Mon doux rêve : être du matin

Mon doux rêve : être du matin

Hello ! J’avais prévu un autre article aujourd’hui mais là, je rebondis sur l’actualité, ohoh ! Enfin “actualités”, j’exagère un peu. On va parler canicule, rythme de vie et ce rêve de devenir celle que je ne suis pas : la meuf fraîche le matin. Fraîche, c’est le mot oui. Mais suis-je condamnée à ne pas être du matin car ce n’est pas dans ma nature ? Je doute.

Etre du matin et profiter du lever du soleil
(c) Sage Friedman

J’aimais vivre la nuit

Il paraît que si l’on chasse le naturel, il revient au galop. Longtemps, j’ai été une fille de la nuit. Non, pas dans le sens teufeuse qui rentre avec le premier métro du matin. C’est arrivé mais ça n’a jamais été une habitude. Mais dans mes années chômage, j’adorais vivre la nuit. Pourquoi ? Mais parce que j’avais la paix. Je pouvais écrire sans être sollicitée sur mes what mille messageries. Je n’étais pas en attente d’un mail ou d’un message. Et puis quel délice d’écrire de nuit, la fenêtre ouverte, avec le silence pour témoin… J’avais un peu la sensation de veiller sur la ville. Alors que bon, il se serait passé un drame dans ma rue, j’aurais juste appelé la police et crié que je venais de le faire pour espérer sauver la personne. Super vigilante, quoi. 

Et puis j’ai trouvé du travail

Et puis, j’ai trouvé du travail. Depuis treize ans, je suis salariée, à quelques interruptions près. Là, par exemple, je pourrais reprendre ma vie de nuit sauf que… je vis en couple et mon adoré n’est pas à chômage donc il serait pas ravi ravi que je débarque au lit à 5 ou 6h alors que lui va se lever peu de temps après. Oui parce que même si j’essaie de pas le réveiller, il a le sommeil léger. Et son chat crie si on s’agite la nuit (déjà que quand on s’agite pas…).

Un chat mignon
Elle dort le jour pour crier la nuit

Etre du matin : la solution ?

Ca fait donc treize ans que je cherche mon équilibre entre travail et vie privée. Enfin je cherche comment j’arrive à continuer à écrire quand mon cerveau est en surchauffe à cause d’un burn-out… ou bore-out parce que franchement, niveau charge mentale, c’est pas terrible non plus. Et force est de constater que la meilleure façon que j’avais trouvé d’allier sport quotidien, écriture et travail, c’est… le miracle morning. Etre du matin. Ca avait marché mais j’avais lâché. Pourquoi ? Parce que je vis en couple et mon mec, il adhérait pas. Il était donc compliqué de gérer nos différences de rythme. Je me levais une heure plus tôt mais on se couchait à la même heure donc à un moment… Je pense que c’est une connerie de sacrifier son sommeil quoi qu’il en soit, j’aime dormir. Et puis pardon mais y a des jours où quitter le corps chaud de sa moitié alors qu’on pourrait rester à paresser…

Recette pour être en forme le matin

Mais je veux être du matin. J’en parle de plus en plus à mon mec. Le deal est simple : on se couche tôt, on se lève tôt. Franchement, le soir, neuf fois sur dix, je ne fais rien car je suis cramée. Des soirées entières à jouer à Candy Crush, regarder des gens manger de la craie sur Instagram et à me flageller car je suis une sale procrastinatrice. Alors qu’en vérité, je suis juste fatiguée parce que je me suis mangée deux heures de transport, que j’ai barboté dans un open space bruyant toute la journée… Donc mathématiquement : le soir je suis claquée donc si je veux faire des choses, c’est le matin. Donc en pure logique : pour être en forme le matin, faut se coucher tôt le soir. 

Une histoire d’habitudes

Est-ce donc si simple , Est-ce possible ? Alors oui. Regardez cette histoire de confinement, à quelle vitesse on a perdu une routine pour en mettre une en place aussi sec. Au point que j’ai du mal à envisager un retour “à la normale” avec un déplacement quatre jour par semaine pour aller bosser dans un bureau. Oui quatre parce que j’avais un jour de télétravail dans mon ancien taf et je sais qu’il y en aura un dans le nouveau. Même si je me demande s’il sera encore question de revenir temps plein au boulot mais je divague. Alors oui, filer au lit au crépuscule de l’automne, ça va faire bizarre mais j’en parle à mon adoré, je lui en parle de plus en plus souvent. Ce matin, alors qu’on marchait dans le jardin parce qu’il ne faisait pas encore 37°, on se disait que marcher au petit matin, c’est quand même délicieux.

Etre du matin, un truc de vieux ?

En vrai, être du matin, ça sonne comme être vieux pour moi. Se coucher avec les poules, renoncer aux soirées parce qu’on a envie d’aller se coucher. Ceci étant, je faisais déjà pas beaucoup de soirées ces derniers temps, j’ai pas envie de voir du monde. J’ai trop le goût des petits comités et la flemme de faire semblant de comprendre ce qu’on me dit. J’ai pas une audition géniale alors dans le brouhaha des soirées, si on me parle pas direct dans l’oreille, je comprends rien. Et c’est pas très geste barrière de parler à l’oreille. Peut-être que 40 ans, c’est aussi l’âge d’assumer que j’aime plus sortir, que je suis casanière et plus si jeune. Et puis, en vacances plongée, j’adore me lever à 6h pour m’effondrer à 21-22h. Un de mes meilleurs souvenirs de vacances ? Etre seule sur une plage des Philippines à 6h du mat pour admirer le lever de soleil.

Lever de soleil aux Philippines

Prochain challenge… ?

Alors bon, plus j’y pense et plus je me dis “ok, prochain challenge”. Un octobre lever tôt ? Oui, parce qu’en septembre, y a des vacances et un nouveau taf, on va attendre une ère plus calme.

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