No more lunch

No more lunch

Alors qu’on en est à la moitié de la troisième semaine de confinement, j’ai envie de vous parler de ma vie d’avant. Celle où j’allais au travail quatre jours sur cinq. Oui, je faisais déjà un jour de télétravail. Bref, dernièrement, j’avais commencé à trouver mon rythme de vie assez parfait qui reposait sur un pilier essentiel : je ne mangeais plus le midi. No lunch for me !

No lunch le midi

Le repas que j’aime le moins

Je vous avais parlé de mon échec du jeûne intermittent. Je m’étais dit alors de laisser tomber le petit dej, comme le disaient les puristes. Ouais sauf que… le petit dej, c”est un moment de partage avec Victor. J’ai pas envie de le sacrifier. Même si on se parle pas forcément, on est là, tous les deux, ensemble. J’ai pas envie de supprimer ça. Le jeûne intermittent le soir a aussi planté parce que j’avais pas envie de pas en profiter avec mon mec. Alors attends, y a trois repas par jour dont deux avec la seule personne avec qui je suis toujours ravie de passer mon repas. 3-2… Bon, oui, reste le lunch.

La pression du lunch

Et à y penser, c’était l’évidence. Alors les jeûneurs intermittents vous diront que le midi, ça compte pas vu que j’ai pas 16h de jeun entre la fin de mon petit dej et l’heure de mon dîner mais je m’en fiiiiche. En réalité, je vivais de plus en plus mal la pression du dej. Quoi, quelle pression ? Regardez un peu :

  • Midi pile, la troupe s’anime. Alors à midi, je n’ai pas faim. Je n’ai jamais eu faim à midi même quand je petit-déjeunais pas. Ce doit être mes origines occitanes mais moi, mon rythme, c’est l’espagnol. Plus tard je déjeune le midi, plus heureuse je suis. 
  • “Tu veux manger quoi ?”. Il y a un truc que j’ai du mal à gérer : concevoir de manger quand j’ai pas faim. Donc quand les groupes se dispatchent pour savoir qui mange où et qu’on te demande ce que tu veux manger, tu fais la revue de ce qu’il y a autour du quartier et la conclusion est sans appel : tu n’as envie de rien mais va falloir quand même choisir. Méééé. Et en vrai, les trois-quart du temps, j’ai envie de makis, je sais pas pourquoi…
  • Le déjeuner n’est jamais satisfaisant. Je sais pas pourquoi. Mais en gros, c’est un dej souvent trop riche et trop vite gobé. Tu avales la dernière bouchée de muffin myrtilles et tu te retrouves un peu frustré·e. Quoi ? Déjà ? Tristesse…
  • L’équilibre impossible du lunch. Des décennies que je me casse la tête dessus. Il y a la cantine, la façon la plus simple de manger équilibrée mais… je sais pas comment ça se fait mais les légumes sont toujours si insipides et toujours tièdes… Et point crucial : il fait toujours super froid. Vous allez me dire que c’est pas dramatique en soi mais quand je rentre dans l’atmosphère glacée de la cantine, au revoir les envies de crudités et de légumes tièdes, bonjour l’envie de féculents brûlants qui vont mettre du chaud dans mon ventre. Ca et la belle vitrine de pâtisseries, ça devient tendu. Quant à la vente à emporter autour, les boulangeries et compagnie, c’est des repas gras, bourrés d’IG hauts et de sucre. Trop vite ingéré, provoque le terrible assoupissement de 14h et le petit creux de 16h.
  • Les conversations. Le dej entre collègues, surtout sur de grandes tablées, c’est du pile ou face. Parfois, tu vas être du côté des gens drôles et intéressants. Et des fois, tu vas tomber du côté du collègue qui slurpe sa propre salive et monopolise la conversation parce qu’il est important que tu saches qu’il sait tout sur tout. Alors que bon, toi, le championnat de France de foot 87, ça t’a jamais passionnée… Je caricature à peine. 

Mini vacances quotidiennes

Bref, déjà que les journées ne sont pas folles depuis le lancement officiel de la gangue, le déjeuner n’était pas la respiration que j’en attendais. J’en espérais. Alors j’ai posé les hypothèses et la conclusion était sans appel : le lunch devenait un véritable calvaire pour moi. Alors que si, à la place, j’allais marcher en écoutant de la chouette musique, c’était comme si je rechargeais toutes les batteries. Des vacances au quotidien. 

La Seine déborde

Mais qui du goûter ?

Et en vrai, c’est que du bonus : outre le repos mental, je n’ai plus le coup de barre de 14h ! Alors me reste encore à régler le petit creux de 17h, j’avais commencé à tester un truc mais… confinement. Mais je parlerai de mon goûter de pas luncheuse semaine pro. Bisous, prenez soin de vous ! 

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