Découvrir Venise en commençant par du lourd : autour de la Piazza San Marco

Découvrir Venise en commençant par du lourd : autour de la Piazza San Marco

Premier jour à Venise pour Victor. Si, moi, j’ai déjà eu la chance de sillonner les rues de la Sérénissime, je suis quand même très excitée à l’idée d’arpenter la ville avec mon adoré. La veille, nous avons fait un mini tour et déjà, je retrouvais l’amour de cette ville. A partir de là, je me mets en mode “je veux absolument vivre dans cette ville” et tout le séjour va être orienté sur cette idée. Toujours cette envie de fuite, hein. Bref, en attendant pour le premier jour, on va cocher l’immanquable de Venise : la Piazza San Marco. Et surtout la visite de la Basilique San Marco et du Palais des doges.

Piazza San Marco

Tout d’abord, il faut se rendre à la Piazza San Marco. Grosse différence entre ma venue en 2011 et le retour en 2025 : on peut utiliser les données mobiles et donc le GPS. Donc on ne se perd quasi pas. Ce trajet initial est un ravissement. Déjà, il fait beau. Mais surtout, il n’y a pas tant de monde que ça. On passe par le Rialto et on passe sans encombre, je fais même une photo du canal. Merci pour la vue. On n’est pas arrivés à la Piazza San Marco que je suis déjà extatique. J’aime cette ville jusqu’au plus profond de mon âme.

Piazza San Marco ! Alors premier choc vs ma visite précédente : y a personne. Enfin, si, il y a des gens mais tellement peu par rapport à mes souvenirs que j’en suis limite étourdie. Quelques travaux mais rien de gênant. Allez, on va récupérer nos billets car, cette fois-ci, j’ai anticipé le coup. Oui, lors de ma venue précédente, je n’ai pas visité ces deux monuments car l’achat de billets en avance n’était pas encore si courant et faire des heures de queue ne me branchait pas trop. On commence donc par la Basilique. On rentre très vite et nous voici au coeur de ce bâtiment au look étrangement byzantin.

Etrangement ? Non. Outre le fait que la basilique a été construite par un architecte venu de Constantinople, elle a été décorée avec pas mal d’éléments volés à Constantinople lors de la IVe croisade. Cette basilique, entre intégration des éléments volés et des reproductions byzantines, se veut un exemple de la puissance Vénitienne. Hé oui, pour nous, c’est une destination touristique mais il ne faut pas oublier que fut un temps, la République Vénitienne était l’une des plus grandes puissances du monde. Ca m’a donné envie de réviser l’histoire de Venise, d’ailleurs. Je l’avais à peine effleurée lors de mes études.

Bref, la Basilique San Marco est fascinante à visiter de par sa beauté mais aussi de sa symbolique. Il y a aussi toute l’histoire rocambolesque des reliques de San Marco dont le corps a été volé par des marchands. Encore une couche sur le côté “puissance maritime et marchande”. A noter que la terrasse est accessible et offre une vue sympa sur la Piazza San Marco. Par contre, je pense qu’en haute saison, la terrasse doit être plus difficile d’accès et l’expérience vite pénible. 

On repart. Déjeuner sympathique, je consacrerai peut-être un article à mon expérience culinaire à Venise, on verra. Deuxième grande étape de la journée : le Palais des doges. On a pris la visite “les secrets du Palais des Doges”. Moi, je rêvais de passages secrets, de cabinets mystérieux. Bon, les secrets, à part aller dans une cellule qui était celle de Casanova avec la petite histoire de notre héros vénitien, ma foi… Mais la visite était quand même intéressante, le guide nous a appris pas mal de choses. Nous faisons donc cette première visite puis on enchaîne avec les parties “ouvertes à tous”. Alors le Palais des doges, indispensable ? Moi, j’ai bien aimé. Déjà si on s’intéresse à l’histoire vénitienne, c’est incontournable puisque le pouvoir se concentrait là. 

Pour les amoureux des belles architectures, des cheminées monumentales, des peintures murales… Vous allez adorer. Si la partie “secrète”, entre cellules, salles de conseils et cour de justice, ça manque un peu de dorures, pour le coup. Là, encore, on a une vraie dimension de représentation puisque les salles lourdement chargées sont celles qui accueillaient du public alors que les salles plus fonctionnelles étaient bien plus dépouillées. Je souligne également la cour, assez remarquable.

Après une pause pipi puis un goûter à la cafétéria du Palais, on ressent la fatigue. Oui, ok, on a déjà fait les immanquables mais ces visites, ce sont surtout du piétinement et les jambes sont lourdes. Donc pour rentrer, on choisit la solution de facilité : le vaporetto. Petite balade sur le Grand canal. Déjà que dans les transports, j’ai tendance à piquer du nez, là, un transport sur l’eau, je clignote pas mal. Mais la vue est sympa. Le vaporetto reste une façon intéressante d’admirer les palazzi qui bordent le grand Canal et avoir une vue imprenable sur le Rialto sans se fatiguer. Par contre, pour les amoureux d’une navigation calme et peu bruyante, le compte n’y est pas. 

On descend à la gare car, ahah, en faisant la trousse de toilettes, mon mec a oublié ma brosse à dents. Et passer trois jours sans me brosser les dents… Bon, Victor serait le premier puni de son étourderie mais bon, moi-même, j’aime la sensation d’une bouche fraîche et de dents bien frottées. Quelques dernières petites photos et retour vers l’hôtel. Une pizza de bonne facture, un tiramisu et au dodo. Le lendemain, au menu : on prend le large.

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