Retour à Toulouse
J’ai un grand projet de vie, à savoir retourner dans ma région natale. Je fêterai en mars prochain mes 15 ans parisiens, j’espère ne pas souffler mes 16 bougies de parisienne. Mais je ne suis pas seule, je partage ma vie avec un garçon fabuleux… mais parisien de naissance. S’il est prêt à me suivre partout, j’avais envie que ce projet soit le nôtre donc… retour à Toulouse pour le faire découvrir à Victor.
En réalité, je n’ai vécu à Toulouse que 7 ans. 6 ans et demi si l’on veut être rigoureux. Mais voilà, j’ai été deux fois moins Toulousaine que Parisienne et pourtant. J’ai les poils à chaque fois que j’entends Toulouse de Claude Nougaro, mon coeur bat un tout petit peu plus fort quand j’entends le nom de la ville rose. C’est chez moi. J’ai conscience que j’aime aussi cette ville car j’y ai vécu mes meilleures années, celle des études et de l’insouciance. La dernière fois que j’avais mis les pieds à Toulouse, c’était avec Anaïs, 6 ans plus tôt. L’été juste avant de rencontrer Victor, tiens… Déjà à l’époque, j’avais découvert la ville sous un nouveau jour, plus piétonne, avec deux lignes de métro et des trams. Mmm.
Retour à Toulouse en amoureux
Bref, Toulouse, édition 2019, c’est parti. Bon, ça part mal, déjà, on arrive sous le déluge, littéralement. La gare Matabiau est envahie d’une étrange bruine, une cascade s’est formée dans les escaliers du quai à côté du nôtre… Ok alors on a 15 mn à pied entre la gare et notre hôtel. On va prendre le métro. J’avais oublié que le métro toulousain était si petit (et mignon) avec la voix automatique qui a l’accent. Bon par contre, on va pas se mentir : en terme de transports en commun, les Toulousains sont aussi moisis dans leur comportement que les Parisiens. Yeeeeeah.
Bon, je vais essayer de vous la faire courte car ayant marché 18 km le premier jour et un peu plus d’une dizaine le second, vous imaginez bien qu’on en a vu des choses. On a fait le classique : Wilson, Place St Georges, Place Dupuy et sa Halle au Grain, le jardin du Grand Rond, le jardin des plantes, les carmes, Esquirol, le Capitole. Petit arrêt pour siroter un verre, un délicieux pousse-rapière dont j’ai renversé la moitié (je rêve d’en trouver un jour à Paris). Il fait gris mais lourd, ça déshydrate.
En avant, marche, marche !
Et c’est reparti ! Petit passage à Bédéciné, ma librairie toulousaine de référence où j’achetais mes mangas. Et on en enchaîne : rue du Taur, la fac de droit/science po, la place St Pierre, quai de la Daurade. Re arrêt hydratation au café des artistes. Et on repart pour St Cyprien ! Un rapide tour de mon ancien quartier puis petite escapade à Toulouse plage (la prairie des filtres). Bon, à ce moment-là de l’histoire, on a rien avalé depuis le gargantuesque petit dej du matin et on frôle les 17 ou 18h, je commence à me sentir un peu faible. Alors on repart ! On traverse le pont St Michel (vu que le tram ne se pressait pas, inutile de tenter de le prendre) et on échoue dans une boulangerie peu joyeuse vers le Palais de Justice. Et on repart ! A l’hôtel pour se reposer, je fais une divine sieste puis on ira manger rapidement le soir (pas à l’Entrecôte parce que y a toujours la queue, les Toulousains savent) avant de s’effondrer.
Un petit tour sur la Garonne
Le lendemain, il fait moche, on a les sacs donc on va faire simple : tour en bateau mouche. Bon, très franchement, évitez-vous ça. Même si le monsieur qui commente était fort sympathique, faire un aller-retour sur le canal de Brienne puis passer sous le Pont Neuf pour revenir, c’est un peu court… On court ensuite au Capitole pour se prendre un chocolat chaud car il pleut (j’ai jamais autant consommé sur cette place que ce week-end). Et là, je vais amener Victor dans un endroit que je n’avais jamais visité : le jardin japonais vers Compans Caffarelli. Très chou. On remonte tranquillement à pied à la gare et fin.
Bon, j’ai raconté en 4e vitesse et un constat : je n’ai pas été émue de revenir car j’ai pas l’impression d’être partie. Alors Toulouse a ENORMEMENT changé en 15 ans, vive la piétonisation d’ailleurs, mais j’ai vite retrouvé mes repères, je sais me diriger dans la ville, chaque lieu m’évoque des souvenirs… J’arrête pas de lire partout que Toulouse est devenu craignos, je n’ai rien ressenti de tel. Alors du coup, plus que jamais… j’ai hâte de m’y réinstaller.
13 Replies to “Retour à Toulouse”
De mémoire, chez JP (« Au métro », à l’angle de la rue de Vaugirard et du bd Pasteur) on servait des pousse. Bon ça fait presque quinze ans que j’y suis pas allé, mais les rares fois où je fasse devant c’est toujours JP qui est à l’intérieur.
Ouhla, va falloir que j’aille enquêter sur place ! 😀