La Roque-Gageac, les jardins de Marqueyssac et un gouffre

La Roque-Gageac, les jardins de Marqueyssac et un gouffre

Grosse journée pour notre Perigord Tour. Alors bouclez vos ceintures car on repart en voiture et c’est parti. Du village troglodyte, des jardins suspendus et même un gouffre avec une nacelle, une folle journée nous attend. Une journée placée sous le signe de la chaleur car à partir de maintenant, les vacances vont être caniculaires. Oui, même en partant en septembre. Premiere destination : la Roque-Gageac.

La Roque-Gageac en bord de Dordogne

Un village encastré dans la falaise

Arrivée à la Roque-Gageac sans trop de difficultés. On se gare au bord de la Dordogne où défilent des kayaks et… mais attends. Je regarde devant moi le village à fleur d’eau et je réalise : j’ai déjà fait du kayak ici. Lors de mes vacances chez Lucie en 2004. Je commence à expliquer à Victor que ce serait un super spot pour faire du kayak mais il ne me suit pas. On n’a pas de maillot, pas de serviette et ça tape déjà dur. Bon, grimpons un peu dans le village. Grimper est le mot. Construit à flanc de falaise en mode troglodyte, l’une des curiosités de la Roque-Gageac est son fort troglodyte. Que vous pourrez atteindre en montant une bonne centaine de marches pour vous offrir une vue imprenable sur la vallée. Ce que nous n’avons pas fait car Victor avait la flemme et moi, j’étais un peu tendue à l’idée de monter des escaliers où l’on voit le vide entre les marches. Je vous jure, pour une angoissée de la chute, ce genre d’escaliers, c’est une vraie épreuve pour moi.

La Roque-Gageac,village troglodyte Le fort troglodyte de la Roque-Gageac Le fort troglodyte de la Roque-Gageac Faire du kayak sur la Dordogne

Flânerie très touristique

Mais même si on ne monte pas au fort, la balade est fort sympa. Le village s’étire le long de la Dordogne, c’est ombragé. Il y a même un jardine exotique avec une bambouseraie et une mignonne petite église qui sert de photobooth à tous les touristes. C’est un endroit où il fait bon flâner mais également un coin très touristique. Même sur un dimanche de septembre, y a du monde. Dans le village et sur l’eau. J’imagine que le plaisir peut être vite divisé par deux si on y va un dimanche d’août, par exemple. 

Le jardin exotique de la Roque_Gageac Terrasses à la Roque-Gageac Vue sur la Dordogne, la Roque-Gageac Vue sur la Dordogne, la Roque-Gageac Le village de la Roque-Gageac Le village de la Roque-Gageac

Un bien joli jardin

Un petit arrêt hydratation et on part pour les jardins de Marqueyssac. Le quatrième jardin de notre périple après les jardins tranquilles, les jardins de l’imaginaire et les jardins d’eau. Oui, c’est une attraction populaire dans le Périgord mais pour une amoureuse des parcs et de la verdure comme moi, c’est du bonheur. A noter pour l’anecdote qu’en préparant le périple, j’ai confondu les jardins d’Eyrignac, que j’avais faits en 2004, et ceux de Marqueyssac. On n’aura pas le temps d’aller à Eyrignac mais je les mentionne car j’avais bien aimé. Les jardins de Marqueyssac vont proposer plusieurs univers. Un côté très noble avec un petit château et des jardins à la française. Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus intéressée dans cette visite, non. Ce que j’ai aimé, c’est la balade en bord de falaise et le point de vue.

Les jardins de Marqueyssac Les jardins de Marqueyssac Les jardins de Marqueyssac Les jardins de Marqueyssac

Jardin avec vue

Car si on n’est pas montés jusqu’au fort pour la vue imprenable, on se rattrape bien avec cette balade qui nous offre une vue… imprenable sur la vallée avec la Roque-Gageac en point de mire. C’est vraiment un très bon combo, ces deux visites. Avec la Dordogne en guest star tout du long. La chaleur se fait dense mais la balade est ombragée et c’est supportable. A noter que comme la balade est très longue, des navettes viennent parfois chercher des gens mais je ne saurais dire où vous pouvez vous faire cueillir. De retour à l’entrée, on se pose au pied du château pour profiter du salon de thé. Déguster un thé glacé et une glace avec une vue sur la vallée et un paon qui prend la pose, ok, je prends.

Un joli paon Se promener dans les jardins de Marqueyssac Se promener dans les jardins de Marqueyssac Les falaises de Marqueyssac Se promener dans les jardins de Marqueyssac Se promener dans les jardins de Marqueyssac

Fraîcheur du gouffre

Dernier stop et celui-là va nous inspirer pour la suite du périple : le gouffre de Proumeyssac. Je vous jure que se promener dans un gouffre à 14° un jour de canicule, c’est une excellente idée. On n’a pas le droit de faire des photos à l’intérieur donc je vous mets une photo carte postale pour vous donner une idée. Ce gouffre fait donc une quarantaine de mètres de profondeur et a la particularité de bénéficier d’une fontaine pétrifiante, aka de l’eau fortement chargée en calcaire qui vient se déposer sur des objets artisanaux posés juste en dessous d’une chute d’eau. Ca donne un aspect brillant et cristallin aux dits objets. Outre ses concrétions assez impressionnantes, Proumeyssac est tout de même tourné essentiellement vers le tourisme. Pour descendre dans la grotte, vous aurez deux possibilités. Soit à pattes à travers un petit chemin, soit via la nacelle. Victor étant sujet au vertige, on choisit la version piétonne. Cependant, la nacelle doit offrir certains intérêts quant à la vue sur le gouffre et surtout… vous êtes le clou du spectacle.

Gouffre de Proumeyssac
(c) Gouffre de Proumeyssac

Devenir la star d’un son et lumières

Hé oui car le gouffre de Proumeyssac vous offre deux sons et lumières durant votre visite. Aka de la musique classique et la nacelle pleine qui descend dans un déluge de lumières. Deux fois. Okay… Après, autant je trouve que c’est un peu too much niveau “attraction touristique”, je vous ai même pas parlé du petit film racontant la découverte de la grotte, autant je trouve la balade agréable. La grotte est belle, c’est frais. Je ne suis pas certaine que la descente en nacelle apporte un plus. Même s’il me semble que les gens prenaient des photos lors de la descente, donc là, c’est peut-être autorisé. De toute façon, cette virée à Proumeyssac servait de mise-en-bouche pour un autre gouffre très célèbre que nous irions voir le lendemain. Ceux qui connaissent un peu la région doivent déjà savoir de quel gouffre je parle.

Gouffre de Proumeyssac, son et lumières
(c) Gouffre de Proumeyssac

Dernier jour en Dordogne

Retour à Sarlat. Pour notre dernière nuit sur place. Une soirée tranquille avec un resto un peu curieux où la serveuse était plus occupée à discuter en cuisine qu’à servir. Disons qu’elle a eu de la chance qu’on soit claqués parce que dix minutes pour juste avoir la carte, ça n’augurait rien de bon. Surtout qu’il fallait se coucher tôt car le lendemain, on s’envolait pour le Lot-et-Garonne et qu’on avait rendez-vous avec le gouffre le plus célèbre de France ! Enfin, je crois.

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