Les RTT, c’est mieux que le bore-out
Ah, merci Nina Einstein, on n’aurait jamais réussi à trouver ça sans toi ! En vrai, aujourd’hui, je vais vous parler d’une petite expérience de vie, dirons-nous, que ce confinement m’a offert. Car le bore-out implique une charge mentale. Je ne l’avais pas vraiment mesuré jusque là avant de jouer un peu avec les paramètres et réaliser une différence de moral et de motivation importante. Car oui, si je ne suis pas (encore) au chômage partiel, j’ai été priée de poser mes RTTs avant la fin avril. Docile, j’ai obéi. Et c’est assez cool.
La paralysie du bored-out
Depuis septembre, je patauge dans la gangue. Bientôt huit mois de quasi inactivité, à deux ou trois nuances près, c’est quelque chose que je ne souhaite à personne. J’en ai déjà parlé mais le bore-out, ça te paralyse de ouf. Et je l’ai vraiment expérimenté depuis début avril. En effet, j’ai dû poser mes RTTs, j’ai donc pris mes vendredis et des lundis ou jeudis, selon les semaines. Et ça change tout.
De la langueur à surmotivation
Parce que, je le disais l’autre jour, le bilan de ce premier mois de confinement n’est pas ouf… Sauf les jours de RTT. Le deuxième que j’ai eu, j’avais une énergie de folie ! Le deuxième oui car le premier, j’avais la fièvre et j’ai dormi toute la journée. J’étais surmotivée ! Limite trop, j’avais du mal à me canaliser. Mais le temps m’appartient. Là, vendredi, par exemple, je suis allée marcher dans le jardin, j’ai fait mes photos Playmo, j’ai écrit des romans, du blog.Tout ça parce que mon esprit est totalement libéré de la charge mentale du “faire semblant de travailler”. Tout simplement. Le temps est à moi. Si je ne veux pas être connectée à mon ordinateur, je peux. JE PEUX.
Une question d’élan
J’avais du mal à réellement concrétiser ça mais quand je vois la différence d’élan entre les jours de “travail” et les jours off. Mais là, débarrassée de toute obligation de paraître, ça m’a sauté au visage ! La dernière fois que j’avais été aussi productive, c’est… lors de mon arrêt maladie burn-out où j’avais lancé ce blog-ci, mis Technopolis en vente après en avoir conçu la couverture. Je l’aime assez bien cette couverture, pour être honnête. Même si je la referai peut-être pour une réédition ailleurs que sur Amazon. En réalité, faire semblant prend du temps. Non. C’est surtout le fait que tu n’es jamais à l’abri d’une sollicitation ou de quelqu’un qui vient te parler. Alors que quand je suis chez moi, à part mon mec… et lui, ça m’embête jamais qu’il me parle.
De la culpabilité à la procrastination
Depuis des mois, j’essaie d’organiser mes journées avec mes petits trucs persos mais il y a un fond de culpabilité. Alors que je ne suis pas chargée de me trouver des clients, hein. Mais je n’arrive pas à composer avec et je procrastine. Et il a vraiment fallu que je renoue avec le RTT à la maison pour comprendre. Pour mesurer à quel point la charge mentale du bore-out m’empèse et combien je peux être productive quand je suis libérée de mes entraves.
Grouillis de vacances
J’avais lu ça y a quelques années dans un magazine. Ou lors d’un cours de sophrologie, je ne sais plus. Qu’en vacances, libérés de notre charge mentale, on a la gnaque pour mille et un projets. Pour ma part, dès que je pars en vacances, je dessine toujours une nouvelle vie incroyable, j’ai des milliers d’idées d’articles, de romans, d’activités diverses… Ca grouille, ça grouille. Limite trop, mais ça, c’est un autre sujet.
Douce oisiveté
Ah oui, la vie est belle en oisiveté. Même si je ne suis pas si oisive que ça. A partir de la semaine prochaine, je vais passer à deux jours off par semaine… parfois, je rêve d’une vie en 4/5e voire 3/5e. Mais ça, ce sera quand j’arriverai à gagner un peu d’argent avec toutes mes activités annexes… autant dire, jamais.
2 Replies to “Les RTT, c’est mieux que le bore-out”