J’ai fait pour vous : octobre sans dessert

J’ai fait pour vous : octobre sans dessert

Dans la vie, j’aime me lancer des challenges. Pour tester mes limites, ressentir des choses dans mon corps (ou pas)… et aussi parce que je m’ennuie un peu actuellement, certes. Du coup, après l’arrêt de la clope en septembre (ça a fait deux mois hier, petite pluie de confettis sur moi), j’étais chaude pour enchaîner. Et le défi fut tout trouvé. Octobre sera sans dessert.

Un repas sans dessert

Pourquoi cette décision que certains jugeraient triste ? Facile. J’étais angoissée par mon addiction, réelle ou supposée au sucre. J’étais même allée voir une hypnothérapeute en ce sens. Il faut savoir que ma mère est atteinte d’une stéatose hépatique et donc mon alimentation me stresse légèrement. Et j’étais incapable de finir un repas sans dessert. Du coup, après avoir avalé des kilolitres de glaces cet été et des desserts un peu bizarres pendant les vacances, il était temps de dire stop. Arrêter le dessert n’est qu’un petit pas en avant mais il va me prouver que je peux tout à fait m’en passer. Et que je suis forte, aussi.

Un défi sans concession

Déjà, premier point: je n’ai pas craqué. Pas une seule fois, pas une seule concession. Si on excepte le petit carré de chocolat avec le café mais noir, le chocolat. Toujours. A la cantine, en guise de dessert, je prenais une salade de carottes râpées. Sachant que j’ai toujours mangé mes crudités après le plat pour une simple raison de température des aliments. Ce qui est amusant par contre, c’est que sur la dizaine de fois où je suis allée à la cantine, j’ai systématiquement pris une cuillère à dessert. Les réflexes ont la vie dure !

Salade de carottes aux raisins

Et j’avoue que ce fut facile. A la cantine, je me contentais de passer devant le bar à dessert sans le regarder, les quelques fois où j’ai mangé à l’extérieur, je prenais juste mon plat sans rien ajouter. Ni boisson, ni dessert. Ce qui me mettait systématiquement hors menu mais finalement, premier effet (kiss) cool : les économies. Par exemple, je suis allée à la crêperie avec ma besta du lycée fraîchement retrouvée, j’ai juste pris une galette complète, addition quasi divisée par deux. 

La tentation du restaurant

Il n’y eut qu’une fois où ça m’a un peu ennuyée : le déjeuner au restaurant avec mes collègues. Nous étions six, quatre hommes et deux femmes, le dernier dej de mon collègue Aurélien voguant désormais vers de nouveaux horizons. Les quatre hommes prennent un dessert en fin de repas. Une mousse au chocolat (bof) mais surtout un tiramisu ou une crème brûlée, mes péchés mignons. L’autre femme me demande si je prends un truc, je réponds en un souffle “non, octobre sans dessert !”. Et voilà, je l’ai fait. Si facile. Ca en est presque déprimant. Toutes ces années à me maudire de prendre à chaque fois un dessert et là…

Un dessert très sucré
Genre de desserts qu’on a eus pendant 10 jours à Corfou…

Et franchement, je vois la différence. Pas forcément au niveau du poids (enfin, je pense un peu mais vu que je me pèse pas, on ne saura pas) mais au niveau de l’énergie. Pendant des années, je souffrais d’un terrible assoupissement entre 14 et 16h, environ, me rendant incapable de bosser sérieusement à ces heures-là sauf impératif. Evidemment, quand j’étais célib’ et que je dormais 5h par nuit, la cause me paraissait toute trouvée mais à présent que j’en dors 6h30, cet assoupissement persistait. Et là, magie : plus de dessert, plus de micro siestes intempestives. 

Plus jamais de dessert ?

Alors évidemment, on va poursuivre cette idée de ne plus prendre de desserts à quelques exceptions près à savoir les vacances et quand quelqu’un en a cuisiné un car je lui ai pas expliqué ma nouvelle vie. J’avoue ne pas saisir comment j’ai réussi si facilement à ne pas craquer alors qu’avant, je ne tenais pas une semaine. Peut-être parce que le fait que je n’ai plus beaucoup de travail me libère d’un poids, allez savoir. 

En attendant, je continue mes défis. En novembre, je cumule ! Je lance très officiellement le programme “7h par nuit” pour un repos optimal combiné à un jeûne intermittent. Désormais, je ne mange que sur une plage de 8h en me défaisant du repas du soir (en semaine seulement) histoire de bénéficier d’un sommeil où mon corps n’est pas en pleine digestion. 

6 Replies to “J’ai fait pour vous : octobre sans dessert”

  1. Beau challenge !
    La seule fois où j’ai réduit jusqu’à presque arrêter le sucré, cela a été pour la prise d’un médicament sur 3 semaines. Je n’ai pas tant constaté la régularité de l’énergie que celle de l’humeur – beaucoup plus apaisée. Depuis, j’ai repris (faut pas déconner), mais modulé mes habitudes : j’ai retardé l’introduction du sucre dans la journée, du petit-déjeuner au dessert du déjeuner (j’ai beaucoup moins envie de tuer les gens vers midi, à présent) et j’ai remplacé pas mal de desserts (notamment industriels) par du chocolat noir. Ne me reste plus qu’à gérer cette nouvelle addiction, à raison d’au moins 50gr par jour (mais bizarrement ou pas, plus j’ai des sources de magnésium par ailleurs, moins ma consommation de chocolat est compulsive).
    L’alimentation et les habitudes qui l’entourent sont choses curieuses – expérimenter autour de ça est une bonne idée. J’espère qu’on aura le récit de l’après-challenge, la modération sur le long terme étant souvent plus difficile à tenir que l’abstinence à court-terme (encore plus intéressante donc :).

    1. Carrément surtout qu’on va arriver à la période la plus moisie de l’année donc va falloir s’accrocher. Déjà, hier, j’ai pas fait le jeûne intermittent par flemme (j’avais pas faim), ça commence bien 😀

      Pour ma part, mon seul sucre au goût sucré (hors amidon, par ex), c’est justement au petit déj avec des pruneaux + une compote dans mon porridge (sans sucres ajoutés mais quand même) et une poignée de myrtilles. Après, je suis censée manger du choco noir à 16h mais entre les RDV ou le fait que j’en ai pas chez moi quand je suis en télétravail, bon voilà…

      Mais je n’en suis qu’au début, de toute façon, je suis loin de mesurer tous les effets et je n’ai pas été vraiment en situation de tentation. Là, par exemple, je vais chez mes parents ce week-end donc je vais avoir du dessert fait maison à quelques repas + un frigo qui déborde de desserts en tout genre. Là, ça va être le vrai test (j’ai pas dit à mes parents pour mon truc sans dessert, je leur en parlerai ce week-end pour que ce soit clair pour Noël : je prendrai une part de bûche le jour J mais après, rien du tout)

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