2020 : l’impossible routine

2020 : l’impossible routine

Et voilà. Dans quelques jours, nous allons passer en 2021. Certains s’en réjouiront, moi, je vois juste le prochain confinement arriver mais je vais quand même vous gratifier de mes articles bilans et bonnes résolutions car j’adoooooore ça. Donc vous l’aurez compris, là, on va causer bilan 2020 que je résumerai en un slogan : l’impossible routine.

L'impossible routine en 2020
(c) Paico Oficial

Je voulais une vie pleine

Longtemps, j’ai couru après ma vie rêvée, une sorte d’équilibre parfait entre mon travail (nécessaire) et mes loisirs. Un peu de sport, un peu d’écriture, de la photo, du paper art, du chant et des perles. La belle vie. Pour parvenir à mes fins, il n’existait pour moi qu’une clé : l’organisation. Début d’année, je m’appliquais donc à appliquer le protocole CRET qui mêlait travail, créativité, repos et exercice. Protocole qui avait l’énorme défaut de reposer sur un tracking précis des activités. Tracking qui me prenait trop de temps. Oui, franchement, consacrer une heure de ma journée à noter tout ce que j’ai fait heure par heure pour mesurer mon énergie à la fin de la journée… Bref, j’ai tenté plein de trucs, le journal d’accomplissement y compris. Faut dire que j’arrivais à 40 ans et qu’il me paraissait être temps de faire de ma vie un truc hyper rempli.

Changement de rythme permanent

Et puis cette année n’a ressemblé à rien. J’ai changé de rythme en permanence. De la gangue au confinement puis au chômage partiel et au chômage tout court. Enfin en intercontrat mais chômage marchait mieux dans la phrase précédente. Et soudain, je me retrouve avec un vrai travail avec des trucs à faire et re confinement mais pas trop. Comment voulez-vous que j’arrive à m’organiser un minimum ? Dès que je chopais un semblant de rythme, un changement intervenait. Alors finalement, je crois que l’année 2020 a été l’année du lâcher prise. Vu que je maîtrise rien, autant ne pas lutter. Si j’écris, c’est bien, sinon, tant pis.

On ne se flagelle pas pour rien

Alors la première victime de ça a été ma pratique sportive et , donc, mes pantalons. Je n’en fous plus une. Juste de la marche mais pas tant que ça, finalement. Parce que le confinement et la flemme. Chaque semaine, je me dis que je devrais faire re rentrer un peu de pratique sportive dans ma vie mais entre le nouveau boulot pas mal chronophage, l’envie d’écrire et la fatigue… Mais je me détends en me disant que ça reviendra quand ça reviendra. Cette année a été pas mal compliquée et c’est pas la peine de se flageller outre mesure.

Quand t'as la flemme
(c) Benjamin Combs

Y a aussi eu du bon

Et y a pas que du négatif sur cette année 2020. Déjà en positif, je dirais : lancement de mes blogs d’écriture et dystopique. Je suis assez contente de mon petit fourbis d’écriture même si j’aimerais écrire sur plein d’autres choses mais à un moment, je manque un peu de temps, hélas. Mon opération des yeux a été un franc succès, également. Autre point positif, plus trivial : le lancement de mon compte Instagram Playmo qui a dépassé les 500 followers (sans tricher) et sur lequel je m’amuse beaucoup. J’ai beaucoup ralenti le café, également, même si ce n’était pas une volonté de ma part. Et j’ai découvert la mélatonine, meilleure amie de mes nuits paisibles. Je dors mieux et franchement, je me sens bien. Dans ma vie, dans mon corps.

La reine des Neiges en playmo par Nina Bartoldi

Gros ménage dans les injonctions

Vraiment, je sais pas si c’est le changement de décennie mais je me suis trouvée plus sereine cette année. Peut-être parce qu’à force de démonter les injonctions, j’ai réussi à me débarrasser de deux ou trois dont celle qui m’a pourrie la vie pendant des années : l’injonction au travail épanouissant. Je prends le travail pour ce qu’il est : une façon de gagner ma vie et le reste, je m’en fous. Il n’y a pas de mérite, la réussite est plus souvent une arnaque que la récompense de quoi que ce soit. Cet énième boulot toxique me rappelle ce que je veux vraiment : un boulot sain. Pas de prise de tête ou de toxicité à outrance. Je ne veux pas jouer à votre compétition de qui arrivera premier sur la ligne des promotions, laissez-moi tranquille.

Une bonne stabilité

J’aime ma petite vie. Il ne me manque que les voyages pour me sentir parfaitement heureuse et là, ça ne dépend pas de moi. Mais alors, si j’ai atteint la stabilité, comment préparer ses bonnes résolutions ? On verra ça mercredi !

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