39, c’est trois fois 13

39, c’est trois fois 13

Du coup, cette année,  c’est crise d’adolescence à gogo, je vous préviens. Hier, c’était mon anniversaire et j’ai donc eu 39 ans. Alors le fait que j’ai même pas eu le temps d’écrire un article publié le jour J laisse deviner à quel point, je suis débordée cette semaine et que ça doit cesser donc je vous l’annonce : 39 ans va être l’âge de déraison.

J'ai 39 ans
Cette photo est un peu meta, n’est-ce pas ? 🙂

39 ans, la déraison

Concrètement, ça veut dire quoi ? Je suis pas encore sûre mais j’ai décidé que cette année, je me faisais plaisir avant tout en vivant des petites expériences sans me stresser de la nécessité d’un projet. Je vais m’amuser. Ca commence avec la danse dont je vais vous parler demain, le Ladyshock, petite révélation. Ca va se poursuivre avec les cheveux bleus dès le lendemain du mariage d’Anaïs ou à peu près. J’hésite sur un tatouage aussi MAIS j’ai toujours associé l’idée d’avoir ce tatouage pour célébrer une réussite particulière (genre me faire publier) et vu que cette réussite n’est pas encore arrivée, d’abord parce que je n’ai toujours rien envoyé, j’ai peur de tricher un peu. Et de me porter la poisse, petite superstition.

J’arrive à un moment de ma vie où j’ai tout ce que je désire ou à peu près (Toulouse…) et puisque mon projet de vie semble me pousser peu à peu hors de Paris, il est urgent… de jouer les touristes à mort et de profiter de la ville. Tout doux, hein, il ne s’agit pas de courir à droite, à gauche, tous les week-ends, on a besoin de repos. Genre là, pendant que vous me lisez, je dois être à chiller quelque part et ça fait du bien. Mais aller se promener, faire du bateau mouche, un musée, un petit verre… Même un tour en hélicoptère ! Et puis je parle de Paris mais ça concerne pas que Paris. Aller faire des tours sur les châteaux de la Loire, se balader en Normandie ou en Bretagne… Non parce que j’adore la Bretagne et de Toulouse, ce sera un poil plus galère (SNCF, je compte sur toi pour désenclaver un peu Toulouse).

Passion stages

Je vais faire des stages, de tout, de rien. Paris propose tellement de choses à découvrir, il est temps de m’y mettre. Du paper art que j’aime tant, du yoga que j’ai trop délaissé, revenir un peu à la couture, peut-être. Du dessin, même si je suis nulle, de la poterie, céramique, fimo… En fait, je ne sais pas, je dois déjà découvrir l’étendue des possibilités et picorer en fonction de mes envies. Même si c’est juste un coup d’épée dans l’eau.

39 ans, c’est l’âge où je dois m’affirmer, aussi. Je suis trop dans ce culte de la modestie et de la discrétion dont j’ai déjà parlé. Je dois jouer sur les selfies, être un peu plus fière de moi, même quand je ne suis pas parfaite. Ah oui, 39 ans, c’est définitivement l’âge où je dois arrêter de courir après une pseudo perfection aussi. Oui, j’ai des défauts et vous savez quoi ? Tout le monde s’en fout en vérité. Je suis désormais dans un cours de danse où l’essentiel est de s’amuser et peu importe si on est parfois un peu floues dans les choré. J’ai décidé de faire de la comédie musicale l’an prochain. Continuer à m’inventer un peu des vies pour rigoler, faire des moments un peu notable une histoire extraordinaire. Genre quand je sirote mon vin argentin sur le Belvédère de la Cité du vin en contemplant la ville et que je savoure chaque note sur ma langue en goûtant comme un sentiment de puissance… Alors que des tas de gens à côté de moi à cet instant précis faisaient la même chose. Mais c’est rigolo de se la raconter.

Clavier machine à écrire pour mes 39 ans
Le cadeau de Victor, le meilleur du monde !!

Vivre et savourer

39 ans, je vais juste vivre. Je n’ai plus à me préoccuper de rien actuellement : le boulot, ça va, on arrive petit à petit à trouver une routine qui nous convient avec Victor. Le déménagement de ma vie devrait intervenir dans un an et demi, deux ans max. J’ai la santé, l’amour, les moyens de m’amuser. Bah, voilà, il ne me reste qu’à kiffer et savourer ma chance. Ah et parce que je ne peux écrire un article d’anniversaire sans résolution, la voici : parvenir à me faire publier POUR DE VRAI (parce que Technopolis sur Amazon, là, c’est un échec retentissant… Mais je remets le lien car je ne désespère pas d’atteindre un jour les 10 exemplaires vendus) avant mes 40 ans. Chiche ?

One Reply to “39, c’est trois fois 13”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *