Sur quoi je vais me coacher ?

Sur quoi je vais me coacher ?

Je suis à fond sur mon nouveau projet ! Même si ma vie me hurle que jamais de la vie, je n’aurai mon licenciement économique vu que mon chef me veut comme bras droit, je poursuis. Je commence donc à me constituer une playlist de coach de vie sur Youtube, j’en suis sur Twitter, j’ai rejoint des groupes sur Facebook… Ca pullule d’infos et il est temps que je me choisisse mes petits thèmes. Sur quoi vais-je donc me coacher ?

Se coacher soi-même
(c) Stephen Leonardi

Etre bien ou être mieux ?

Déjà, il y a un vocable qui me dérange, c’est celui autour de la réussite, de devenir “une meilleure version de moi-même”. Oui, ok, le principe de se coacher, c’est sans doute de devenir une meilleure version de soi en abandonnant quelques mauvaises habitudes comme le tabagisme par exemple (pour le moment, je m’en sors très bien mais je n’atteindrai les 50 jours que mercredi, on est loin de pouvoir crier victoire). Seulement, il y a un côté “gagne” qui ne me séduit pas vraiment. “Pas vraiment” comme pas du tout, en fait. Je ne veux pas être plus performante mais juste plus sereine mais nous en reparlerons.

Mes deux thèmes…

En attendant, j’ai réfléchi et voici mes deux axes :

 

  • La gestion des sentiments négatifs et notamment de la colère.

Je vous raconterai vendredi une histoire de colère qui m’a un peu marquée et qui m’a fait prendre conscience de deux ou trois trucs. De façon générale, je suis quelqu’un de très sensible, en positif comme en négatif. Ca me rend empathique et je suppose que ça m’aide beaucoup dans mon écriture mais je suis aussi très facilement irritée (euphémisme) par pas mal de choses. Je peux m’agacer d’éléments extérieurs sur lesquels je n’ai aucune emprise donc autant laisser tomber. Oui, ici, la gestion des sentiments négatifs inclut le lâcher-prise. Faut que je m’imagine une sorte de coach mental qui me dira “pourquoi tu t’énerves, meuf ? Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?”.

 

  • Les charges mentales et la procrastination.

Charges mentales au pluriel, oui. Grâce à la BD d’Emma, nous connaissons la charge mentale liée à la gestion du foyer qui échoit traditionnellement aux femmes. Mais il existe des dizaines de charges mentales. Je vous ai parlé de celle liée au tabagisme, le travail peut en être une, les problèmes financiers aussi. Les utopies réalistes était très intéressant pour ça et je me rends compte que je ne l’ai jamais chroniqué, erf. Moi, par exemple, j’ai deux charges mentales terribles : l’obligation de tout faire, tout le temps et l’obligation de perfection. Je précise que je suis totalement à l’origine de ces charges mentales vu que personne ne me demande de faire tout ce que je fais et personne ne me demande d’être parfaite. Et j’en arrive à m’auto paralyser. Je veux dire : je veux écrire, je dois travailler, je veux faire des perles hama, du paper art, monter des vidéos, finir la relecture puis la réécriture du roman de Maja pour l’envoyer à des éditeurs… Vous savez ce qu’il se passe quand on a autant à faire ? Rien. On reste sur son canapé à se demander par quel bout prendre le truc en jouant à Mario Kart Tour. 

S'organiser pour être heureux
(c) STIL

Au travail ! 

Donc voilà mes axes de travail. Aka les trucs que j’aimerais bien résoudre pour être zen. Le deuxième pavé, c’est vraiment ce qui était ressorti de ma visite chez l’hypnothérapeute, que j’étais allée voir au départ pour soigner une addiction au sucre. Sauf qu’au bout de vingt minutes, elle a constaté que j’en mangeais quasi pas et tout a tourné autour de la charge mentale que je m’infligeais. Que je m’inflige, pour être honnête, j’ai pas tout réglé. J’ai intégré qu’il y avait un souci là-dessus, faut que je bosse sur les solutions, à présent.

Et je vous dirai tout car je suis bien persuadée de ne pas être un cas exceptionnel sur ce sujet. Vous me suivez ? 

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