Bordeaux, c’est so green !

Bordeaux, c’est so green !

Non, cet article ne parlera pas de mon roman Green !. Cependant, si vous voulez l’acheter, y a toujours plein de liens, là. Faites-vous plais’ ! Non je vais parler de l’autre sujet qui me rend bien reloue à savoir : Bordeaux ! Car oui, n’oublions pas que c’est ma résolution de l’année : partir vivre là-bas. Je n’ai fait que celle-ci. D’ailleurs en juillet, nous sommes partis dans la capitale girondine pour, éventuellement, nous dégoter un petit nid d’amour. Mais aujourd’hui, je vais pas vous parler de ça mais d’une ahurissante découverte que j’ai faite. A savoir… Bordeaux, c’est la ville où j’aurais carrément pu faire se dérouler Green ! car la nature y vit sa vie en toute tranquillité.

Bordeaux, c'est so green

Un roman qui veut revégétaliser la ville

Quand j’ai publié Green !, j’ai réfléchi à quelques outils promo. Je me suis amusée à prendre mon livre en photo un peu partout, j’ai écrit des articles. J’ai même tenté un peu d’humour. Un de mes axes était de faire une série de photos un peu #greeninthecity à base de fleurs qui poussent sur le trottoir. Car dans le roman, ça fait partie de l’outil activiste : Green ! donne la recette des bombes à graines et encourage chaque sympathisant à planter une fleur ou plante dans chaque crevure d’asphalte. Un truc que j’aimerais bien faire dans la vraie vie, d’ailleurs. Ca et les tags en mousse. J’ai testé ce dernier, je vous en reparlerai. 

Verveine des villes
Un peu de verveine ?

Traquer les fleurs d’asphalte

Ainsi, je suis donc devenue attentive aux fleurs d’asphalte. Surtout que depuis le confinement, j’ai l’impression qu’il y a eu relâchement sur ce sujet. Pour mon plus grand plaisir. A côté de chez moi, les herbes folles et autres fleurs sauvages vivent leur meilleure vie. Mais je crois que c’est parce qu’ils vont refaire toute la chaussée, en vrai. En attendant, je shoote la moindre pousse d’herbe, je me satisfais de voir que la nature lâche rien, jamais. Ca apaise un tout petit peu mon éco-anxiété.

Fleur d'asphalte

Bordeaux, paradis des fleurs d’asphalte

Nous voici donc à Bordeaux. L’avantage quand je suis touriste, c’est que je me promène avec un appareil photo. Chouette, me dis-je, je vais pouvoir récupérer un peu de matière pour ma série sur les fleurs d’asphalte… Mais je ne m’attendais pas à ça. C’est à dire qu’à Bordeaux, dans la plus petite fissure de trottoir, tu as… des roses trémières. Un peu de vigne. Y a carrément des figuiers qui poussent sur le trottoir. Mais quel est cet endroit merveilleux ? Je galope dans le quartier des Chartrons en prenant mille photos, extatique. C’est si beau une ville dont les trottoirs sont agrémentés de plein de fleurs sauvages qui vivent leur vie tranquille. Certaines façades sont carrément grignotées par de la vigne. Les immeubles les plus récents sont même conçus pour que la végétation leur grimpe dessus. 

La nature plus forte que la ville La nature plus forte que la ville L'invasion des roses trémières L'invasion des roses trémières

La délicate odeur des fleurs

Et y a un effet kiss kool génial. Bordeaux et ses alentours sont très fleuris. On va avoir les jardinières joliment organisées et bien entretenue et toute la flore sauvage. Et ça sent bon. Je suis très sensible de l’odorat et ce que j’aime, c’est me balader dans l’odeur des fleurs. J’ai de bons souvenirs du premier confinement parce qu’il faisait beau, qu’on allait faire des tours du jardin de la résidence et ça sentait tellement bon. En particulier l’oranger du Mexique. Pour vous dire, quand on me parle du premier confinement, je pense spontanément aux fleurs et à cette douce odeur de vanille. Et Bordeaux sent bon. Et y a une ville voisine qui sent très bon aussi mais… on en parlera une autre fois.

Un banc fleuri

Envie de bombes à graines

En vrai, ça me stimule de ouf, toute cette végétation sauvage. Ca me donne envie de me pencher vraiment sur cette histoire de bombe à graines. Bon, ça se plante au printemps donc ça attendra l’an prochain mais voilà le point essentiel de mon article (zêtes encore là ?). Je pense qu’on peut tous être acteurs et actrices de la végétalisation de la ville. Je vous avais parlé de la rue Kléber à Bordeaux qui m’avait particulièrement enchantée. Car la nature n’a finalement pas besoin de beaucoup pour vivre sa vie. Il lui suffit d’un petit coup de pouce (aka mettre la graine…) et c’est parti. Je vais étudier le sujet. J’en reparlerai, comptez sur moi !

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