Le duomo, un incontournable à Florence
Le 10/05 – Florence, deuxième jour ! Les choses sérieuses commencent. Quand j’ai commencé à préparer ce voyage, j’ai tapé “que voir à Florence” et dans tous les articles que je consultais, le duomo arrivait en tête. Bien, puisque tout le monde le dit, allons-y ! Je lis les différents avis sur Tripadvisor et je tique un peu. De nombreux avis évoquent une queue de plusieurs heures et des billets en réservation que ne sont pas des coupe-files. Et s’il y a bien un truc que je n’aime pas dans la vie, c’est de faire la queue, surtout en Europe où tu en as toujours un ou deux qui essaient de te doubler à la moindre occasion. J’espère qu’il existe un enfer spécial pour ces gens-là. Ils y passent l’éternité à faire la queue avec plein de gens qui les grugent. Bref, je fouille et je finis par trouver un tour guidé en anglais qui permet de squizzer l’attente. Après avoir vérifié auprès de mon amoureux qu’il se sentait de monter 460 marches avec un petit risque de vertige, je réserve.
A l’assaut des 460 marches
Vendredi matin, 11h, on découvre donc notre guide, Madalena, qui va nous amener au sommet des ces fameuses 460 marches. Victor fait un peu la moue car je lui avais dit 420… Je plaide mon droit à l’erreur de 10%. J’appréhende un tout petit peu l’exercice pour être honnête car je n’aime pas beaucoup les escaliers. Mais après tout, je vais régulièrement à la salle de sport, à la piscine, à la danse, ça devrait aller. Et puis, dans le groupe, il y a un vieux monsieur bien âgé, ce ne doit pas être si difficile que ça.
Fleurs et marbre
On rentre rapidement dans l’église en évitant la queue qui ne semble pas en finir. J’insiste mais il devait y avoir deux heures de queue. Madalena nous explique l’histoire du Duomo et je suis contente car je comprends bien les explications. C’est vraiment accessible avec un niveau moyen d’anglais. Après une petite explication sur le nom de la cathédrale dédiée à notre Dame des fleurs, Santa Maria del Fiore, car le nom de Florence vient du mot fleur. Oh, je n’y avais jamais pensé… On découvre le jeu des différents marbres de couleur qui rendent cette façade su particulière.
10, 100, 200 marches…
Nous voici à l’intérieur ! Je comprends mieux la queue au dehors, il y a peu de visiteurs à l’intérieur. On n’a pas trop le temps de l’admirer. Il est assez dépouillé, sauf la partie duomo richement décorée. Approchons-nous en montant les marches.
Première étape. On monte dans ce que je soupçonne être une cage carrée puisqu’on tourne toutes les 10 ou 15 marches. Je les compte, d’ailleurs, tout en admirant la vue quand je croise une fenêtre. Au bout d’une centaine de marches, le M. âgé demande une pause. Il respire très fort et je me souviens alors de la trop lointaine résolution de faire une formation premiers secours. Au bout de deux-cents marches, quasi la moitié, une pause dans une salle où sont exposés les statues de quatre évêques dont un qui a l’air un peu indigné.
Des enfers aux cieux
Deuxième volée de marches, en spirales cette fois. Alors ceux qui me lisent depuis des années connaissent ma légère phobie de la chute et là, mmm… Je commence à transpirer en pensant à la descente. Une quatre-vingtaines de marches ou à peu près plus tard, nous accédons à un balcon du duomo et… la claque. C’est époustouflant. Il y a quatre niveaux avant d’arriver aux cieux. A savoir : les enfers, la vie sur terre, les anges, la vie du Christ, et les cinq prophètes entourant Dieu. Les prophètes sont un peu dissipés d’ailleurs, on dirait qu’ils vont tomber. Tout autour du dôme, cinq vitraux racontant la vie de la Vierge. Jolis vitraux d’ailleurs. Quelques marches (j’ai arrêté de compter) plus haut, une deuxième terrasse pour encore mieux voir le dôme dont un superbe Belzébuth en train de manger un angelot ou un bébé. Alors moi, je veux bien mais d’où Belzébuth, des Enfers, arrive à choper un bébé ou un angelot, censés être l’incarnation de l’innocence ? Je pose la question…
Dominer Florence
Nous voici arrivés au point relou de l’ascension, à savoir le ridicule escalier étroit qu’on utilise en montée et en descente donc on va croiser des gens dans des endroits étroits. On se tort, on se plie pour parvenir à se croiser. Puis les ultimes marches, bien hautes et bien raides. On a littéralement plus galéré sur ces vingt dernières marches que sur l’ensemble de la montée. Une ultime volée de marches et nous voilà sur la terrasse extérieure avec une vue époustouflante sur Florence. Le soleil nous boude mais ça reste magnifique.
460 marches les doigts dans le nez
On redescend, on croise des gens. Je sais que mon sac besace est un peu volumineux et tous ceux qui me croisent l’embarquent sans ménagement. Je n’ai jamais autant regretté de ne pas avoir mon sac à dos. La descente me stresse un peu. Passé le bacon du dôme, on descend par un escalier dédié donc plus de croisement mais c’est assez raide. Heureusement, le monsieur âgé (78 ans) est devant donc on adapte tranquillement notre rythme. Ca tire un peu sur les genoux. Mais ça se fait assez facilement, finalement. Je recommande !
Et la journée n’est pas finie mais cet article est assez long comme ça donc on poursuivra semaine prochaine !
3 Replies to “Le duomo, un incontournable à Florence”