La crise de la quarantaine est là…

La crise de la quarantaine est là…

… Et c’est génial ! Mon calendrier est formel. Dans un mois jour pour jour, j’aurai 40 ans. Ohlala ! Ca fait quelques années que chaque année, à mon anniversaire, je bade un peu : le changement de décennie approche. Et la crise de la quarantaine me fait peur. Et si je remettais tout en cause. Sauf qu’en fait, la crise de la quarantaine, c’est génial ! Je vous explique pourquoi.

La crise de la quarantaine, c'est trop la fête
(c) Amy Shamblen

Je croyais que ce serait nul…

J’ai pas un super souvenir de la crise de quarantaine de ma mère. Elle, 40 ans, moi 15, imaginez les étincelles. J’étais donc partie du principe que ça allait mal se passer. Que j’allais être en plein crise existentielle, à tout envoyer bouler. Et malheureusement : pas assez. Autant ma vie privée me va très bien, autant le boulot… vous-mêmes, vous savez ! Mais on s’en fout, c’est pas le sujet. Finalement, 40 ans, c’est l’occasion de s’asseoir un peu pour analyser sa vie… et moi, quand même, je m’en sors bien.

J’ai aimé mes 30 ans, j’adorerai mes 40 !

Alors pour être honnête, je disais pareil à 30 ans, genre le plus bel âge… alors que j’étais dans un couple totalement dysfonctionnel de type “accepte ce que je suis, je ne me préoccuperai jamais de ce que tu veux, toi”. Niveau boulot, je crois que j’affrontais le pire du pire. Je venais de passer par le craquage lexomil, je courais vers une catastrophe pas beaucoup mieux. Donc oui, le 06 avril 2010, je me disais que 30 ans, c’était cool. Mais je vous le dis : le 06 avril 2020, ce sera encore mieux.

Le meilleur joker du monde

Mais surtout la crise de la quarantaine, c’est une carte magique. C a a commencé avec les cheveux bleus. J’en rêvais depuis des années, j’ai fini par le faire. Même si ce fut pas aussi magique que ce que j’envisageais. Genre :

Expectation :

Les cheveux bleus

Reality :

Mes cheveux bleus

Après, j’étais allée dans un bar coloriste où je ne sais quoi, la blague m’aurait coûté entre 300 et 500 €, mmm… Ouais alors je veux bien être un peu wild et tout ça mais faut peut-être pas déconner non plus. 

Et ta bucket list ?

En fait, plus qu’une crise de la quarantaine, je lâche du lest. Je veux prendre des cours de comédie musicale ? Bah allons-y ! Passer une audition pour réaliser un rêve d’ado ? Même pas (trop) peur. Je me suis un peu amusée à faire ma bucket list des 40 ans. Plus qu’un objectif de vie, ça donne une échéance. Genre envoyer le roman de Maja à des éditeurs (pour de vrai, je m’y attelle, j’ai encore pas mal de taf pour obtenir un produit à peu près parfait). Après, ma liste est assez longue et je n’aurai pas le temps de tout faire. Comme un baptême en parapente et/ou en paramoteur, le tatouage aussi. Mais le tatouage dépend normalement d’une éventuelle publication, un jour, pas de la quarantaine.

Plus de légèreté

En fait, ma crise de la quarantaine est juste un prétexte à la légèreté. A vivre ma vie sans me préoccuper particulièrement du qu’en dira-t-on ou je ne sais quoi. Je ne fais pas tapis, loin de là. Mais je me pose un peu pour avoir ma vie plus jolie. Je déconstruis deux ou trois trucs, j’exige ce que je veux. En gros, je mange plus aux heures de repas “conventionnelles”, je marche, j’écris et j’essaie de partir à Toulouse. En plus, là-bas, je suis sûre que j’aurai plus d’opportunités pour le parapente et le paramoteur.

Alors oui, j’aurais sans doute gagné du temps à assumer tout ça plus tôt. Mais au moins, ça coupe toute discussion “non mais tu es sûre que tu veux faire ça ?””Bah oui, crise de la quarantaine !”. Quel formidable pouvoir d’immunité ! 

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