Fourmillements

Fourmillements

C’est la rentrée* ! Et ceux qui me suivent depuis des années le savent, ça m’éclate, cette période. Je suis ce genre de filles qui adoooore faire de bonnes résolutions (mais comme je ne les tiens jamais, je suis frustrée et déçue de moi même. Je suis si bienveillante avec moi…). Et la rentrée est particulièrement magique car les possibilités d’explorer de nouveaux territoires sont infinies ! Au point que j’ai tellement envie de trucs que j’en ai des fourmillements.

Les fourmillements de la rentrée
(c) Kevin Schmid

A chaque rentrée, c’est pareil, je fourbis mon emploi du temps,en fonction de toutes les activités dont j’ai envie. Le lundi, zumba, le mardi, yoga, le mercredi, piscine… Je colle dans le moindre quart d’heure libre de ma vie une activité. Et si j’apprenais le russe ? Et si je prenais des cours de dessin ? Des cours de couture. Ah tiens, une formation de prof zumba, si je faisais ça ? Bon, je sais pas ce que je ferais de mon diplôme par contre.

Anticipation d’une hyperactivité

Et c’est sans fin. Parce qu’avec la magie du retargeting et du ciblage comportemental, je ne vais plus pouvoir passer sur Facebook ou Instagram sans être ciblé par deux ou trois cours différents. Tu veux faire du yoga chez nous ? Du swedish fit (ça s’appelait gym suédoise de mon temps) ? Et abonne-toi chez nous pour accéder à plein de cours ! Et le pire, c’est que je regarde, remettant une pièce dans la machine de la pub. Au moins, ça m’évite les pubs Wish qui veut toujours le vendre des objets laids, bizarres et à l’utilité discutable. 

J’ai des fourmillement dans les mains, je veux TOUT faire. Et je vous l’annonce en mille : je ne ferai rien. Enfin, si, je me suis inscrite dès cet été au cours de Ladyshock et de comédie musicale (oui) pour éviter la collapse de septembre. En fait, la rentrée est à la fois exaltante et épuisante. Après un été relâche à rêver ma meilleure vie, je suis rattrapée par la réalité. J’ai envie de tout tester mais je ne sais jamais comment m’y prendre avec cet écheveau de noeuds. Et pourtant, j’adore défaire les noeuds (au sens propre).

Lutter contre le désoeuvrement

Mais cette année, il y a un nouvel enjeu. Pas l’arrivée de la quarantaine, non. Mais l’ennui me guette. En fait, sur mes deux clients, un va internaliser**. Celui qui me prend 60% de mon temps. Et aucun nouveau client ne rentre… donc je vais être désoeuvrée. L’occasion rêvée pour lancer un nouveau blog pour me faire les dents sur le SEA, le SEO et tutti quanti (il me manque vraiment le SEA comme corde à ma harpe… oui vu que j’ai déjà plusieurs cordes, ça ne ressemble plus à un arc). J’hésite sur le sujet : voyage, bien-être (pas comme ici, un truc plus articles de journaux, quoi), culture G… L’idée est juste d’avoir un truc à montrer en entretien si jamais.

Bureau d'une fille qui veut tout faire
(c) Fred Kloet

Le défi, ça va vraiment être de pas se laisser gagner par l’inertie et la procrastination. On en reparlera plus tard. En attendant, pas de swedish fit ou de cours intensifs de zumba pour devenir prof (surtout que je n’ai suivi qu’un cours dans ma vie). On reste focus sur le ladyshock (ambition 2 cours par semaine) et la comédie musicale. Pour le reste : un peu de vélo elliptique, de natation, beaucoup de marche, des perles hama… et de l’écriture !

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* J’ai écrit cet article y a 3 semaines mais je suis partie en vacances entre temps et j’avais pas eu le temps de programmer

** L’autre a fait faillite depuis

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