Une vraie boulimie d’activités

Une vraie boulimie d’activités

Enfin, une boulimie d’envie, devrais-je dire. Comment ca va les amis ? Pas trop dur cet automne humide ? Moi, j’ai choisi mon camp : le thé matcha. Mmm, c’est chaud, doux, ça me rappelle le Japon où j’étais y a 5 ans et c’est pas du tout le sujet du jour. Non, mon article fait suite, un peu, à celui de la semaine dernière sur l’énergie. En vrai, mon été m’a déçue alors qu’il aurait dû être parfait. Je veux dire j’allais quotidiennement nager au milieu des canards, des poissons et des tortues, manger quelques mûres sauvages. Et je bossais pas. Alors certes, la canicule m’a un peu empêchée de faire tout ce que je voulais vu que ça m’a pas mal annihilée mais… J’avais prévu plein de trucs et j’ai rien fait, ouin ouin. Sauf que peut-être que j’ai une boulimie d’activités et qu’à la fin, ça peut pas le faire.

Tout ce que je voudrais faire, boulimie d'activités
(c) Jo Szczepanska

Les envies ne sont pas toujours réalistes

Aller au restaurant est toujours une petite déception, quelque part. Devant le menu, j’hésite, je tergiverse. Souvent, je ne prends ma décision qu’au moment où le serveur me pose la question. Heu heu… le risotto ! Et y a toujours une petite déception car le plat de mon voisin avait l’air pas mal aussi. Et puis le resto, y a la tentation du dessert qui finit invariablement en inconfort car j’ai trop mangé. D’ailleurs, j’envisage de plus en plus de me faire un mix double entrée et dessert dans les restos où j’ai vraiment envie de manger leur dessert. Non parce que samedi dernier, par exemple, j’ai beaucoup trop mangé au resto le midi et j’ai roupillé pendant la moitié du film qu’on est allés voir ensuite. Mais sinon la fin de Leïla et ses frères est pas mal du tout. Bref, il est parfois difficile de trouver le juste milieu entre envie et capacité. Ici la capacité de mon système digestif qui prend pourtant bien ses aises dans mon hémisphère ventral.

J’ai les yeux plus gros que le ventre

Et j’ai à peu près la même histoire dans mes loisirs mais en version vénère. En gros, on est sur du entrée-plat-double dessert et soyez pas chiches sur les cacahuètes d’apéro. Sauf qu’à un moment, malgré toute ta bonne volonté, tu peux pas tout manger. Physiquement, ton corps va pas suivre. Et dans mes activités, c’est pareil. Voici le menu de ce que j’avais prévu cet été : 

  • De l’écriture : me lancer dans l’écriture de cinq romans à raison de 2000 mots par semaine et par roman. Puis relire et réécrire Augura. Je n’ai rien fait de tout ça.
  • De l’art : les Power-point art. J’en ai péniblement fini un et j’avance pas sur le nouveau. Puis je comptais me remettre à Illustrator pour pouvoir réaliser quelques infographies sympas. J’ai installé le logiciel sur mon ordi et basta. Ah et j’avais pas mal d’envies sur les perles hama, les alpha patterns, tester des idées de diorama que j’ai, le paper art. J’ai RIEN fait.
  • De la gentillesse : retaper les grilles de mots-croisés de ma maman pour qu’elle puisse les refaire autant qu’elle veut. Fail. 
  • Du carriérisme : lancer un réseau social dédié entièrement à la date et aux insights et faire plein d’interview métier. Fail
  • Du sport : ah oui, là, j’ai pas été trop mal. Sauf le vélo. Je voulais vraiment en faire plein pour être à l’aise dessus, j’en ai fait trois fois vite fait cet été. Mais ok, avec la canicule… 

Même tous les téléfilms que je voulais mater pour en faire des articles, j’en ai pas regardé un seul. J’ai un projet sur les films Marvel aussi qui implique de les regarder, fail aussi. 

Ca fait beaucoup là, non ?

Sauf qu’à lister tout ça, ça fait beaucoup pour une seule journée. Le sport, je peux pas zapper. Dès que je bouge pas, je bougonne. Mais tout le reste… surtout que là, j’ai mon addiction à The Penthouse, une série coréenne dispo en coréen sous-titré. C’est à dire que je dois regarder vu que je sais dire « salut, fourmi, concombre et poubelle ». Des mots pas très utilisés dans cette fiction. Même si ce sont tous des ordures. J’adore rire…  Et moins j’ai le temps, plus j’ai d’envies. 

Manque de temps pour faire tout ce que je veux faire
(c) Sanan Israyilli

Une idée à la minute

En fait, c’est horrible : dès que je fais du sport, j’ai une idée. Ah oui, je fais faire une chaîne YouTube que j’appellerai “Les exposés” où je ferai des vidéos sous forme d’exposé sur un fait d’actualité. Et puis je pourrais faire une chaîne où je ferais des sketches d’actu un peu genre Marina Rollman ou Charline Vanhoenaker. Ah et je pourrais faire une partie chantée. suffit juste que je prenne des cours de MAO. Et de after effect aussi vu que je veux pas montrer ma trombine…Et puis j’ai une idée d’illu à faire sur Illustrator. Ah tiens, j’entame mes cours sur python et il paraît que je peux récupérer pas mal de données via le scrapping. Ah oui, je pourrais étudier l’angle de traitement d’un sujet, le champ lexical… Et puis je vais pas vous détailler mes idées de diorama en carton-pâte. Littéralement, le carton-pâte.

Un déluge créatif peu gérable

Je me fais parfois l’effet de l’écrivain maudit dans The sandman qui a des idées en permanence. C’est l’histoire avec Calliope… C’est beau Calliope comme nom. Je veux écrire un roman avec ce prénom. Ah, ça va aller dans mon soap qui se passe dans une école de musique. Inspiré de The Penthouse. Absolument ! Sauf que moi, je ne me lance pas. Pas vraiment. Genre l’alpha pattern. Sorte de bracelet brésilien à motif qui me fait de l’oeil. Deux ans que je bave dessus et je ne me suis pas lancée. Enfin, j’ai testé une fois, j’y suis pas arrivée. Comme le brick strich. Testé une fois puis échec. Si je me lance pas, c’est parce que dans mes rêves, je galère pas. Je serais la reine de la MAO, du carton-pâte et d’Illustrator. Je vendrais mes bouquins en auto-édition et je dépasserais même la centaine de bouquins vendus. Tout ne serait que succès car je gère mal la frustration de l’échec. Genre j’abandonne les jeux vidéos au boss final si j’arrive pas à le tuer du premier coup. 

Game over
(c) Sigmund

Une journée sur Internet, une nouvelle envie

Bref, j’ai trop d’envies et en plus je me lance pas. La combo de la lose. Et en plus, là, j’ai envie de me mettre au crochet car j’ai vu une vidéo de meuf qui faisait des pulls canons et je veux faire pareil. Sans doute qu’il va falloir que je me mette des défis… et des carottes aussi. On en reparlera… en décembre, à priori, vu mon planning. Sauf si je suis trop hypée par le sujet d’ici là. 

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