Le miracle morning… à ma sauce
C’est la même routine tous les matins de la semaine. A 6h du matin, nos portables se mettent à vibrer tandis que le simulateur d’aube illumine peu à peu la chambre. Entre 6h15 et 6h30, l’un de nous se lève et va embaumer l’appart d’une douce odeur de café filtre. Le but : être au petit déj entre 7h15 et 7h30 pour kiffer nos trois-quart d’heures rien qu’à nous. C’est ça mon miracle morning.
J’ai découvert le principe du miracle morning il y a deux ans alors que je me désespérais de ne pas avoir le temps (un leitmotiv récurrent chez moi), ma douce Amy m’avait filé le livre et j’avais eu comme une révélation. MAIS OUI, c’est ça qu’il me faut. Alors pendant un mois ou deux, je me suis appliquée. Me lever à 6h (6h, pas 5h, faut pas exagérer non plus), faire un peu de sport, recopier mon roman de Maja en écoutant des vidéos de bruits de pluie avec mon diffuseur d’huiles essentielles crachant un mélange “motivation”, c’était la vie que j’avais choisie. Et c’était pas trop mal : de faire mes vingt-cinq minutes de danse sur les programmes de C8, ça me mettait de bonne humeur. A 7h15, après lancé le café, j’allais me pelotonner contre le corps brûlant de mon adoré pendant qu’il émergeait doucement du sommeil.
Le miracle morning : premier échec
Et puis j’ai failli. Je ne sais plus pourquoi. Je ne suis pas trop du matin, à dire vrai, je suppose que la flemme a gagné. Mais cette année, il y a un petit changement de donne. Déjà, Victor a changé de boulot et a désormais une heure de trajet pour aller bosser. Moi aussi j’ai changé de taf mais je suis toujours à une heure de trajet (j’en suis à 4 postes d’affilée dans la même ville de banlieue, je ne m’en sortirai jamais). Mais surtout il donne parfois des cours un peu tôt un peu loin donc on s’est dit que c’était l’occasion de prendre un bon rythme… enfin, “on”, moi surtout.
Alors du coup, le matin, j’ai du temps. En profité-je pour réaliser mes SAVERS ? Mais si les SAVERS préconisés par Hal Elrod pour bien relativiser son miracle morning. J’ai la flemme de détailler mais en gros, si vous suivez le miracle morning à la lettre, c’est tellement chronométré que ça en est limite stressant et j’ai pas envie d’être stressée dès potron-minet.
Se lever tôt pour prendre le temps
En fait, mon miracle morning consiste à prendre le temps. Siroter mon café filtre en écrivant mon journal intime (quand j’ai des trucs à dire) et en corrigeant le roman de Maja. Oui, je m’y suis enfin mise, hein… Bref, je traîne parce que je le peux et c’est le luxe d’avoir cette sensation d’avoir le temps, surtout le matin.
Alors oui, idéalement, je devrais faire un peu de sport et tout mais… ben je fais ce que je veux. Maintenant, faut que j’arrive encore à voler quelques minutes à droite à gauche pour arriver à écrire. Je vais y arriver (même si en ce moment, entre le boulot et mes rhumes à répétition, je suis pas aidée). En vérité, vous savez ce qui est le plus dur dans le miracle morning ? C’est pas de se lever à 6h… c’est de se coucher avant 23h.
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