En quête de moi

En quête de moi

Hello les ami·e·s, comment ça va bien ? En cette année 2021, alors que je suis en train de préparer mon plan pour me retrouver au chômage et avoir le temps de réfléchir à ce que je veux faire de ma vie, j’ai pensé à un truc. La connaissance de soi. De quoi ? Vous savez, je suis agacée par le développement personnel dans sa version mercantile et grand public car elle nous pousse à devenir une meilleure version de nous-même. Alors ok mais c’est qui nous-mêmes ? Du coup, je trouve que cette quête de moi peut être un sujet intéressant que nous allons creuser ensemble. Enfin, un peu.

La quête de moi
La quête de moi

C’est qui, moi ?

En 2020, j’ai donc eu 40 ans, chiffre hautement symbolique. J’avais envisagé pour la peine de me lancer dans une grande aventure : la quête de moi. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que je ne suis pas tout à fait certaine de qui je suis. Je sais ce que j’aime, je sais ce que je veux mais celle que je suis en réalité… en suis-je si sûre ? Je trouve toujours désarmant de voir quelqu’un donner de moi une caractéristique qui me paraît très éloignée de la façon dont je me percois. “Nina, elle est calme, elle s’énerve jamais” alors que je me trouve très colérique. “Ah, ça se voit que dans la séduction, c’est toi qui mène la danse ?”. Ah bon ? J’aurais pas dit ça. Etc. etc. Est-ce que l’avis des gens qui ne me connaissent pas toujours a plus de poids que mon ressenti ? Plus, peut-être pas, mais il doit bien y avoir un fond de vérité dans ces perceptions.

Zèbre, hypersensible, la réponse D ? 

Qui suis-je vraiment ? Je me suis posée la question après avoir discuté avec ma besta du sud qui m’expliquait que sa fille était diagnostiquée précoce… avec tout un tas de “symptômes” qui me parlent parce que… hé, je les ai. Moi ? Surdouée ? Je lis des articles, j’essaie de comprendre. Ca ou hypersensible, va savoir ? Le souci des articles en ligne, c’est que je les trouve aussi vagues que des horoscopes et je pense que chacun peut facilement s’y reconnaître. Mais peut-être qu’un bout de ma propre histoire m’échappe.

Pourquoi je réagis comme ça ? 

Alors j’ai eu envie de creuser le truc, fouiller pour essayer de comprendre. De me comprendre. Ma vie est certes sur de bons rails mais si je pouvais comprendre certaines de mes réactions… surtout mes terribles colères. Ou ma manie de vivre dans mes rêves. Peut-être… Et puis, ce que je suis, surdouée, hypersensible ou je ne sais quoi d’autre, peut-être que si c’est un truc un peu héréditaire, ça pourrait concerner mon neveu qui, je trouve, a des réactions similaires aux miennes à son âge. 

Se chercher en toute bienveillance

Evidemment, ça fait grincer des dents, ce type de quête de moi. Y a qu’à voir tous les vénères persuadés que tous les parents qui estiment que leurs enfants sont surdoués sont des prétentieux. Je parlais de ma besta plus haut, elle a fait diagnostiquer sa fille, c’est pas de la prétention de sa part. Et en vrai, c’est potentiellement relou car qui dit zèbre dit une grande sensibilité quoi qu’il en soit. Autant j’aime vraiment cette petite fille et j’ai plaisir à discuter avec elle, autant sa maturité me fait parfois un peu flipper. De toute façon, dès que tu dis que tu es zèbre, hypersensible ou je ne sais quoi, face à toi, zéro bienveillance. Comme si se définir, c’était se la péter. 

Je suis qui je suis
(c) Felicia Buitenwerf

Un test de QI et quoi d’autre ?

Je voulais donc savoir qui j’étais mais voilà que se dresse devant moi un obstacle : on fait comment ? Je sais qu’il existe des centres qui font des tests de QI mais quel que soit le résultat, j’en fais quoi ? Surtout que les tests de QI, en fait, ça se prépare. J’y suis très douée, ou du moins je l’étais, car j’en faisais beaucoup plus jeune, dans les magazines. Tu en fais un, tu en fais deux, trois, puis tu commences à piger des trucs. Les suites de chiffres, tu joues les additions, multiplications, divisions, nombres pairs ou nombres impairs. Y a pas 150 astuces et tu chopes très vite une méthode. Bref, ça pourrait être intéressant que je me lance là-dedans pour de vrai pour raconter. Si ça peut aider…

S’accepter plutôt que de se fantasmer

Bref, tout ça pour dire que si je devais relancer mon projet de coach de vie (mais j’en un autre sans aucun rapport), plutôt que de promettre à de gens dans le doute à devenir une meilleure version d’eux-mêmes, je les inviterais plutôt à se comprendre, à se connaître et à s’accepter. Parce que plutôt que de chercher à devenir une personne qu’on ne sera potentiellement jamais, s’accepter est un chemin bien difficile, certes… mais un peu plus réaliste.

 

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