Wunderland, le musée des miniatures de Hambourg
Le 30/04 – Quand mon adoré m’envoya un SMS avant le voyage pour m’informer qu’il faudrait être quelque part à 8h30 ce lundi matin, ma réaction fut “ahahah”. Sauf que ce n’était pas une blague. Nous voici donc à nous lever à 6h un jour de vacances mais c’est pour la bonne cause. En route pour Wunderland, le musée des miniatures.
Bienvenue à Wunderland
7h50, il pleut, il fait froid, nous voici au pied du musée, très calme. Mais où sont donc les trois heures de queue qui nous avaient conduit à venir si tôt ? Pas grave, on se réfugie vite à l’intérieur pour prendre un petit déjeuner consistant avant la visite censée durer trois heures. Pendant que nous nous restaurons à la cafétéria aux sièges sortis directement de train (forcément, j’adore), j’étudie un peu le plan. Il y a deux niveaux, celui avec l’Italie et un bout de la Suisse, l’autre avec l’Allemagne, le reste de la Suisse, Autriche, Etats-Unis et Scandinavie. Deux étages en trois heures, ils exagèrent un peu…
C’est parti pour l’Italie avec une Rome miniature assez impressionnante qui nous rappelle de bons souvenirs. Oh, la nuit tombe ! Oui, dans ce monde miniature, on a des cycles jour/nuit qui permettent d’avoir une autre perspective sur les maquettes. J’avais vu ça quand j’étais petite dans un minuscule musée avec des trains et des gyrophares, aussi. Moins ambitieux mais à l’époque, déjà, j’avais été fascinée.
Ne rater aucun détail
On regarde les détails. Ce qui est assez drôle dans ce musée, ce sont les clins d’oeil. Nous sommes d’ailleurs encouragés à en trouver quelques uns comme l’équipe Ghostbuster (check), Lucky Luke (check), des amoureux dans un champ de tournesol (check), un mort (check), ET (pas check et ça m’a saoulée de ne pas le trouver). Outre les clins d’oeil, parfois coquins, on a également des éléments animés : tu appuies sur un bouton et ça déclenche une historiette. Exemple à Venise : les vendeurs à la sauvette planquent vite leur marchandise quand vient la police.
La partie italienne est incroyable, surtout le Vésuve qui me rappelle l’expo Diorama, la partie Suisse gigantesque. En montant à l’étage, on découvre des trains qui filent partout, y compris dans les marches. En haut, nous nous retrouvons face à la partie aéroport avec des avions qui décollent et atterrissent ! Tout ça grâce à un système ingénieux de panneaux coulissants. Autant vous dire qu’il y a la queue pour voir ça. L’aéroport est vraiment la partie la plus dingue en terme d’automatisation avec le ballet des avions et des voitures. On voit quand même les avions quitter leur terminal, traverser le tarmac pour rejoindre la piste d’envol, s’élancer et décoller ! Et pareil à l’atterrissage. Ils émergent du mur, se posent et vont se ranger tranquillement à leur terminal. Vous imaginez toute la programmation que cela nécessité ? On est au-delà de la simple mécanique.
Les clins d’oeils
Bon, je ne vais pas tout vous détailler, concentrons-nous sur les clins d’oeil. D’abord les coquins. Des couples canailles, des nudistes, le tout surveillé par des prêtres ou moines bien voyeurs. On a également pas mal de petites références sci-fi : le falcon millenium en plein aéroport, un ovni au-dessus d’une route, des extraterrestres partout dans le désert américain avec une fantastique zone 51. On trouve également entre deux étages, une petite représentation du centre de complot mondial, on aime, on adore.
Le temps passe et la foule s’agglutine. On est de plus en plus bousculés (on est massés derrière des barrières donc forcément…), les enfants sont relous, on commence à saturer. A 14H30, on ressort enfin du Wunderland Museum. Oui, on a passé 6h30 sur place donc 5h30 dans le musée lui-même. Alors est-ce que j’ai aimé ? Bien sûr que oui ! Je veux faire ça de ma vie. Entre autres choses.
5h30 plus tard…
On sort enfin, il pleut, il fait froid. On se réfugie dans un truc de restauration rapide, je mange des pâtes sans goût mais chaudes (c’est déjà ça de pris). En ressortant, le soleil est revenu, on hésite un instant à faire un tour vers la Philharmonie mais on renonce. Mes pieds sont morts et nous aussi, en fait.
Arrivés à notre gare, on décide de faire un tour à l’épicerie. Dix-sept minutes de marche, heureusement qu’on était claqués. On se balade dans des quartiers plus résidentiels puis le long de l’Alster avec quelques cerisiers fleuris. C’est beau.
Retour à l’appart, rapide pique-nique avec un délicieux pain aux graines et au lit !
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