Bastide, le Bordeaux néo-bobo
Je plaide coupable : encore un titre qui n’a pas vraiment de sens mais une sonorité qui me plaît. Suite de notre découverte de Bordeaux ! Parmi les quartiers dont j’attendais beaucoup : Bastide. Ma besta y vit, donc, ainsi qu’un ancien collègue très bobo-écolo. Je ne dirais pas que j’avais tout misé dessus mais j’avais quelques espoirs.
Traverser la Garonne en bateau
En plus, la journée commence bien puisqu’on s’y rend… en bateau ! Lors de notre séjour à Amsterdam, nous devions prendre la navette fluviale pour aller de la gare à une île juste en face où se trouvait notre AirBnB et j’avais trouvé ça si parfait ! En arrivant à Bordeaux le jeudi soir, on était allés faire un tour sur les Berges de la Garonne et j’avais vu ces petites navettes qui me faisaient de l’œil. Alors l’aventure est brève, à peine 4 minutes. La prochaine fois, je partirai des Chartrons. Mais j’aime l’idée de vivre dans une ville qui a une navette fluviale.
Entre jardin, berges et architecture audacieuse
Nous voici donc rive droite à Bastide, ces quartiers refaits à neuf et vus comme bobos. Alors nous allons d’abord regarder toutes les vitrines des agences immobilières avant de partir au jardin botanique. Oui, moi, je veux toujours aller dans les jardins, que voulez-vous. Je vous parlerai du jardin public dans un autre article d’ailleurs. Et c’est un coup de foudre total. C’est mignon et surtout, il n’y a personne ! Je veux vivre là, laissez-moi ! Surtout qu’en poussant, que découvre-t-on ? Une promenade le long de la Garonne. Rajoutez à ça une sorte de Cité Fertile dont je vous reparlerai et la base de Goldorak, je suis conquise !
Une gare mais pas de toilettes
Alors après, c’est quand même assez limité comme la Bastide néo-bobo. Très vite, on se retrouve dans un quartier un peu déprimant traversé par une vieille voie de chemin de fer. Enthousiaste, je décide de pousser à Cenon. Essentiellement parce qu’il y a une gare desservie par un TER qui va et vient à Arcachon. Et que j’ai cru qu’il y aurait des toilettes à la gare puisque je rappelle que les bars sont fermés et le seul WC public croisé était hors service. J’avais juste pas anticipé qu’à Cénon, ce qu’on appelle gare, c’est juste un quai perché sur un pont. Donc, là, ça va être un peu la crise : j’ai envie de faire pipi et on ne trouve rien. Du coup, on retourne rive gauche pour se rendre à des toilettes situées porte de Bourgogne. Vingt minutes de queue pour frôler de son fessier une cuvette humide dans une odeur tenace de mictions… Ca mine un peu l’humeur.
Joyeuses retrouvailles entre amies
Heureusement, dernière activité de la journée : goûter chez Anaïs ! Des cannelés, de la brioche à la praline rose, des chouquettes fourrées… Ca tombe bien, j’avais pas trop mangé. Ca fait plaisir car il y a sa fille qui a un an pas tout à fait et demi qui m’avait vue une fois (alors qu’elle avait même pas un trimestre) et ce fut le coup de foudre immédiat. Elle a passé environ la moitié du temps sur mes genoux à sa demande. Les enfants m’adorent. J’étais trop contente de revoir Anaïs, pas vue depuis un an. Mais foutu couvre-feu, il faut déjà partir ! Telle une mauvaise Cendrillon, on a un peu dépassé mais quand on a croisé des flics, je me suis bien calée dans le sillage d’un groupe d’hispaniques bourrés et qui portaient mal leur masque. Ces derniers ont salué les flics et ces derniers… n’ont rien fait. Ah oui, à Bordeaux, c’est détente cette histoire de Covid, dis donc. On a même croisé une rave party sauvage lors de notre excursion rive gauche…
Premier repérage bouclé… ou presque !
Et c’est déjà fini. Le lendemain, faudra repartir pour Paris. Donc résumé : c’est oui pour Bruges, Bas-Bacalan et Bastide, c’est non pour Le lac et Cenon. Mais le dimanche nous a réservé une ultime surprise. A suivre.
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