J’ai testé pour vous le street-art

J’ai testé pour vous le street-art

Alors je vous préviens de suite : ce titre envoie beaucoup trop de bois par rapport à la réalité. C’est vraiment un article léger écrit entre deux charettes de livres ou fringues à dégager. Mais j’ai tenté de me lancer très discrètement dans une sorte de street-art pour le plaisir. Pour voir. Est-ce que ce fut un échec ? Méééé. Est-ce que j’ai envie de poursuivre le truc ? Oui mais pas pareil. On verra. Bon, assez tourné autour du pot, parlons de mes envies de street-art. Et cet éternel décalage entre les expectatives, la réalité… et le fait que je suis un peu une flipette, aussi.

Street-art Paris
Evidemment, je n’ai rien à voir avec les différentes oeuvres présentes sur cette photo, c’est juste de l’illustration

Une façon d’exprimer un message

Mes envies de street-art ne datent pas d’hier. Alors on va poser deux ou trois bases, au cas où. Quand je parle de street-art, je parle pas de graffiter mon nom, hein. Parce que pisser symboliquement sur un lieu pour marquer que j’y suis passée, ce n’est ni de l’art, ni pertinent. Non, je parle de vouloir passer un message. Soit joli, soit puissant. Je sais pas exactement quand ça m’a prise, cette histoire. Peut-être au Portugal. Peut-être en marchant à Stalingrad : les quais du Canal étaient recouverts de représentations de clitoris, ce que j’ai appelé le clitovisme. Et j’ai voulu faire du clitovisme. Puis j’ai voulu faire des arcs en ciel en perle hama et les disséminer en ville en mode “feel good”. Je trouvais même l’idée que des gens puissent les récupérer parce que ça leur plaît plutôt sympa. J’aime bien distribuer gratos ma production

Ca va aller, perle hama
Feat ma Playmo

Expérience : tag en mousse

Puis j’ai auto-publié Green ! et je me suis dit “hé mais ce serait cool de faire des tags en mousse, comme dans mon roman !”. Alors, c’est parti. Ca fera une promo rigolote et puis, je trouve ça sympa comme principe. Je commence par collecter de la mousse, que j’arrose avec amour le temps de préparer ma mixture. Ouais parce que j’ai trouvé une recette sur Internet. Le jour J, je prépare ma petite mixture. Bon, déjà, ça part mal : il me faut du sirop de glucose et j’en trouve pas. C’est pas indispensable mais c’est mieux. Je fais ma mixture qui PUE la mort et je pars badigeonner quelques spots que j’avais repéré avec mon mec. Qui n’est pas du tout à l’aise avec mes bêtises alors même que quand je “peins”, on voit R. T’inquiète ! Bon, au bout de 4 applications, mon pochoir est décédé et on abandonne la mixture dans une poubelle, dans son bac à glace qui a vécu sa belle vie. 

Street-art Green !

La folle au brumisateur

Pendant les quelques jours qui suivent, je me balade donc dans le quartier avec mon petit brumisateur pour arroser ma mousse. Un brumisateur rempli d’eau du robinet, hein. Je veux bien me montrer attentionnée avec ma mousse mais je vais pas la pulvériser d’Evian. En plus, j’ai fait mon coup à un moment où il fait moche, comme à peu près toute cette année 21. Et au bout de quelques semaines, le résultat est sans appel : c’est un échec total.

Un tag en mousse ?
C’est pas du tout là que j’ai fait mon truc mais j’ai imaginé trafiquer cette photo pour faire apparaître un « Green ! »

Un faux tag en mousse

Alors mon mec me propose de la jouer différemment : on va floquer des bouts de carton avec de la fausse pelouse. Comme il fait des figurines de type Warhammer and co, il a pas mal de matériel qui va faire la blague. Et effectivement, ça fait totalement illusion. Ok, je mets du scotch double face et on va coller tout ça ! Et le résultat est relativement cool à un gros détail près : j’aurais dû prendre de la patafix et pas du scotch double-face, ça dépasse de partout. Et l’un des Green ! a été caché par un contener posé devant trois jours après mon petit forfait, damned. 

Faux tags en mousse

Laissez-moi faire mes bêtises tranquille

Le seul point un peu tendax de cette joyeuse activité, c’est le côté un peu flipette, donc. J’ai pas envie de dégrader quoi que ce soit, pour commencer. Ni de polluer. C’est vraiment ce que j’aime le plus dans l’idée des tags en mousse, c’est le côté 100% naturel. Mais si l’oeuvre perdure ou est récupérée par quelqu’un qui trouve ça cool, ça limite la pollution, non ? Mais surtout, j’ai pas envie de me faire interpeller. Par des gens, pas forcément par la police. C’est toujours le truc qui me bloque un peu sur les Playmos aussi. Je n’aime pas qu’on me voie faire. Essentiellement parce que j’aime bien être tranquille quand je fais mes bêtises. Et que la seule fois où quelqu’un est venu m’interrompre pendant un shooting Playmo, c’était un mec qui profitait que je sois occupée pour tenter un plan drague. Evidemment.

Green ! street-art

La nouvelle Reine du street-art Bordelais (au moins)

Petite conclusion de cette expérience : c’est assez amusant de passer devant son “oeuvre” et lui adresser un petit clin d’oeil au passage. Globalement, on ne peut pas dire que c’est un succès vu que personne n’y fait attention, j’ai un peu planqué mon truc quand même. Mais moi, j’aime bien. Et du coup, je me dis que quand je serai installée à Bordeaux, ville super riche en street-art, peut-être que je me lancerai un peu plus dans cette activité. Je ferai des perles, de la mousse, du petit Powerpoint art… selon l’inspi. Avec des clitoris, des arcs-en-ciel ou je ne sais quoi. Comme ça, quand je repasserai devant, je ferai un petit clin d’oeil.  Ou quelqu’un se sera servi et ce sera très bien ainsi. 

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