Coach de vie ou gourou ?

Coach de vie ou gourou ?

Quand on met un orteil dans tout cet univers de coaching de vie, développement personnel… on peut vite se retrouver rapidement dans un espèce de gloubi boulga spiritualo-ésotérico-holistique. Alors je suis pas là pour juger les croyances des uns et des autres. Je dirais même que si ça vous met dans un flow de positivité, pourquoi pas. Mais des fois, je sais plus si j’ai affaire à un coach ou un gourou et je flippe. Comment être sûr.e de s’engager dans un truc safe ? 

Coach de vie ou gourou
(c) Sandeep Kr Yada

Développement personnel et spiritualité

Et bien, j’en sais rien. Bisous, à mercredi pour mes aventures à Fuerteventura ! Non, je plaisante car c’est quelque chose qui me turlupine beaucoup. Moi, je ne crois pas en grand chose de mystique, je débarque très vite du train quand on me parle de volonté de Dieu, de l’univers… on parlera pensée magique une autre fois. Seulement ne pas être très spirituelle ne me met pas à l’abri des gourous qui essaient de le vendre leur salade.

Connaissez-vous Thierry Casasnovas ? Et bien je ne connaissais pas jusqu’à regarder une vidéo du Roi des rats . Sur le papier, Casasnovas est un acteur du bien-être comme un autre. Quand j’ai commencé à mater des vidéos sur le jeûne intermittent (que je réussis assez mal), il est rapidement apparu dans mes suggestions. Quand je dis que ce mec est un gourou, ce n’est pas tellement un abus de langage de ma part, la miviludes a lancé une enquête sur lui

Ceux qui profitent de ta vulnérabilité

Je parle de ce cas précis mais du coup, ça m’angoisse un peu. Quand on débute une thérapie mieux-être, c’est qu’on est, à priori, vulnérable. Lors de mes quelques expériences, j’ai eu de la chance de tomber sur des thérapeutes réglo qui ont arrêté les rendez-vous dès que ça allait mieux. Mais j’aurais pu frapper à la mauvaise porte, tomber sur un thérapeute qui m’aurait conforté dans ma vulnérabilité pour m’extorquer un max d’argent…

Une femme tient un chapelet ou collier de prière

… car je ne suis forcément aux aguets quand je cherche une solution plus ou moins intensément. Si demain, je trouve un thérapeute qui me dit qu’il va m’aider à lâcher prise et à quitter mon univers pro, à arrêter d’être faible à mauvais escient (genre face à des chef.fe.s toxique.s), je signe. Parce que c’est ma grande vulnérabilité du moment. On peut très vite avoir du pouvoir sur les gens fragilisés. Quand je suis arrivée à Paris, je tirais les cartes. Une amie de l’époque en difficulté sentimentale (son « mec » était un gros connard) n’arrêtait pas de me demander des tirages et de là, des conseils, des extrapolations. Elle m’a confié des choses très intimes. J’ai fini par refuser de lui tirer les cartes parce que je ne voulais pas de ce pouvoir, de cette autorité quasi divine.

Ecoute ton intuition

Alors on peut évidemment demander son avis à Google sur tel coach ou thérapeute mais là encore, c’est la guerre des tranchées entre telle ou telle méthode, entre truc et machin. Je dirais que le mieux, c’est encore d’écouter son intime conviction, son corps et de mesurer sa dépendance et son libre-arbitre vis-à-vis du thérapeute. Le souci étant qu’en cas de (grande)vulnérabilité, difficile de juger de quoi que ce soit.

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