Paleokastritsa et la conduite de montagne
Deuxième et dernier jour de notre roadtrip à Corfou avant de partir pour les excursions ! On choisit cette fois-ci de tracer au nord-ouest pour Paleokastritsa, “la perle de Corfou” et le Canal d’amour à Sidari, fort réputé pour sa joliesse. Bref : on va plager dans de jolis décors. Plager, oui, j’aime les néologismes.
Rouler sur des lacets de montagne
On boucle la ceinture, Victor rentre la destination et c’est parti. Et c’est l’enfer. Que des putains de routes de montagne avec montées et descentes, virages en lacet et tutti quanti. Et évidemment les traversées de villages où tu serres les fesses en espérant ne pas croiser de bus parce que tu sais pas comment tu pourrais t’en sortir. Dans certains villages, t’as même un feu rouge à l’entrée parce qu’on peut vraiment passer à deux dont c’est circulation alternée. Du coup, ce serait pas mal que Google Maps propose les itinéraires aussi par difficultés car je conduis environ deux fois par an : une fois en vacances sur des îles fort vallonnées et l’autre fois, c’est juste pendant les vacances de Noël pour aller voir Anne à côté de Toulouse. Je ne peux pas être bonne conductrice parce que j’ai pas les réflexes aiguisés. Ca plus le fait que mes yeux passent toujours au dessus de mes lunettes quand je fais une marche arrière et que j’ai à peu près -3 à chaque yeux.
Monastère en hauteur
Au bout d’une heure trente de route, on arrive à Paleokatritsa, village tout aussi bordélique que les autres avec ses routes étroites mais en plus, tu as tous les touristes qui marchent sur la route pour aller à la plage. On vise un monastère en haut d’une colline et là, une décision doit être prise. A ma droite, un parking gratuit. Face à moi encore une route en lacet. Sous mes aisselles, le déluge. Autant vous dire qu’on est allés au Monastère à pied et franchement, faites de même. On profite beaucoup plus de la vue (franchement canon) et le dénivelé est doux. Le monastère au sommet est assez joli, très fleuri. On doit se couvrir les jambes… enfin “on”, les femmes. C’est moi qui doit enfiler une vieille jupe poussiéreuse alors que Victor peut exhiber ses poils de pattes en toute décontraction. C’est assez paisible, il y a des chats partout donc j’aime. Quant à la vue, c’est inenvisageable de ne pas être envoûtés.
Baignade méritée
Après l’effort, le réconfort. Nous avons deux possibilités : la plage de sable assez blindée et la plage de cailloux qui l’est nettement moins et qui est située juste à côté de la voiture. Le choix est vite fait. Et la baignade est fort agréable, si ce n’est que les gens viennent se poser à deux centimètres de notre serviette mais on reste peu. Dix ou quinze minutes de baignade, cinq ou dix minutes de rinçage ou séchage et c’est reparti ! Prochaine étape : un château bizantin accroché sur un éperon rocheux.
Un château bizantin vu d’en bas
La route est toujours aussi tendax, on se gare quelques centaines de mètres avant la fin de la route. Le panorama est joli mais arrivé au pied de l’éperon rocheux, on a comme un doute : le dénivelé n’est pas un peu chaud là ? Dans le doute, on va se poser au café à côté boire deux ginger beers qui ne resteront dans les annales que parce que les guêpes n’arrêtaient pas de venir se suicider dans la mienne (on en a repêchées deux). Le panorama est déjà fort beau et les avis Tripadvisor nous laissent un peu dubitatifs. Quelques ruines et un beau panorama. Ok… Sachant que notre prochaine halte est à 45 mn de voiture et les routes de montagne me fatiguent un peu. Une prochaine fois, peut-être…
Mais la journée n’est pas finie ! Semaine prochaine, je vous raconte le Canal d’Amour. Houuuu
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