Doux souvenirs d’Egypte
Nous revoici en 2020, j’ai donc terminé le récit de notre croisière en Egypte. Il est temps de publier la conclusion avant de vous amener à Florence. Oui, confinement ou pas, moi, je vous fais voyager. Et je vous cache pas que ça met un poil le seum. Surtout qu’en ce moment, je déménage mes articles du Japon sur ce blog-ci, ça remue le sabre dans la plaie et pas qu’un peu. Mais tel n’est pas le sujet, aujourd’hui, on reparle à froid de l’Egypte.
Passion vieilles pierres
Mon adoré et moi sommes de grands amoureux des vieilles pierres. On a tant aimé la Grèce pour ça, Pompei reste notre meilleur souvenir de Naples. Et je ne désespère pas de l’amener en Sicile mais manifestement, ce ne sera pas cette année. Donc l’Egypte, on en attendait beaucoup. Et on a été servis au-delà de ce qu’on en attendait. Je m’attendais à être ébahie, j’ai été littéralement époustouflée. Même les pyramides pour lesquelles j’étais prête à être déçue. Même le sphinx, je l’ai pas trouvé si petit que ça. Petit bémol pour Abou Simbel mais je crois que ça vient soit de la météo, soit de moi. Si vous faites la croisière, ne passez pas à côté. Et donnez-moi votre avis, je suis un peu curieuse.
La vie en groupe…
Alors la vraie question est “est-ce que la croisière, ça le fait ?”. Oui, on en peut plus des expéditions organisées. Là, à Corfou, on a un peu cédé à la facilité (ça me saoulait de conduire) et vraiment, non, stop. Je vous raconterai. Après Florence et Copenhague, certainement l’an prochain ! Ahah, je suis si drôle. Après, y aura sans doute aucun voyage cette année donc bon, l’un dans l’autre… Mais voilà, les expéditions avec des gens, on n’en peut plus. En Egypte, c’était en permanence qu’on se déplaçait en troupeau, à chaque visite de temple. Bon, il y a toujours un temps libre où nous pouvions nous retrouver à deux. Et franchement, ça a été. Bon, les Français sont quand même assez racistes avec toujours leurs petits commentaires à la con. Je me souviens d’un mec revenant du souk un vendredi qui pesait en mode “ils bossent pas beaucoup quand même”. T’as écouté quand on t’a expliqué que le vendredi était chômé chez eux ou t’étais occupé à nourrir ton racisme. Bref, faut des fois souffler par le nez pour ne pas s’énerver. Et passer éventuellement quelques petites hontes quand les comportements sont un peu… mmm. Bon, après, pour avoir côtoyé d’autres groupes pendant le vol en montgolfière, le nôtre était vraiment soft. Nan de Dieu.
Partir tout seul ? Etait-ce possible ?
La vraie question est de savoir si nous aurions pu faire le même voyage sans organisme. J’ai un peu le goût des organisations de voyage, vous auriez vu mon powerpoint du Japon… oui, j’ai fait un powerpoint. Tiens, je le note comme idée d’article. A chaque fois, je râle parce que j’ai l’intégrité de la charge mentale de l’organisation sur mes épaules mais quand je lance le mode recherche, je kiffe. Mais en Egypte, de mémoire, ce n’était pas vraiment conseillé. Surtout qu’il y avait eu un attentat déjoué une semaine avant notre départ, comment vous dire. Après, je me demande s’il n’y a pas une légère exagération des risques. On nous fait sentir que Le Caire est un vrai coupe-gorge et que les touristes doivent suivre un trajet très précis, la ville ne m’a pas fait cet effet-là.
Le train plutôt que la croisière
Cependant, je ne parle que d’impressions. Après, je pense qu’il existe des guides privés pour Le Caire. La vraie question reste pour le périple. Je sais qu’il est tout à fait possible de se déplacer en train ou bus donc faire le même trajet ne pose pas de soucis. Tous les temples sont accessibles et, en jouant sur les horaires, il est certainement possible d’avoir moins de cohue. Après, les explications du guide étaient super intéressantes mais si vous connaissez déjà… En vérité, je ne m’étais pas posée la question, j’ai pris le plus simple. Et franchement, je ne regrette pas. Bien sûr, certains réveils ont un peu piqué, surtout celui à 2h45. Bien sûr que la queue leu leu pour les buffets, ce n’était pas toujours la joie. Mais pour le coup, par rapport à d’autres voyages, je l’ai plutôt bien vécu. Et je ne suis pas sûre que le voyage en train offre le spectacle que nous avons eu lors de nos navigations.
Un souvenir sublime
Bref, est-ce que je conseille ? Oui, sans aucune hésitation. C’est un voyage sublime qui restera longtemps dans vos souvenirs. Et globalement, la vie de groupe n’est pas très pesante vu que quand on est en collectif, on écoute surtout le guide… Enfin, en tout cas, dans notre groupe, tout le monde était très sage et écoutait. Et puis des fois, ça fait du bien de se préoccuper de rien et de juste suivre. Surtout quand le tempo est bon. Même si on a eu quelques journées chargées, je n’ai jamais eu la sensation d’un pas de course ou, à l’inverse, de vouloir partir plus vite que prévue car je m’ennuyais. Un bon équilibre.