Il suffira d’un signe

Il suffira d’un signe

Résolution surprise de 2020 : arrêter les titres de chansons en guise de titre ? Naaaaaa ! Ceux qui me connaissent le savent : je suis accro aux signes. J’en cherche tout le temps pour me rassurer, j’avais même adapté un cycle économique (cycle Kitchin) en théorie de vie pour entrer dans des croyances positives. Ah oui parce que moi, je ne vois que des signes positifs… enfin, non, mais ceux qui ne vont pas dans mon sens, je ne les écoute pas.

Un signe de la vie

As-tu vu le signe ?

Il y a deux genre de signes : ceux que tu cherchent et ceux qui viennent à toi. Sur les premiers, c’est mon fameux cycle Kitchin qui m’a notamment servi à l’époque où je cherchais du taf. “Non mais là, c’est sûr que ça va le faire car j’ai bossé dans ce coin y a trois ans, c’est le temps d’y retourner…”. L’avantage, c’est que, vu que je trouve des signes à chaque fois, je finis par avoir raison. Bon parfois, je le sens pas pour d’obscures raisons. Je me souviens d’un entretien où j’y suis allée en mode “il neige, c’est mort. Le dernier entretien neigeux fut foireux”. Bon bah j’ai pas eu le job mais l’entretien fut intéressant quand même. 

Paris sous la neige

Et puis y a les signes que tu ne vois pas venir, que tu ne cherches pas, mes préférés. L’affiche d’un spectacle ou d’un film en lien avec ta problématique du moment, quelqu’un qui va te parler précisément du livre dont tu avais besoin et dont tu ignorais l’existence avant qu’iel ne t’en parle inopinément. Ca peut être ta love song qui passe dans le bar où tu as un date… les exemples s’alignent à l’infini. Ou c’est moi, dimanche, à la comédie musicale quand je découvre qu’on va faire le spectacle sur the Heathers (enfin, la comédie musicale), un teen movie. Pile un sujet sur lequel j’écris actuellement (Taylor Rent, inspiré de Pretty Little Liars mais en vrai, y a plus aucun lien). Pile sur un sujet que j’aimerais creuser pour une idée de livre ou de séries d’articles ou de je ne sais quoi. En découvrant ça, je me suis exclamée “mais c’est trooop un signe”. Enfin, je me suis exclamée dans ma tête mais quelle excitation !

Croire en sa chance

“Attends, t’es pas un peu la meuf qui fait la moue dès qu’on parle un peu de spiritualité et d’ésotérisme.” Si, tout à fait. Mais j’ai un certain respect pour la superstition ou cette espèce de vénération des signes. Mais uniquement quand ça ne renforce pas de pensées négatives ou limitantes. Le fait de porter du vert du scène ou d’ouvrir un parapluie à l’intérieur me laisse 100% indifférente. Par contre, j’aime bien avoir l’impression que la vie me fait un clin d’oeil. C’est un peu imaginer que l’univers me tape sur l’épaule en m’encourageant à y aller. “Oui, c’est une bonne idée. Oui, c’est un bon chemin. Essaie.”

Signe piéton vert

Essayer. Là, c’est un point important. Mon histoire de signe se résume au fait de croire en sa chance. Cependant, la chance ne fait pas tout. Pas plus que le travail ou le talent, il faut une combinaison des trois. Par exemple, j’aimerais vraiment envoyer un manuscrit cette année aux éditeurs, histoire de, un truc à faire avant mes 40 ans. Mais si je n’ai pas assez travaillé ou si je n’ai pas le talent ou si je n’ai pas la chance d’être lue…. L’histoire en restera là. Cependant, partir avec l’impression que le hasard, la vie, le destin, je ne sais qui, est derrière moi, ça va peut-être me donner le petit coup de pouce en plus, le petit bonus qui me permettra de réussir. Au moins de tenter, c’est pas si mal.

Du coup, il me semble que je devrais l’envoyer en mars pour espérer un retour le 13 avril (on m’a annoncé deux fois un CDI ce jour là et j’aime bien le 13). Ouais, je vais faire ça. Tu me suis l’univers ? 

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