre un peu dans les petites rues. Vous pouvez même grimper sur les remparts pour 10 euros. Car oui, Aigues-Mortes a un coté touristique façon Dubrovnik… en beaucoup plus petit.

Les remparts d'Aigues-Mortes

Quand on entre dans l’enceinte de Aigues-Mortes, on est directement plongé dans cette ambiance touristique avec quelques cafés. On longe la rue principale gavée de boutiques pour acheter du sel, du riz et les milliers de babioles à ramener chez vous. On arrive rapidement sur une petite place mignonne mais, à nouveau, blindée de cafés. 

Place centrale Aigues-mortes

Evidemment, comme à chaque fois, il suffit de faire un pas de coté pour retrouver un peu de tranquillité. Les petites rues sont jolies, quelques boutiques et ateliers d’artistes dont un magasin dédié aux santons de provence. Autant il y a du monde dans les axes touristiques, soit la rue qui va de l’entrée à la place, autant on est littéralement tous seuls dans ces petites rues. On longe un peu les remparts mais le village perd vite son atout charme avec ses voitures garées le long des murs.

Le truc, quand on visite ce type de village, c’est l’énergie qu’il te reste. Aigues-Mortes, ça m’évoque Dubrovnik, comme déjà dit, ou Villefranche-de-Conflent, Collonges-la-rouge, Sarlat ou Uzès dans le même coin. Ou encore Arles dont je vais bientôt vous parler. Des endroits que j’ai aimés, des endroits où je retournerais demain si j’en avais l’opportunité. Et pourtant, Aigues-Mortes, la magie n’a pas opéré.

Dans les rues d'Aigues-Mortes

Dans mon cas, j’ai été victime du syndrome classique du “c’était mieux dans mes souvenirs”. Sans doute parce que j’y étais allée au printemps, un jour où il n’y avait personne. Un peu comme le Pont du Gard. Un jour où j’avais pu me promener sur la jolie place qui avait autre chose à proposer que des bières et des cocas. Mais Victor aussi, n’a pas trop apprécié. Un peu à cause du monde, beaucoup à cause de la fatigue. 

Aigues-Mortes, sens interdit

On décide donc, après une pause réhydratation, d’aller faire un tour aux salins mais le lieu est fermé. Damned, il faudra revenir. On va faire deux ou trois photos le long de la route parce que je suis têtue, une rapide baignade au Grau-du-Roi et retour à Arles. Une soirée un peu molle. Tout dans la fatigue de la fin de journée. Sans doute Aigues-Mortes méritera une nouvelle chance… mais plus tôt dans la saison.  En tout cas, on avait bien fait de profiter du soleil pour se baigner car le lendemain, ça allait être une autre salade…

Les salins d'Aigues-mortes

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