Puisqu’il faut vivre confiné, rentabilisons

Puisqu’il faut vivre confiné, rentabilisons

Depuis jeudi soir, mon petit coeur fait les montagnes russes. Nous entrons donc dans une période d’incertitude quant à nos vies sociales. Et notre santé, oui, mais dans mon blog rose et guimauve, je n’ai pas envie de parler de ça. J’espère que nos proches et nous allons éviter la maladie. Et continuons à nous laver avec du savon à la rose, l’odeur me rend particulièrement heureuse. Bref, nos vies sont bouleversées. Point positif : je vais à nouveau “télétravailler” pendant 2 ou 3 semaines, peut-être un mois. Mais : finie la comédie musicale jusqu’à nouvel ordre. Point encore plus négatif : mon week-end bordelais du 28 mars est foutu, le spectacle des franglaises ce même 28 mars aussi et désormais, je pense que c’est mort pour New York… On est censés partir juste après la fin des 30 jours d’interdiction des Européens. Et je tremble pour le Japon (début mai). Cependant, si c’est le prix à payer pour en terminer au plus vite avec cette histoire, je signe. Et surtout, quitte à vivre confiné ou à peu près, j’ai décidé de rentabiliser.

Vivre confiné
(c) Clem Onojeghuo

Et soudain, j’ai du temps…

Car soudain, j’ai le temps. J’économise deux heures de transports par jour. Alors oui, je vais pas trop avancer dans ma lecture sur liseuse mais c’est pas grave. Je vais économiser aussi pas mal de temps de vie sociale. Alors j’ai du bol, j’ai eu un début de semaine dernière assez chargé avec un pot de départ mardi et un verre en terrasse mercredi avec ma copine qui vit normalement en Chine. Alors, non, je ne brave rien. Déjà, elle vit à Hong-Kong en temps normal (ou parfois Taiwan dont elle est désormais citoyenne) mais surtout, elle était en voyage au plus fort de la crise. Et c’est bien son principal problème : elle ne peut pas rentrer pour le moment. Mais bref. J’écrirai un jour un article sur cette fille tant c’est mon idole, en fait. Mes activités extra professionnelles s’arrêtant également, je suis de facto un peu en vacances. Oui, j’ai mis des guillemets autour de télétravail, c’est pas pour rien : j’ai RIEN à faire. Lundi, j’ai reçu cinq mails. Vendredi, j’en ai reçu trois : deux de ma boîte sur ce qu’on est censé faire avec cette histoire de coronavirus (le mail initial plus un erratum, le tout envoyé à partir de 16h30, merci l’anticipation)  et un, toujours de ma boîte, sur une histoire de porte de garage. Alors, voilà, j’ai quinze jours minimum pour moi, voici mes projets !

Petite to do en attendant le retour à la vie

Et je vous propose de les partager, peut-être pour vous inspirer. En espérant que je reste au top de ma forme évidemment. Alors, en vrac :

Un joli CV

  • Passer quelques certifs pour rajouter un ou deux items à mon CV tout neuf. Genre les certifications Google Ads et Google Analytics, pour commencer. Puis si j’ai du temps, je me pencherai sur du marketing automation
  • Improve my english. Parce que là, juste avant le cataclysme, j’avais enclenché un process de mutation pour Toulouse et vu l’énorme industrie du coin, faut que je me booste la confiance sur le sujet. Je vous tiens au jus sur la méthode que j’aurai mise au point, si je la trouve bien.
  • Lancer mon blog voyage parce que mon CV.
  • Tester des vidéos de sport. Parce que qui dit confinement et pâtes au beurre dit finir en culotte parce qu’on rentre plus dans ses vêtements. Alors autant j’aime être en culotte, autant c’est pas socialement accepté.

Et des loisirs créatifs en masse

  • Progresser en powerpoint art. Là, je débute mais matez-moi ça :

Green! affiches de partie

  • Envoyer mon tapuscrit du roman de Maja aux éditeurs qui prennent les versions numériques. On verra après pour la version papier mais bon, ils vont avoir plus de temps pour lire, après tout…
  • Me relancer dans les perles hama, dans le paper art acheté au Japon (des fois qu’on y retourne pour en racheter), des origamis…
  • Lire, lire, lire. Parce que bon, je vois plein de gens chouiner sur la nécessité de garder des librairies ouvertes mais ils ne connaissent pas ma PAL…
  • Et surtout écriiiiiiire. Mes romans et mes blogs. Ambition : atteindre les 750 pages en cumulé et finir Augura.
  • Et des soupes, aussi.
Ecrire en sirotant une soupe
Mon bonheur : un joli cahier pour écrire tout en sirotant une soupe

On va pas se laisser abattre !

Un planning ambitieux qui nécessite une bonne santé. C’est vrai. Mais je vais pas envisager le pire. On va vivre un mois bizarre, autant essayer d’en tirer du positif. J’essaierai de partager régulièrement mes petits travaux sur Insta et Twitter. On se laisse pas abattre !