2024, une année rollercoaster
Mais genre le rollercoaster qui te secoue, te fait un peu mal aux côtes et aux cervicales mais tu as une vue incroyable quand tu es tout en haut du manège. Tu sors de là un peu nauséeuse mais un peu galvanisée aussi et tu n’arrives pas à décider si tu as envie d’y retourner ou plus jamais. Bonjour, ceci est mon article bilan de l’année, un article que j’adore même si, à chaque fois que je reprends mes archives, je me rends compte que je dis toujours un peu la même chose. “Vie perso cool, vie pro beuuuh”. Et en 2024, toujours le même refrain ?
Toujours la vie heureuse à Bordeaux
Bien, puisque j’ai donné un peu le chapitrage dans le paragraphe précédent, on va séparer cet article en deux : vie perso, d’abord, vie pro ensuite. Même si la séparation n’est pas si nette. Donc sur le plan de la vie conjugale, tout va bien. On se félicite environ trois fois par semaine d’être venus s’installer à Bordeaux, ville qu’on adore toujours autant. Oui, on aime notre appart, nos chats, nos petites routines. On a fait de beaux voyages, également. La Camargue, un tour du bassin d’Arcachon en vélo et là, on passe Noël à la montagne. Des petites excursions dans le Médoc, aussi. Bref, des périples franco-français, sans avion, mais c’est pour compenser le gros voyage de l’an prochain. Et par flemme de prendre l’avion, aussi, on ne va pas se mentir.
De nouvelles amitiés
Ma vie amoureuse ressemble donc à une série sirupeuse à souhait, ok. Élargissons le cercle à la vie amicale alors. J’étends peu à peu mon cercle amical grâce… au travail. Je vais pas trop spoiler la partie pro mais on a souffert et la souffrance, ça crée des liens. Ainsi, je sors régulièrement boire des coups avec mes actuels et ex collègues. Pour le moment, la conversation tourne essentiellement autour de l’incompétence crasse de Robert et sa malveillance naturelle. Mais vu qu’on est plus que 50% de la gang à bosser encore là-bas… On parlera d’autre chose, tôt ou tard. J’essaie de maintenir le contact avec Agnès de chez Sunlight et mon ex N+1 de Vinyl² mais ça prend moins bien.
Chanter, flotter
Côté vie associative, j’ai rejoint un nouveau cours de comédie musicale. Comme on est en plus petit groupe qu’au cours que je suivais à Paris, on a droit à du coaching plus personnalisé. On se retrouve à faire des truc un peu improbables pour sortir de notre “corsetage”, j’ai envie de dire. La première fois, j’ai dû marcher en chantant et moins je me focalisais sur le chant, mieux c’était. La seconde fois, je me suis retrouvée à chanter en squat pour mieux faire reposer mon chant sur la contraction du périnée. La fille passant après moi a chanté en gainage, je m’en suis pas si mal sortie… C’est un cours qui me fait du bien au moral et c’est vraiment mon highlight 2024. Avec mon inscription à la salle de sport où je fais de l’aquagym. Enfin pas de l’aquagym mais des déclinaisons genre aqua tonic, aqua boxing… Ca me détend, ça me défoule. Les profs sont jeunes et beaux et j’ai spotté un triangle amoureux entre la prof du vendredi soir, celui du mardi midi et celui du mardi soir. Bon, quand je dis “spotté”, comprenez “imaginé” mais c’est mon péché mignon de voir l’amour partout.
Puzzles et vélo
Et pour finir sur la vie perso, en vrac : je me suis remise à de vieilles activités comme les bracelets brésiliens et les puzzles et ça me détend de fou. Et l’écriture mais j’en parlerai spécifiquement sur mon article bilan 2024 sur Raconte-moi des histoires. J’ai aussi totalement embrassé les déplacements en vélo, le miracle de ma bicyclette rouge. Ma “flemme” s’est déplacée. Avant, je prenais le tram parce que flemme de faire du vélo. Maintenant, je prends mon vélo parce que j’ai la flemme d’attendre le tram. Et en 2025, ma boîte doit déménager. Si le lieu d’atterrissage n’est pas encore choisi, ce sera au max à 20 mn de vélo de chez moi. A partir de là, plus jamais je ne prendrai le tram.
Robert est un con mais j’ai des avantages
Ah le boulot, parlons-en. Un point noir… mais pas tant que ça, en fait. Fact : Robert est un con. Un con au premier degré, d’une malveillance naturelle. Quand les deux tiers de mon équipe sont partis, j’ai paniqué et voulu en faire autant. Ma psy du travail m’a dit non. Qu’il serait plus intéressant pour moi de rester rapport à mon CV. Elle a raison surtout que j’ai quelques avantages. Déjà, je fais un peu ce que je veux. Je suis censée avoir deux jours de télétravail, j’en prends trois. Le mardi, j’arrête entre 17 et 17h30 pour aller chez l’orthoptiste ou à l’aquagym. Ou les deux. En vrai, si je chope une augmentation cette année, je n’ai aucun raison objective de partir. Enfin, si, je peux pas sentir Robert et je suis malade à l’idée de lui filer ma force de travail.
Attention à l’affect
En vrai, le boulot me rend totalement “double face”. Au quotidien, ça va. Je m’entends bien avec ma cheffe qui est… la fille de Robert. Et qui a l’air de m’apprécier donc pour le moment, je suis bien protégée. J’ai même des coups de fil ponctuels de la RH qui vient voir comment je vais. Heu… ok. Après, je suis en train de me vautrer dans mon travers habituel : l’affect. J’étais très attachée aux membres de mon ancienne équipe et j’ai vraiment eu du mal à supporter la façon dont iels ont été traités. J’ai bien ouvert ma gueule devant Robert mais y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, hein. Mon ancienne cheffe et néanmoins amie est partie, j’ai donc rejoint l’équipe de la fille de et… Et bah je l’aime bien, aussi. Genre plus personne ne dit du mal d’elle en ma présence. Et j’ai énormément d’empathie pour elle parce qu’être la fille (j’insiste sur le genre) de Robert, ce doit être chaud patate. Bref, j’ai ce réflexe de “maman louve” qui ne supporte pas qu’on fasse du mal aux gens à qui elle est attachée. Et dans un contexte aussi toxique que le travail, c’est une perte d’énergie incroyable.
Un rollercoaster plutôt up que down
Alors 2024 ? La première partie de l’année s’est résumée à “démissionnera, démissionnera pas” mais je suis plus apaisée depuis la rentrée. Peut-être la baisse d’énergie saisonnière, peut-être l’aquagym et la comédie musicale. Certainement le déménagement. J’abordais l’année 2024 avec une certaine appréhension. Gna gna gna, j’aime pas les chiffres pairs, gna gna gna, je ne sens pas Robert. Bon sur ce point, je n’avais pas tort. C’était même pire que ce que je pensais. Mais en dehors de ça… Certes, j’ai eu un peu le seum de devoir bosser cet été au lieu d’aller au lac mais c’est la vie. Bref, une année 2024 bien meilleure que ce que je pensais. Du rollercoaster, certes, mais pas si effrayant. Et pour une année 2025 de toute beauté, go les bonnes résolutions. Dans le prochain article.
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