Dry october ou le test du mois sans alcool
Bonne année mes petits potes ! Bon, pour 2021, je crois qu’on est tous d’accord pour se souhaiter la santé vu que sur ce terrain-là, 2020 n’a pas été vraiment à la hauteur. Et j’ai tout à fait conscience qu’on est repartis pour à minima six mois de galère mais aujourd’hui, on ne va pas se lamenter, non. On va parler alcool plutôt. Oui, je me suis dit qu’un jour où certains auraient peut-être la gueule de bois même si niveau réveillon d’anthologie, on n’y était pas, j’allais vous parler de diète alcoolique. Car j’ai testé le dry october en octobre, donc et ce fut… mmm.
Supprimer le vice
Je n’ai plus beaucoup de vices ou d’addictions. Je ne fume plus, je n’ai jamais vraiment pris de drogue et on sait tous que le sucre ne crée pas vraiment d’addiction. Même le café, j’ai diminué. Mais j’ai quand même un truc que j’ai du mal à lâcher : l’alcool. Moi, ma drogue, c’est l’alcool, je suis de la vieille école. Oui, je cite du Starmania, c’est le 01 janvier, je m’amuse, laissez-moi. Ah, la fraîcheur d’un mojito en été, l’amertume du gin to’ en hiver, l’effervescence des bulles de champagne ou de prosecco sur ma langue, le tannin réconfortant d’un vin rouge, la morsure frappée de la vodka sortie du congel, la caresse brûlante du whisky ambré, le réconfort du grog… Oui, voilà, je bois. Et c’est pas anodin vu que dans ma famille, on a quand même un léger souci avec ça. D’ailleurs, à chaque fois que je rentre de chez mes parents, je le jure : diète alcoolique ! D’ailleurs, c’est en rentrant de chez eux au mois d’août que Victor et moi décidons de nous lancer dans le dry october.
Tester son addiction
Alors moi qui ne suis pas très branchée diète, pourquoi je voulais faire ça ? Pour tester, en fait. Qu’est-ce qu’il se passe si j’enlève l’alcool de ma vie. Et j’avoue que j’en attendais pas mal genre une plus belle peau, un ventre moins gonflé voire un transit amélioré. Et un sommeil au poil, évidemment. On n’oublie pas que c’est ma principale passion dans la vie. Cependant, on n’avait pas la volonté de supprimer l’apéro, sas de décompression de nos vies. On a donc remplacé l’alcool par du jus de carotte et, occasionnellement, du soda au melon du resto japonais. D’ailleurs, retour d’expérience jus de carotte : le jus de carotte des sables que j’ai trouvé une fois au Leclerc est une pépite.
J’espérais un changement et…
On a tenu 28 jours. Le 29e, Macron a annoncé le deuxième confinement, j’avais plus envie d’être sérieuse. Surtout que… quelle déception ce dry october ! Le seul bénéfice à retenir de ce dry october fut… financier. Alors c’est toujours bien de faire quelques économies, je dis pas. Mais ce dry october est finalement assez symptomatique de tous ces trucs qu’on fait en pensant que ça va radicalement nous changer la vie et qu’une nouvelle moi va voir le jour. En vérité, je n’ai noté aucun bénéfice. Ma peau n’a pas changé, mon ventre est toujours pareil, ma digestion et mon transit, un enfer et je n’ai même pas mieux dormi.
Finalement, mon vice n’est pas si pire
Alors pourquoi vous raconter ça ? Suis-je en train de vous dire de vous pochtronner à mort ? Non, évidemment que non. C’est juste que c’est exactement le même biais que quand je suis allée voir l’hypnothérapeuthe pour mon addiction au sucre et qu’elle m’a fait remarquer que j’en consommais pas beaucoup. En réalité… je ne bois pas beaucoup. Concrètement, avec mon mec, on se fait trois apéros par semaine : le mercredi, le vendredi et le samedi. Parfois le dimanche. Les soirs d’alcool autorisé, on va se boire un petit verre de whisky ou de vodka ou éventuellement un vin rouge ou un prosecco. Les soirs de grande déglinguerie, on va faire toute la soirée au vin rouge ou on va s’offrir un “digestif” de type prosecco, limoncello post raclette ou grog parce que la gorge gratte. Là, chez mes parents, dès le premier midi, j’étais déjà bourrée parce qu’en réalité, je bois peu. Et dès que j’arrive dans un rituel d’apéro + vin à table, je ne gère pas du tout.
Connais-toi toi-même
Conclusion ? Ce dry october n’a pas du tout donné les résultats escomptés mais m’a permis de mesurer un truc : je ne bois pas tant que ça. Je n’ai pas de problème spécifique avec l’alcool puisque je peux arrêter quand je veux et sans difficulté, comme le octobre sans dessert que j’avais fait y a deux ans. Ouais, le mois d’octobre, c’est le mois du défi, apparemment. Finalement, ces petits challenges ont au moins un mérite, ils m’aident à mieux me connaître. Toujours ça de pris.