Un dernier tour de piste à Cuba

Un dernier tour de piste à Cuba

Le 16 mars – Dernier jour à la Havane et à Cuba. Je suis un peu partagée. D’un côté, je n’ai pas envie de rentrer. Profiter encore du soleil, de ce pays qui ne m’a pas tout montré. Et surtout, je ne veux pas retourner au travail, retrouver trop vite ma grande fatigue. De l’autre, Victor me manque et la vie en collectivité me lasse, surtout qu’il y a pas mal d’animosités dans le groupe. Après un petit déjeuner vite expédié et une balade dans les escaliers parce qu’un seul ascenseur de 6 à 10 personnes, selon les valises présentes et la non volonté de se serrer… Finalement, t’as plus vite fait de monter les six étages à pied que d’attendre ledit ascenseur. D’ailleurs, arrivées à notre destination, l’appareil n’avait toujours pas atteint le rez-de-chaussée.

La Havane au lever du jour Le Capitole de Cuba au lever du jour L'église orthodoxe de Cuba

Une petite visite d’usine à rhum

8h30 (enfin…), on part  l’usine de rhum. La visite est assez brève et nous n’avons pas le droit de visiter la vraie fabrique. Le savoir-faire cubain doit rester secret. Oh bah non, moi qui voulais me fabriquer une petite distillerie maison… Ca reste sympa comme visite, surtout la partie avec la maquette de train. Passion diorama forever ! Et, évidemment, le bar. Avec une petite dégustation. Alors autant j’aime le rhum, autant une petite dégustation dès 9h30, mon corps dit stop. Déjà que ma trachée commence à brûler, un peu comme quand j’étais partie en Martinique… Du coup, en Guadeloupe, j’ai vraiment peu picolé…

Visite de l'usine Havana Club à La Havane Visite de l'usine Havana Club à La Havane Visite de l'usine Havana Club à La Havane Visite de l'usine Havana Club à La Havane Visite de l'usine Havana Club à La Havane

Voleter de groupe en groupe

C’est parti pour deux heures de temps libre. Comme je n’ai pas du tout compris où était le rendez-vous du midi, je suis un peu désespérément le couple dans le marché voisin qui propose à peu près les mêmes choses que les marchés de Trinidad et Cienfuegos. On va ensuite se perdre dans la Havane avec d’autres dont la fille que je soupçonne de ne pas m’aimer et qui semble avoir décidé que je n’existais pas. On croise la rue Obispo avec le fameux hôtel Hemingway et je repère le trajet à partir de là. Vingt bonnes minutes de marche… Comme après le déjeuner, on a environ une heure pour profiter encore de la Havane, je renonce à mon trip “écrire au même endroit que Hemingway”. J’envisage de me poster une heure dans un parc pour souffler un peu avec ma coloc. J’ai laissé partir mon groupe habituel. J’en avais un peu marre de me sentir pas appréciée par une personne qui était plutôt sympa au départ. Jamais compris ce que j’avais pu dire ou faire… Et peut-être que le pourquoi n’a pas de réponse, au fond, juste une question de tête qui revient pas. Mais l’autre couple nous propose un tour en taxi, dans l’une des fameuses vieilles voitures américaine. Allez, après tout…

Dans les rues de la Havane Dans les rues de la Havane Dans les rues de la Havane Dans les rues de la Havane Dans les rues de la Havane Dans les rues de la Havane Dans les rues de la Havane Dans les rues de la Havane Dans les rues de la Havane

Une belle balade en vieille américaine

Et j’ai bien fait d’accepter, en fait. La balade fut très sympa, on s’est rendus sur la rive d’en face qui me faisait de l’oeil depuis notre arrivée. Nous avons pu voir le Jésus géant, la maison où le Che dormait parfois. Mais aussi la zone des fameux missiles de Cuba et des bouts de l’épave de l’avion U2 américain décanillé qui a failli déclencher la guerre. Puis on termine par le fort et…mais…oui, ça sent l’iode. Enfin ! Je m’en emplis les narines. Cette odeur là, elle me rend tellement heureuse. Retour au point de départ, on a juste le temps de prendre un dernier verre, une piña colada 4 étoiles et on file vers l’aéroport. On traîne au duty free pour faire le plein de rhum. Alors qu’on n’a pas fini la réserve de la Guadeloupe… Un petit magnet pour ma soeur et on se rend devant la porte d’embarquement “dernier appel pour Paris !”. Mais y a jamais eu le premier ! On s’installe dans l’appareil, toujours pas d’écran individuel. Quelqu’un a cassé sa prise jack dans ma prise audio donc je suis punie de film. Bon, les films français sont sous-titrés en anglais et je les ai déjà vus à l’aller… Par contre, curieusement, le film anglais ne l’est pas. Du coup, j’ai rien compris à l’intrigue de Kingsman 2. Je ne regardais pas vraiment. Mais vu que j’avais été réveillée par des turbulences et que ce film passait, je matais en attendant que je puisse me rendormir, peinarde.

Avion de casse cubain Le Jésus de la Havane Un tour en vieille américaine Les missiles de Cuba Vue sur La Havane Vue sur La Havane La maison de Che Guevara La raffinerie de la Havane Les canons de La Havane Le phare de la Havane Vue sur La Havane

Des Caraïbes à un Paris sous la neige

Paris, enfin. L’hôtesse annonce une température au sol de zéro, annonce suivie d’un “oooooh !”. Bus pour rejoindre le terminal, douane, bagages. Je récupère mon sac et alors que je veux dire au revoir, je constate que tout le monde s’est barré à part coloc et une autre fille qui étaient à côté de moi dans la zone bagages. Fin amère. Heureusement, le taxi est sympa, il me prévient qu’il risque de neiger, je rigole. Retour à la maison, doux câlins, papotages, café et douche avec mon Victor. Il file à 11h chez le kiné, je pars me coucher. 14h30, je me réveille : il neige. Etrange retour.

De la neige sur un arbre
Ok, je triche un peu, ça, c’était durant l’épisode neigeux avant mon départ…

Cuba, un joyau

C’était cool. Vraiment, j’ai aimé Cuba et je n’ai qu’une envie : y retourner avec Victor. La nourriture était sympa. Je vais intégrer les haricots noirs, la courge et surtout le manioc dans notre alimentation. Les alcools parfaits, l’ambiance douce. J’ai tellement aimé les musiciens partout qui te rendent n’importe quel titre festif. Depuis mon retour, je désespère de trouver une version “cuban orchestra” de Baïlando d’Enrique Iglesias que je trouve chiante dans sa version originale. Les plongées étaient belles aussi et les paysages… Mais j’ai un peu regretté de ne pas avoir eu plus de temps pour moi, pour écrire notamment mais ce n’est pas si grave. Par contre, le groupe était un peu décevant. Il y avait de vraies scissions et la fin m’a pas mal déçue. C’est un peu la loterie tout ça, j’ai eu de très bons groupes (PhilippinesThaïlandeMaldives même si c’était pas l’UCPA). D’autres moins (le Levant, la Corse). J’ai l’impression que le nombre joue beaucoup : dès qu’on dépasse la quinzaine, des clans se forment. Après, j’étais partie en mode un peu solitaire, ce ne le fut pas tant que ça, finalement.

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