Nîmes, une ville de fontaines

On part direct sur un coup de coeur. Elles s’annoncent bien ces vacances en Camargue. En vérité, on a visité Nîmes en trois sessions : le premier soir après le dîner, le lendemain matin avant de récupérer la voiture et le dernier matin sur Nîmes avant de tracer vers le Pont de Nîmes. J’ai déjà dit beaucoup Nîmes alors que j’ai même pas commencé à raconter. Mais c’est parti : pourquoi j’ai bien aimé Nîmes ? Parce que les vieilles pierres et l’eau.

Un souvenir de maison carrée

J’avais un vague souvenir de mon court passage à Nîmes lors d’un voyage de classe. En gros, j’ai vraiment l’impression qu’on nous a jeté devant la maison carrée autour de laquelle on a tourné, merci, bisous. Ca me paraissait pas mal, la maison carrée, dans mon souvenir. Et ça tombe bien car c’est justement là où nous avons notre hôtel, vraiment en face. Notre premier contact avec Nîmes, ce sera donc le trajet de la gare à l’hôtel. Déjà, premier point, la gare est fort remarquable, on dirait que le train entre au premier étage d’un bel immeuble. Il y a des arches et une salle d’attente follement cosy. En sortant, on découvre une promenade bordée de rigoles d’eau, avec des militant NFP qui distribuent des tracts, élections législatives obligent. Ah, de suite, on se sent bien. On passe devant une belle fontaine, les fameuses arènes, les petites rues. Au bout, la fameuse maison carrée. Qui n’est certes pas carrée mais qui claque quand même.

 

Première balade nocturne

Après une pause à l’hôtel, on part dîner. Miam, ce fut bon (le Questel, je recommande). Comme il est encore tôt et que nous avons peu marché pour cause de 5h dans un train, on décide de partir un peu au hasard, suivant les boulevards. Re coucou la maison carrée, quelques petits points d’intérêts comme la porte Auguste, le musée d’histoire naturelle et son dinosaure ou encore l’église St Baudile. On retombe sur les allées qui mènent à la gare, on furète un peu autour des arènes et on remonte des petites rues. Grâce à la maison carrée que tu ne peux pas louper, on retrouve facilement notre hôtel. J’aime l’ambiance de Nîmes. Déjà parce que ce n’est pas une ville musée. Alors que l’on va se coucher, je vois pas mal de jeunes zoner assis sur les marches de la maison carrée et ça me plaît. Les monuments antiques font partie de la ville, les habitants peuvent en profiter.

  

Des surprises au détour d’une rue

Le lendemain, avant de récupérer la voiture, on décide d’aller la famosa maison carrée vu que c’est juste à côté. Il faut savoir qu’il existe un billet pour faire trois monuments, à savoir la maison carrée, donc, les arènes et la tour Magne. On prend. Alors, la maison carrée, il n’y a rien de plus à l’extérieur. Enfin, si, il y a des panneaux racontant un peu l’histoire de Nîmes à son apogée romaine, il y a une maquette de l’ensemble du forum dont faisait partie la maison carrée qui était un temple. Toujours intéressant si vous avez de la curiosité sur le sujet. Petite déambulation en ville, on croise une place avec une statue étrange, un musée avec de super affiches devant. Ce qui me plaît dans cette ville, c’est le côté tortueux de son centre-ville qui peut révéler une belle place ou une curiosité au prochain carrefour.

Un parc riche en vestiges

C’est déjà le dernier jour à Nîmes avant de décoller pour Arles en passant par le famoso Pont de Nîmes. Il nous reste les arènes et la tour Magne à découvrir et nous démarrons par cette dernière puisqu’elle se situe au coeur d’un parc en étage que j’ai très envie de découvrir. On longe le minuscule canal de la fontaine, à l’ombre des platanes. Une ombre bienvenue car il va faire bien chaud. On arrive aux jardins de La Fontaine ainsi nommé pour la colossale fontaine en son centre. Non, rien à voir avec le poète. Une succession de bassins qui me fait penser que ce serait sympa de faire un peu de kayak par là. Les jardins de la Fontaine offrent deux points d’intérêt : les restes d’un temple de Diane qui valent le détour et la fameuse Tour Magne. Avec des panneaux qui racontent l’histoire de la Tour. Pour les courageux, un escalier de 140 marches vous permettra d’avoir une vue magnifique sur la ville. Par contre, si vous avez le vertige, je conseille peu. Même moi qui n’y suis pas sujette, j’ai été un peu fébrile sur la redescente… surtout si vous croisez quelqu’un en sens inverse.

Les incontournables arènes

Evidemment, on ne pouvait pas repartir sans faire un tour aux fameuses arènes. Alors pour le côté “plongée dans le monde antique”, on repassera puisqu’une énorme scène est dressée en son coeur. On aurait bien aimé assister à un des concerts qui avait lieu lors de notre séjour mais curieusement, y avait plus de place. L’improvisation, ça ne marche pas toujours. Reste qu’on se balade un peu moment, de gradins en panneaux. Il y avait possibilité d’écouter un audioguide téléchargeable sur le téléphone mais vu que mon cher et tendre n’avait pas d’écouteurs et que je pouvais difficilement lui passer une de mes prothèses auditives pour qu’il écoute, on a vite laissé tomber.

Un déjeuner dans un resto à côté des arènes vraiment très sympa (l’Arena café, avec une serveuse adorable) et c’est l’heure de partir. Next step : le pont de Nîmes. On en parle dans un prochain article.