Découvrir Knossos, retrouver Heraklion
Crète, jour 3. Bon, on a bien glandé, on a loué une voiture pour les jours 4 et 5, on a réservé une excursion pour Spinalonga. On est pas mal. Mais nous, y a un truc qu’on ne sait pas faire : rien. A un moment, ça nous démange d’aller faire un tour aux alentours. Et ça tombe bien, quelle ville est directement accessible en bus ? Heraklion ! Et notamment Knossos, le plus grand palais Minoen du monde ! Et ça tombe toujours bien ! Car j’ai décidé de placer nos excursions sous le thème Palais minoens et grottes. Oui, vous allez voir dans les prochains articles, ça veut dire quelque chose.
Grosse chaleur et masque
Nous voici donc dans un bus de ville, avançant à deux à l’heure, masque sur la truffe. Ouais, début septembre, on n’avait pas encore l’habitude de sortir avec partout. Surtout qu’il fait chaud. Heureusement, j’ai acquis avant de partir une serviette de visage. J’ai eu cette idée après notre périple à Toulouse où j’avais emprunté la minuscule serviette de main de notre hôtesse pour m’essuyer le visage. Je suis parée à tout : le petit brumisateur rechargeable (aka le vieux flacon de spray coiffant), la crème solaire, la casquette, la gourde et, donc, la serviette de visage.
Un site archéologique quasi vide
On arrive à Knossos en vers midi ou treize heures après avoir trouvé le bon bus, quelle fierté. Arrivés sur site, on est assaillis par des guides touristiques que l’on peut embaucher pour une visite guidée. Apparemment, c’est un grand classique mais on passe notre tour. On a envie de flâner. Alors je vais vous parler d’un site que vous ne verrez pas dans d’aussi bonnes conditions que nous. Il n’y avait quasiment personne. Vue dégagée sur les monuments, on devait être une cinquantaine à se promener sur le site. Bon, ça n’empêchait pas les touristes d’aller dans les zones interdites pour se faire prendre en photo devant un bout de mur mais je crois que nous avons profité de conditions exceptionnelles pour visiter Knossos.
De l’âge de bronze à aujourd’hui
Alors pour la petite histoire, Knossos est souvent associé à la légende du Roi Minos. Vous savez, celui qui avait un minotaure ? Le site date de l’âge de bronze, il était donc occupé depuis 7000 av JC et était un centre de vie important. Il a persisté pendant des siècles et des siècles, traversant les âges et étant sans doute la capitale crétoise. Puis, mystère de l’Histoire, le site a été oublié et redécouvert à la fin du XIXe par l’Anglais Arthur Evans qui proposa de nombreuses reconstitutions que l’on va croiser durant la promenade.
Knossos, un joyau
Du coup, je suis un peu ennuyée. Moi, j’ai vraiment aimé. J’aime les vieilles pierres donc à la base, je suis pas objective. Knossos est un beau site et il est un peu frustrant de ne pouvoir en découvrir que la moitié, le reste étant encore en chantier. Le site accessible paraît ainsi assez petit mais est formidablement bien conservé. Mais en temps normal, ça doit vite être blindé et stressant. Seul bémol : un coup de vent et ma casquette est partie finir sa vie dans une zone inaccessible au public. Bye bye !
Retour à Heraklion
Retour à Heraklion. Ne voulant pas rentrer trop tard, on fait impasse sur le musée archéologique et on va faire un tour au port que nous avions déjà visité lors de notre croisière dans les Cyclades. On se pose dans un petit snack pour grignoter un bout. Grignotage qui n’a pour seul intérêt que le minuscule chaton qui nous a tenu compagnie et qui s’est enfilé un bout de feta que j’ai fait tomber de mon sandwich. Mais il était trop chou, j’aurais trop voulu le ramener…
Chaleur, fatigue et envie de baignade
On remonte ensuite la grande voie pavée que nous connaissions déjà pour me trouver un nouveau chapeau. La balade est un peu gâchée par le port du masque car il fait très chaud. La journée est bien avancée alors après un petit tour, vu qu’on retombe totalement par hasard sur la station de bus où nous étions descendus à l’aller, on décide de rentrer. Bon du coup, on a oublié de visiter la superbe église orthodoxe proche de l’arrêt de bus mais nous avions une urgence : une furieuse envie d’aller jouer dans les vagues avant le dîner offert dans le restaurant de l’hôtel.
Et puis il fallait se coucher un peu tôt. Le lendemain s’annonçait chargé avec une virée en voiture et un cours de yoga au petit matin.
One Reply to “Découvrir Knossos, retrouver Heraklion”