Le syndrome Shiny Object
Ah, nouvelle semaine de confinement ! Mais celle-ci va être un peu chouette pour moi car je ne vais travailler que deux jours. Enfin “travailler”. Tout ce déluge de temps libre ! Alors je vais écrire, lire, faire des perles hama, de la cuisine… et puis tiens, un peu de powerpoint art ou de paper art ? Ah tiens, si j’allais voir sur Internet… oh tiens, du tissage miyuki, ça a l’air chouette… Bref, je suis la reine du syndrome du shiny object.
Un emballement permanent pour la nouveauté
Mais c’est quoi donc le shiny object ? J’ai découvert cette notion dans une vidéo de Karoline Ro. et j’ai trop eu l’impression qu’elle parlait de ma vie. Mais c’est quoi donc ? Le syndrome du shiny oject, c’est cette excitation folle pour un nouveau truc que l’on découvre et qui devient notre obsession au point qu’on laisse tomber tout ce qu’on avait en cours. le problème, c’est qu l’on passe d’un shiny object à l’autre sans jamais rien terminer, sans jamais arriver au bout du chemin. Oh well, c’est ma vie, ça.
Ecrire tout en même temps
Un excellent exemple sur le sujet : l’écriture. Depuis que j’ai terminé le roman de Maja il y a presque trois ans, je n’en ai pas fini un autre… alors que j’ai écrit 770 pages ! Parce que j’ai cinq romans en cours. Bon, Augura touche à sa fin mais les autres… et je me retiens de démarrer quatre ou cinq autres projets. Et pareil pour les blogs, j’ai toujours envie d’en lancer des nouveaux. Mais à un moment, faut se calmer… j’aime dormir, aussi.
Accumuler pour pratiquer…
Et c’est pareil pour les loisirs créatifs… en un peu plus gênant. Parce que qui dit loisirs créatifs diiiiit… matériel ! Ainsi dans ma cave, j’ai une énorme bouteille de colle Cléopâtre, des tubes d’acrylique jamais utilisés, de la laine, du tissu… Déjà que je suis pas loin du syndrome de Diogène, tu rajoutes à ça le syndrome Shiny Object… et tu saisis que c’est un peu le bordel chez moi. Sauf que parfois, le temps de tout recevoir, je suis passée à autre chose. Insupportable.
Lutter contre ses travers
Depuis quelques temps, je travaillais dur pour me refréner. J’avais une bonne excuse : pas d’encombrement avant de partir à Toulouse. Même si je doute que ça se fasse cette année. Merci le Covid, hein ! Même si ça me brûle de me lancer dans la construction d’une maison de poupée, dans le paper art, dans la customisation de Playmobils… Aaaaah, je suis incorrigible ! Mais connaître son syndrome, c’est le combattre. Ma petite astuce pour éviter de trop me disperser, c’est la to do et les stats. En gros, sur mes romans, je fais un roulement. Lundi, Taylor Rent, Mardi, Et la Terre… etc. Un peu comme j’étais petite avec les cours de dessin le mardi, le cours de français le jeudi matin…
Attendre avant d’acheter
Mais surtout, j’attends. C’est ma nouvelle stratégie de vie. En vrai, j’économise un peu comme je peux au cas où… parce que mon agence ne me mutera pas donc peut-être qu’à un moment, je vais péter un câble et démissionner. Il me faudra donc un solide filet si jamais… Donc dès que j’ai envie d’acheter quelque chose de non essentiel, je me force à attendre. Et je vous jure que c’est vraiment une bonne façon de faire passer et les lubies. Ça et le confinement vu que je ne veux rien commander tant que je suis pas sûre que je mets pas un pauvre livreur en danger. Peut-être qu’à la sortie, je serai plus motivée pour faire des perles miyuki, de la fimo, des maisons de poupées extravagantes…
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