Douceur toscane
Le 09/05/19 – Lors du tirage au sort de notre destination mystère début janvier, j’avais réprimé un cri de joie en découvrant où j’allais amener Victor. Florence ! L’Italie ! La Toscane ! Ne trouvez-vous pas ce mot merveilleux ? La Toscane. Tant de promesses en si peu de lettres. J’adore l’Italie, ça en est presque viscéral.Parfois, je rêve de partir y vivre. Sauf que bon, on va pas se mentir… Ce qui me ferait quitter la France, c’est avant tout un climat politique et social nauséabond. Et en Italie… mmm. Alors chaque séjour au pays de la dolce vita, du caffé, des gnocchis, de prosecco et de Moravia ravit mon coeur.
Complexité 1 : le trajet
L’organisation fut un peu complexe. Déjà premier point : je veux aller à Florence, je cherche donc des billets d’avion Paris-Florence. Il n’y a pas beaucoup de choix et à prix démentiel. Certes, c’est le week-end du 8 mai donc petite flambée des prix mais gasp ! quand même. J’ai appris plus tard que c’était plus intéressant de passer par Pise : plus de choix, moins cher et c’est très bien relié à Florence. Je l’ai découvert trop tard.
Et après, on fait quoi ?
Maintenant, que faire ? Le duomo est indiqué partout comme un incontournable, ok. Ensuite ? Il y a des musées, pleins. Des places, des jardins partout. Bon, on va faire dans le classique avec la galleria dei Uffizi où l’on va pouvoir admirer le David de Michel-Ange. Une ou deux annulations plus tard (dont une de mon fait), j’ai enfin tout ce qu’il me faut.
A bout de fatigue
La veille, je trépigne. Il faut dire que le mois de mai ne nous a pas beaucoup épargné avec Victor. Le mois d’avril non plus. Disons que pour jouir d’une semaine de deux jours ouvrés, j’ai dû bosser le 1er mai et le week-end des 4 et 5 mai. Je l’ai fait de bonne grâce car je savais que j’allais avoir cinq jours de repos. J’avais hâte de me retrouver en Toscane ! Cependant, j’étais tellement à l’arrache que je n’ai rien imprimé sur papier, aaaah ! Heureusement, à notre époque moderne, tout peut passer par smartphone mais le fait que j’ai oublié de le faire indique une certaine fatigue.
L’avion, à défaut de mieux
Jour J ! Aéroport ! On passe la sécurité, café et croissant à l’Exki, petit tour au point relay pour prendre le dernier Society, se poser dans la salle d’attente. Victor n’a eu aucun mal à trouver la destination sur le panneau d’affichage “Mmm… Florence ou Barcelone ?” “Mais Barcelone n’est même pas sur la liste !” Surtout qu’on y est déjà allés ensemble ! Embarquement pour un vol sans encombre et sans intérêt, si ce n’est le survol des Alpes. Je suis de plus en plus agacée par la question de l’empreinte carbone, surtout pour gagner quelques heures. Et quel stress à chaque fois. Mais j’ai regardé : pour aller à Florence, c’est 10h de train… Bon, moi, j’aurais adoré mais Victor… Bref, l’avion et moi ne sommes plus trop copains sauf quand on survole les montagnes (ou le désert).
Un parfum d’Italie
Arrivés sur place, on opte pour le tram… 1€50 contre 6 le bus pour aller au même endroit, tu peux pas test. On termine le trajet à pied pour un premier contact avec Florence, on passe devant le fameux Ponte Vecchio histoire de poser l’ambiance. On s’enfonce dans les petites rues de la rive sud pour découvrir un studio avec vue sur les toits. C’est officiel, le week-end en Toscane peut commencer !
Première étape : la sieste
Après un déjeuner plutôt moyen sur la piazza Santo Spirito , on s’adonne à notre activité préférée de début de vacances : la sieste ! La rupture du stress se fait particulièrement ressentir cette fois-ci.
Première déambulation, premier limoncello
Après 3h (!) de sieste, on repart tranquillement se promener. Comme nous sommes à côté du Ponte Vecchio, je propose d’y passer. Quelques photos plus tard, on atterrit au Palazzo Vecchio, la galleria dei Uffizi, la loggia dei Lanzi et le fameux duomo. Les rues sont calmes, je m’extasie. “Ah mais y a pas trop de monde, c’est cool, hihi !”. Un dîner dans un resto fort sympathique où on finit arrosés de limoncello (deux chacun offerts par la maison). Adresse à retenir : l’Oliveiro, je recommande. Au lit ! Car le lendemain, on a beaucoup de marches à gravir.
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