Peut-être que la sécurité ne doit pas être une priorité
Cet article ne parlera pas du tout de police, cet article parle toujours de choix de vie, dans la droite ligne de mon article précédent sur le tempo. En écrivant le dit article, je me suis rendu compte que je priorisais systématiquement la sécurité. Et c’est peut-être là que j’ai tort ?
Passe ton bac d’abord !
Je suis de la génération “passe ton bac d’abord”. Je me souviens, quand j’étais jeune, genre 19-20 ans, je regardais Pop star. Une jeune fille disait qu’elle consacrait sa vie à la musique, je ne sais plus quoi. Je disais à mon mec de l’époque “non mais ma fille, elle ferait ce qu’elle veut… mais son bac d’abord !”. J’ai grandi dans ces discours là : il faut s’assurer un avenir… Alors bon, déjà, en partant à la fac, je détonais un peu par rapport à ma soeur qui a choisi la voie école de commerce. Mais bon, la règle est claire : assure-toi un bon avenir, tes rêves d’artistes attendront.
D’abord se mettre à l’abri
Tout est toujours question de choix et de ce que tu es prêt à investir, finalement. J’ai toujours pensé à me mettre d’abord à l’abri avant de jouer à m’imaginer des carrières qui ne sont pas les miennes. Et ne le seront peut-être jamais. C’est vrai que l’avantage, c’est que, si je me plante, seul mon ego sera en jeu et c’est pas bien grave. L’inconvénient, c’est ce que je n’admets toujours pas que je ne peux pas mener trois vies de front. Enfin trois… Entre le boulot, mes envies de vie saine (L.O.L), l’écriture. Mon amour, mes amis, mes ambitions de vidéaste (double L.O.L piqué), mes occupations politiques… Des fois, je me sens un peu comme une jongleuse amatrice qui part direct avec cinq balles en se disant qu’en se concentrant un peu, ça devrait le faire. A un moment, faut avoir conscience du carrefour où l’on est. Choisir toujours la sécurité et devoir renoncer à quelques éléments de ma vie rêvée. Ou se lancer dans le vide Car dans la liste de mes nombreuses vies, le boulot n’est pas ma partie préférée.
La sécurité est confortable
Alors dit comme ça, on va tous dire “bé choisis de te lancer, c’est un faux choix ton truc !”. Alors bon, déjà, point 1 : je ne vis pas seule et nous construisons un avenir à deux. Il serait compliqué de tout faire reposer sur ses épaules, surtout au vu de nos projets prochains. Et puis la sécurité a quelque chose de confortable, en fait. Le but est évident, les doutes marginaux. Je veux dire au moins, on sait ce qu’il y a au bout : le salaire. De l’autre, choisir la voie du risque, c’est se battre beaucoup, longtemps. Pour un gain incertain.
Entre confort et jalousie
Alors la sécurité parce que c’est confortable ? Il est vrai que je suis parfois jalouse de la vie de mes ami·e·s qui ont eu l’occasion de tout envoyer bouler et tenter autre chose. Avec plus ou moins de succès. Après tout, je ne manque pas de ressources, y aurait toujours moyen de se démerder… Ah mais, les occasions…
J’en parle la semaine prochaine, c’est intéressant comme sujet.