Organisation et changement : deux leçons du confinement
Hé, on va bientôt fêter le mésiversaire du déconfinement ! Bon, j’avoue m’en rendre moyen compte vu que je télétravaille toujours et que je suis pas allée boire un coup en terrasse. Mais mes balades sont plus longues. Cependant, maintenant que le plus dur est derrière nous, à priori, il est temps de se poser tranquillement sur ces quasi trois mois hors du temps pour voir ce que ça nous a appris. Pour moi, clairement, je retiens deux choses : la facilité de prendre de nouvelles habitudes et mon impossible rêve d’organisation. Enfin, à peu près.
Une démonstration de résilience
Commençons par la leçon positive : la vitesse à laquelle on s’adapte. L’être humain a un formidable pouvoir de résilience. C’est pas une révélation mais je trouve toujours intéressant de le rappeler. Ainsi, il a fallu prendre une nouvelle routine, de nouvelles habitudes de vie. J’ai commencé par une routine sportive de haut niveau à base de marche, escaliers, marche, stepper, zumba, étirements. Bon, là, j’ai lâché pour de mauvaises raisons mais je m’étais mis dans une nouvelle routine assez vite. Je ne peux plus me promener ? Ok, on va faire le tour du jardin pour compenser. Je suis H24 avec mon amoureux qui aime déjeuner ? Ok, je diminue mon petit dej pour laisser de la place au lunch avec lui…
La routine se monte et se démonte
Toute ma vie, j’ai couru après la success routine. MA success routine. Celle qui me permettrait de gagner de l’argent dans le salariat (flemme de l’entrepreunariat, j’en parlerai peut-être un jour), d’écrire, de faire des vidéos, du DIY… Du sport, aussi. Je fourmille tellement, tout le temps. Mais en constatant avec quelle facilité on peut adopter une nouvelle routine, je ne vois désormais plus de raisons de paniquer de pas y arriver. Je veux dire, je peux tester. Encore et encore. Les habitudes se prennent et se perdent sans vraiment y penser. Et puisque je suis en télétravail jusqu’en septembre, je vais pouvoir prendre un peu de temps pour tester deux ou trois trucs sans craindre que tout s’arrête le lendemain.
La motivation et le temps ne font pas tout
Malgré tout, j’ai constaté que malgré ma motivation et le temps dont je disposais tout à coup (2h de transports en moins mais une heure de sommeil en plus, du coup), je n’ai jamais réussi à réaliser mon grand projet de… avoir une semaine d’articles de blog en avance. Bon, ok, je publie dix articles par semaine et, à partir de cette semaine, 100% de l’inédit. Oui, même sur Dystopie, j’ai tout republié. Et j’ai envie de faire un blog voyage “vitrine” pour mon CV, ça me gratte pas mal de lancer un blog “amour”. C’est pas le sujet du jour. Mais voilà, je n’arrive pas à avoir le frigo plein d’articles prêts à être publiés. D’abord parce qu’une addiction en remplaçant une autre, j’ai troqué Mario Kart Tour par mon appli puzzle et, le soir, j’ai toujours la flemme de tout. Un jour, j’apprendrai à filer au lit à 22h vu que le soir, je glande…
Je fais déjà tant de choses
Car le confinement, c’est aussi ça, la leçon. Certes, je n’ai été au max qu’au chômage partiel et en congés et mon bilan n’est pas anodin : j’ai fait pas mal de perles hama et créé mon premier modèle, j’ai lancé mon compte insta Playmobil (déjà 18 publications et 169 abonnés, rejoignez le mouvement !), j’ai fini Augura, j’ai envoyé le roman de Maja à quelques éditeurs. J’ai réussi deux certifs, aussi. Et j’ai de fols projets pour cet été comme construire une cabane playmo en carton (pirouette cacahuète), réaliser un clito en hama, essayer la version audio de Technopolis V1. Peut-être retaper un vieux roman écrit quand j’étais jeune et que je n’assumerai peut-être jamais. Car hashtag niais. Niaiiiiiiiis.
Mais peut-être que je n’y arriverai toujours pas. L’essentiel est de ne pas se flageller car pour le coup, le problème n’était peut-être pas le temps… juste l’impossibilité.
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