L’alimentation intuitive : la clé de la libération ?

L’alimentation intuitive : la clé de la libération ?

Et voilà, on arrive à un article que je vais aborder sous le prisme de “je me suis pas plus renseignée que ça mais j’ai envie de lui parler”. J’avais lu le bouquin de Zermati y a quatre ou cinq ans donc mes souvenirs sont flous même si deux ou trois points m’avaient marquée. Mais j’ai envie de vivre mon expérience d’alimentation intuitive. A savoir trouver ce qui me fait du bien et me sortir de toutes les restrictions.

Alimentation intuitive : manger sans contraintes
(c) Yarden

Le reflet de toutes nos injonctions

En vérité, cette histoire d’alimentation intuitive me passionne pas mal car par le prisme de l’alimentation, j’aborde pas mal de sujets bien-être, finalement. Tout ce qui est restriction ou injonctions contradictoires, culpabilisation, on le retrouve particulièrement dans l’alimentation mais ça touche tous les domaines de la vie. Sauf que l’alimentation a quand même une dimension vitale. Si tu manges plus, tu meurs. Ce blog vous apprend tant de choses, c’est fou, hein ? Mais puisque cette année 2020 sera celle de l’étrange parenthèse, j’ai décidé d’explorer mon corps. Non, pas comme ça… Je teste mon alimentation, mes activités, pour voir ce qu’il se passe. Et l’alimentation intuitive me paraît entrer directement dans ce nouveau mode de vie.

La tristesse du légume de cantine

L’alimentation, je trouve ça chiant. J’aime manger, je suis gourmande. Un peu difficile, j’ai jamais eu la passion de pas mal de légumes. Enfin, non, je n’aime pas les légumes de cantine. Non mais c’est vrai, existe-t-il quelque chose de plus fade que les légumes de cantine ? En plus, ils sont tout le temps tiède, c’est fou. Alors que l’autre jour, on s’est fait une poêlée de légumes verts Picard et je me suis régalée. Alors qu’il y a des petits pois et que je croyais que j’aimais pas ça, les petits pois. Bref, pendant des années, j’ai cherché une façon correcte et plaisante de m’alimenter mais dès que je sortais du plateau cantine, les gens trouvaient légitime de me donner un avis que je n’avais pas sollicité. Finalement, j’ai opté pour le no more lunch et ce fut la révélation : c’est parfait. Et les soupes, aussi. 

Manger trop, pas assez ? 

Mais arrivait une nouvelle angoisse : est-ce que je mange assez ? En (tentant de) calculant mes calories, je tombais sur un 1200-1400, pas ouf. Surtout que je vois mille vidéos expliquant que “ohlala, attention, tu vas entrer en mode famine, tu vas grossir, bloquer ton métabolisme”. Faudra que je check ce truc mais je me perdais en conjectures. Et puis vint l’alimentation intuitive et j’ai réalisé que c’était pas les filles de Youtube qui allaient me dire comment me nourrir, aussi adorables et bien intentionnées soient-elles. La seule qui savait ce dont j’ai besoin… bah, c’est moi, en fait.

L'alimentation intuitive, manger ce qui nous va bien
(c) Brooke Lark

Manger quand on veut vs la société

Et voilà, en vérité, le rythme que j’aime, c’est manger beaucoup le matin, une collation à 16 ou 17h et dîner. Surtout que j’ai une digestion loooongue donc si je peux éviter de me plomber l’après-midi avec ça. Après, je dis ça mais y a un mais. Un énorme mais : je vis en société. Alors autant au boulot, j’arrive à peu près à tenir mon rythme mais avec le confinement, j’ai mangé tout le midi pour profiter de quelques instants avec mon mec. Evidemment, j’adopte mon petit déjeuner en conséquence. Mais le vrai chemin est de s’écouter et de savoir dire non ou stop. Vous savez, cette assiette quasi finie que vous n’osez pas laisser telle quelle parce qu’on vous a appris à ne pas gaspiller. Ce petit gâteau rapporté d’un voyage par un·e collègue qu’on vous offre alors que vous n’avez pas faim du tout. Parce que oui, dans ce long chemin de manger correctement, il y a aussi la terrible question de la politesse, voyez…

Tenter de manger sans injonction ni croyances

Et puis manger intuitivement, c’est aussi reconnaître l’envie de manger émotionnelle. Oh, je vais le garder pour un autre article, ce point. Bref, à 40 ans, je vais tenter d’apprendre à manger par moi-même, hors de toute injonction, en me foutant du regard des autres. Prendre deux entrées si j’en ai envie (ça, je le faisais déjà) plutôt qu’un plat. Manger à mes heures. Pour le moment, je tente un peu ça toute seule car les choses sont si ancrées en moi qu’il y a du boulot, je vous jure. Si le sujet vous intéresse, je regarde pas mal les vidéos d’Elyane C. et sa voix toute douce (mon ASMR à moi) ou Cindy Gagnol, un peu Cynthia Marcotte dont j’avais déjà parlé sur l’article sur le sport.

Les grenades du jardin

Réaliser le rêve de l’énergie

En 2020, je ne martyrise plus mon corps avec trop de sport ou une alimentation trop restrictive entraînant mille et un craquages. Peut-être que je vais enfin atteindre l’équilibre qui va me permettre d’atteindre mon vrai objectif : le tonus et l’énergie. 

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