2021, le pire comme le meilleur

2021, le pire comme le meilleur

Ouiiiiii, c’est mon article bilan de l’année ! Mon article préféré avec celui des résolutions qui va suivre dans la semaine. J’aime cette période de l’année un peu suspendue, un peu parenthèse. J’ai que ça à faire de réfléchir à ce que j’ai accompli et mes ambitions pour l’année qui s’en vient. Et comme là, de suite, je suis au chômage, j’ai presque vraiment que ça à faire. Entre deux cartons à déballer, un meuble à construire, des entrepreneurs à harceler et une coupe de champagne à terminer. Donc 2021, ça l’a fait ? Pas toujours mais on a un haut potentiel de happy end. 

2021, du bon et du mauvais
(c) Niklas Ohlrogge

Direction Bordeaux

Fin 2020, je n’ai pris qu’une résolution : m’installer à Bordeaux. J’en pouvais plus de la vie parisienne et si j’avais eu la moindre hésitation, mon taf toxique m’a bien convaincue de m’investir à fond dans ce projet. Eeeet… j’ai réussi ! Nous avons réussi devrais-je dire. Parce que mon mec était 100% investi à mes côtés et on a excellé. Et heureusement parce qu’on n’a pas été aidé, mazette. Mazette, oui, carrément. Parce que notre aventure bordelaise a été à l’image de cette année 2021 : des montagnes russes de l’infini. Et on n’est pas encore au bout du chemin vu, qu’on a aménagé dans un appart sans cuisine ni salle de bain car l’entrepreneur qui doit tout nous (re)faire est le roi du pipeau. Yay. 

Il jouait du pipeau debout
(c) Rajesh Kavasseri

2021 en positif ! 

Mais bon, OK pour le détail mais de 2021,on retient quoi ? 

  • J’ai survécu au pire boulot du monde ou à peu près. Ça m’a coûté des vertiges liés à mon oreille interne et des intestins plus noué su’ un ballon de baudruche transformé en petit chien. D’ailleurs, fun fact : depuis que j’ai quitté cette boîte, j’ai plus mal au ventre. Malgré le déménagement et une hygiène alimentaire effroyable (le « pas de cuisine » du dessus). 
  • Je me suis dépassée et j’ai chanté sur scène. Et je remets ça cette année et je vais avoir un rôle génial. Rôle que j’ai osé réclamer. Mais pour terminer sur cette histoire : lors du spectacle de l’an dernier, j’avais un personnage peu important dans l’histoire que l’on racontait. J’ai bossé à fond le visuel, les détails et l’interprétation et plusieurs personnes m’ont fait un retour super positif sur ma prestation. Y compris des gens que je ne connaissais pas. Il semble donc que j’ai du charisme et que je suis douée en théâtre. Je ne sais que faire de ça vu que j’ambitionne pas de devenir actrice mais ça fait plaisir. 
  • Je me suis lancée avec succès dans le PowerPoint art. Quand je dis succès, ça veut dire que j’arrive à faire ce que j’ai envie de faire et vu mon talent pour les arts visuels, c’est un énorme progrès pour moi.
  • Je me suis vraiment amusée avec mes safaris photo Playmo. 

Mais aussi du négatif

Bon, tout n’a pas été une réussite non plus. Outre le bide de Green ! dont je parlerai à l’occase sur Raconte-moi des histoires, genre demain ou mercredi, je note deux ou trois échecs :

  • Le boulot m’a vraiment empoisonné la vie jusqu’à un niveau physique et j’aurais dû me faire arrêter. Un peu pour les faire chier, beaucoup pour moi. 
  • Une des conséquences est d’avoir laissé tomber mon corps. J’en ai déjà parlé mais j’ai arrêté le sport après en avoir fait régulièrement pendant des années et ça n’a pas aidé mes soucis de bidou et de tension. Surtout que ça me fait tellement du bien. Va falloir corriger le tir mais on verra sur l’article résolution. 
  • En vrai, je me suis laissée grignoter par le taf, le Covid et je me suis oubliée. J’ai moins marché, moins créé. J’ai pas fait de perles hama, de paper art, j’ai à peine entamé une tentative de alpha pattern… parce que j’étais trop fatiguée. Et de grandes phases sans écriture. Alors certes parce que changer de vie prend du temps mais je n’ai pas assez cherché à me faire du bien. Parce que j’ai passé trop de temps à ruminer et me laisser bouffer. 

Quelques nuances de gris

Du coup, cette année 2021 est vraiment en demi-teinte car pleine de succès (je suis devenue une artiste visuelle, chanteuse et actrice), j’ai rempli mon objectif majeur. Mais tout fut difficile et compliqué. Même l’ouverture d’un compte en banque lié au prêt bancaire a merdé car le conseiller financier s’en fout. On a galéré sur des trucs qui auraient dû n’être que formalité. Turbo loi de Murphy. Mon corps m’a balancé des giclées d’acide comme jaja, le maalox et le ramipril font limite partie de mon quotidien. J’ai jamais eu autant de problèmes de santé alors que je suis plutôt du genre santé de fer. Et encore, j’ai échappé au Covid jusque là. 

Mais on finit sur une note positive ! 

Mais je reste satisfaite de cette année. Épuisante, oui. On n’a finalement eu qu’une semaine de vraies vacances pas hyper satisfaisantes mais bon. Frustrante car notre rêve de vie dans le sud nous coûte. Je suis à ÇA de virer notre entrepreneur tellement j’en peux plus qu’il se foute de nous H24. Mais j’ai sans doute plus accompli cette année que n’importe quelle autre année de ma vie parisienne. Et je me suis même pas trop plantée. Sauf sur Green ! mais là aussi, j’ai appris et réalisé pas mal de trucs sur moi. 

Positiver et voir le futur avec confiance
(c) Melissa Askew

Maintenant, en 2022,on va se refaire une santé. A suivre ! 

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