2017, on dégage la workaholic
Ceci n’est pas encore mon article des bonnes résolutions, je vous le réserve pour la semaine prochaine. Parce que, oui, c’est ma tradition préférée avec celle du bilan. Mais quand même… Il s’est passé un truc la semaine dernière qui m’a fait réaliser que je m’étais un peu trop fait bouffer par le boulot ces derniers temps. Et ce au détriment de ma santé, de mon sommeil, de mon régime, de mon temps libre et surtout de mon couple. Et si Victor a été particulièrement adorable et patient, je dois dire stop. En 2017, je vire mon moi workaholic.

Une pile de dossiers qui ne fait que grossir
La prise de conscience a été violente. Je vous refais un topo rapide. N’y voyez pas de mode ouin ouin, c’est pas le but. Donc je devais rendre un gros dossier le 15 décembre, les délais étaient raisonnables MAIS j’avais d’autres demandes à traiter CAR je suis la seule dans mon équipe à savoir utiliser nos outils de social listening. Et que, ben tiens, ça te dirait de faire un peu de planning stratégique ? Faudra un jour que je vous parle de tout ça. Parce que là, je dois parler un jargon imbitable pour tous ceux qui ne bossent pas dans la comm/marketing. Donc du coup, me voici seule sur mes sujets avec mon gros dossier, là, un autre moyen. Des demandes “Oh, ça va, passe pas trop de temps dessus”. Sauf que “pas trop de temps” + “pas trop de temps”, à la fin, ça fait “plus de temps du tout”. Donc me voici à travailler soir et week-end pour tout faire. A quitter le boulot à 21h alors que j’ai 50 mn de trajet maintenant. A re travailler en rentrant jusqu’à 2h30 du matin… Workaholic jusqu’aux petites heures de la nuit.

Je me suis bêtement sacrifiée
Mais le pire fut jeudi soir, en fait. Après 3h d’une présentation marathon où Chef et moi fûmes franchement brillantes car j’ai pas bossé pour rien non plus, je file m’évanouir dans un taxi pour rentrer chez moi. Là, je me mets à déborder d’euphorie “ouiiiiiiii, ce soir, je bosse pas. Demain soir non plus et ce week-end, je fais rien, trop bieeeeeen !”. Et là, je me prends en pleine face tout le drame de ma situation : je me réjouis de ce qui devrait être absolument normal. Mes soirs et week-ends ne devraient être qu’à moi. Je devrais en profiter pour avancer mes divers projets persos. Câliner Victor, profiter de la chaleur de son corps aux heures tardives des matins de week-end au lieu de mettre un réveil le dimanche parce que “faut vraiment que j’avance, tu comprends ?”. En un mot : je suis une putain de victime.

Un bon gros traumatisme
En fait, je pense que tout remonte à mon grand traumatisme professionnel : Pubilon. Ce bon gros taf de merde où je ne pouvais pas partir en vacances sans me faire appeler, mailer, harceler. Et j’ai un peu intégré le fait que je n’en faisais jamais assez et qu’il fallait parfois dépasser ton nombre d’heures pour ne pas se faire taper sur les doigts.

A un moment si ça tient plus dans ta journée de travail, c’est qu’il y a un problème
Comme qui dirait : FAUX ! Bien sûr que parfois, faut un peu arrêter de regarder l’heure et de partir dès les 8h finies. Mais il faut que ça reste exceptionnel. Et là, clairement, ça ne l’était plus. J’étais trop en mode workaholic. A un moment, faut relire les choses à l’endroit : si tu ne parviens pas à faire dans tes 8h ton boulot c’est juste que ta charge de travail ne correspond pas à ton temps de travail effectif. Oui, il y a des jours où on ne va pas carburer pendant ces 8h mais hé, nous sommes Humains. Bref, si à un moment, tu ne t’en sors pas même en étant impliquée, c’est que le souci vient d’au-dessus de toi.

Faut assumer, après
Oui, ok, je sais, j’entends. Sauf qu’en attendant, je fais quoi ? Je préviens au dernier moment le client qu’on ne viendra pas le voir parce qu’on n’a pas fini ? C’est sans doute la solution mais va falloir travailler pour assumer ça.

On va se calmer sur ma tendance workaholic
Donc en 2017 : plus de boulot à la maison et je monitore mon taf grâce à Toggl et Trello. 8h de proactivité, le reste, c’est que pour moi. Ca tombe bien, j’ai quelques ambitions là dessus… Je vous raconterai semaine prochaine.