Sept semaines de liberté

Sept semaines de liberté

Cette année 2020 est vraiment très surprenante. En janvier, j’avais un projet : convaincre ma boîte de m’envoyer à Toulouse. Et puis de fêter mes 40 ans à New York, chiller sur une plage étoilée au Japon. Tout ça n’a jamais eu lieu. Début juillet, je décide donc qu’il est temps de me barrer de cette boîte. Mardi soir, un entretien se termine sur une promesse d’embauche, reçue au petit matin mercredi. Je démissionne dans la foulée. Je suis dispensée de préavis. Voilà, je suis pas sûre de tout réaliser mais j’ai sept semaines de liberté devant moi. Et maintenant, on en fait quoi ?

Sept semaines sans stress

Une pile de projets

Alors vous me connaissez, je vais encore fourmiller de projets. Ecrire pour l’essentiel mais aussi ma cabane playmo, mes perles miyuki (je galère), mes perles hama, des photos playmos. Je vais en profiter pour faire quelques articles de balade dans Paris comme là, semaine dernière, j’ai fait une petite promenade des deux canaux, j’ai fait quelques photos sympa. Semaine pro, je pense à Opéra – Louvre – Tuileries – Quais – Notre Dame, etc. Et puis lancer mon blog pro, mon blog voyage et enregistrer un épisode ou deux de la version audio de Technopolis. Et puis j’irai marcher et à la piscine. Voilà. Ah et trier mes fringues aussi. Et partir en vacances, on file à Toulouse quelques jours et on verra fin août- début septembre.

Zéro charge mentale

Cependant, c’est intéressant. C’est quelque chose d’incroyablement inédit. C’est la première fois de ma vie que je me retrouve avec tant de temps puisque je ne serai pas :

  • en télétravail
  • en recherche d’emploi
  • en réparation de genou cassé.

Autrement dit, j’ai sept semaines de liberté sans charge mentale. Nonobstant quelques visites médicales, j’ai eu quarante ans, vous savez ce que ça veut dire… 

Une balade au canal st Martin

Quand y a plus d’excuses

Et c’est un superbe terrain d’observation. Là, j’aurai zéro excuses. Si je procrastine, ce ne sera pas à cause de ma N+2 totalement… inattendue, dirons-nous, du rythme incompréhensible de chômage partiel… Non, tout ça, j’ai pas. Je n’ai que mes envies, ma liberté. En plus, avec mon cher et tendre, vu la canicule qui s’annonce, on a décidé de se lever très tôt pour aller se promener dès potron-minet, quand on peut encore respirer, quitte à faire la sieste. 

Mais pas de pression !

Je vais apprendre des trucs sur moi, je vous le dis. Qu’est-ce que je fais quand j’ai quasi zéro obligations (je ne vis pas seule non plus). Qu’est-ce que j’ai envie de faire ? Ecrire des romans ou un blog ? Relire et corriger une vieille prose ? Dormir ? Marcher et aller faire des photos. J’ai l’univers des possibles devant moi. Et il va falloir se caler une règle, une seule. Pour une fois que j’ai pas de pression… essayons de ne pas la mettre inutilement !

6 Replies to “Sept semaines de liberté”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *