La sociabilité en marchant

La sociabilité en marchant

On est à deux doigts du slogan politique, là, non ? Alors comment ça va les amis, à quelques jours d’un nouveau reconfinement ? Et bien moi, car j’imagine que vous me renvoyez la politesse, ça va. Enfin, ça va maintenant. Car j’avais écrit un article y a deux jours en mode “bouh, personne n’aime ce que je fais de toute façon, je suis quée-blo dans ma vie, une ratée !”. Bonne ambiance. Mais j’ai eu un week-end productif, un week-end social. Et dans la série des trucs cools qu’on pourrait garder de cette crise Covidale, c’est… la sociabilité en marchant. Comme l’indique le titre, donc.

La sociabilité en marchant
(c) Clarisse Meyer

Se promener pour se voir en toute sécurité

Samedi, j’ai donc rejoint mon amie Zéno que je n’avais pas vue depuis un an parce que Covid. On avait un plan : une promenade. Nous sommes donc allées marcher pendant trois heures dans un parc de banlieue avec vue imprenable sur Paris… Faudra que j’y revienne pour faire des photos Playmo mais tel n’est pas le sujet. Nous avions choisi ce plan pour trois raisons : je voulais voir le dit parc, on avait toutes les deux envie de papoter dans le respect strict des normes sanitaires… et ça fait des mois qu’on se bouge peu, ça suffit maintenant. D’ailleurs, c’est officiel : je suis rouillée !

Marcher pour papoter

Et en vrai, j’aime cette idée de parler en marchant. Quand j’étais étudiante, j’avais passé une semaine chez mes parents et tous les matins, ma mère et moi allions faire le tour du stade voisin. Quatre tours, quatre kilomètres. C’était drôle car à chaque fois, au début du quatrième tour, on se disait “allez, on ralentit pour finir en douceur”. Mais prises par nos conversations, on réaccélérait aussi sec. Marcher facilite la conversation, je trouve. Je l’observe encore aujourd’hui. Actuellement, je marche régulièrement avec deux personnes : mon mec et ma cheffe le mercredi midi. Et on papote, on papote, on papote. Avec mon mec, je crois que tous nos projets d’avenir se font en marchant.  Quant à ma cheffe, on va marcher pour s’éloigner des oreilles indiscrètes. 

Personne ne nous écoute

D’ailleurs, c’est un grand avantage, ça, de parler en marchant. Personne ne peut suivre votre conversation en tendant l’oreille. Ce qui, dans un bar, peut amener un relou à vous accoster pour se mêler à votre conversation et éventuellement s’incruster parmi vous pour rafler un 06. Oui, ici, le relou est celui qui s’incruste dans un but peu noble, pas la personne avec qui se crée une interaction naturelle qui peut être sympa. Et en parlant de bar, ne nous mentons pas : la sociabilité en marchant est économique. Même si, après la balade, vous vous offrez un chocolat chaud ou un citron pressé selon la saison, ça coûte moins cher une petite pause au bar que d’y passer l’après-midi. Puis ça fait voir du pays, ça stimule le sang, c’est parfait.

Un chocolat chaud et des playmo
J’ai bu ce chocolat le week-end avant le 2e confinement. Que de souvenirs émus

Aérobic de la marche

En attendant le monde d’après où les bars seront réouverts, va falloir que je fasse de l’aérobic de marche parce que là, après 2h de marche, ça tiraillait un peu. Et faut que je rachète des baskets aussi. Ce ne sont plus des semelles qu’elles ont les miennes, ce sont des galettes bien fines…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *